Conférence publique et formation « Décarbonons la culture »

La FEDELIMA et le SMA – Syndicat des Musiques Actuelles proposent à leurs adhérents un cycle de formation aux enjeux écologiques, en particulier sur l’énergie et le climat. Il s’articulera autour de trois grandes thématiques :

  1. comprendre les enjeux énergie-climat et l’impact du secteur culturel
  2. musiques actuelles et spectacle vivant : quelle trajectoire pour la résilience de nos activités ?
  3. le risque du greenwashing ou comment éviter les fausses solutions ? 

Si vous êtes adhérents au SMA ou à la FEDELIMA et que vous souhaitez participer à cette formation, merci de contacter Benjamin Fraigneau ou Maxime Molé

En amont de cette formation, aura lieu une conférence publique (ouverte à toutes et tous) qui sera l’occasion d’échanger avec Samuel Valensi, contributeur pour la décarbonation et la résilience du secteur culturel au sein de The Shift Project. Cette conférence sera divisée en deux temps :

  • une première partie pour la présentation des travaux menés au sein du The Shift Project sur le secteur culturel.

  • une seconde partie consacrée à un échange avec les participants sous forme de questions/réponses.

Pour suivre cette conférence ouverte à tous.tes en direct, rendez-vous le lundi 10 mai à partir de 10h30 sur : la page Facebook de la FEDELIMA ou sur la page Facebook du SMA.

Tous debout contre la mise à genoux de la musique

Le RIM s’associe aux 1500 structures et artistes et signe une lettre ouverte au gouvernement pour demander des perspectives claires et cohérentes en vue de la réouverture des salles de concerts.

La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid 19 que nous traversons depuis plusieurs mois impacte très violemment l’ensemble de l’écosystème culturel.Les interdictions de regroupements et mesures de distanciation nécessaires ont des conséquences évidentes et très concrètes pour l’ensemble de la filière du spectacle vivant, et par capillarité sur l’intégralité des entreprises culturelles reliées à cette filière.La filière des concerts de musiques dites actuelles présente quelques particularités ayant tendance à accentuer la crise évoquée : forte dépendance de la billetterie, faible niveau relatif de financement public, forte proportion de publics debout et en mouvement, habitudes de consommation plus volatiles, etc.

Aujourd’hui, nous avons besoin de visibilité en vue de la reprise de notre activité, c’est pourquoi nous adressons la lettre ouverte au gouvernement. Elle est signée par plusieurs centaines d’artistes, de structures et de professionnels des musiques actuelles qui ont souhaité parler d’une voix unie.

LIRE LA LETTRE OUVERTE

[GESTION SONORE] Live en danger : appel à contribution en faveur de la révision du décret « son »

Alors que les conséquences du décret «  son » risquent potentiellement d’être désastreuses pour le secteur, notamment pour les événements en plein air, l’association AGI-SON [AGIr pour une bonne gestion SONore] appelle à votre contribution et à vos témoignages, dans le cadre de la poursuite de ses négociations avec les pouvoirs publics et dans l’optique d’une révision du décret :
  • Vous êtes un lieu de diffusion ou un événement de musiques amplifiées ? 
Témoignez de l’application du décret pour votre activité à info@agi-son.org (ex : problématiques ou tensions rencontrées, Procès Verbal, avis, etc.) et mettez en copie Nicolas Antoine
  • Vous êtes un festival ou travaillez dans le secteur des musiques amplifiées en relation avec les pouvoirs publics ? 
Sensibilisez vos élus sur le décret et prenez la parole publiquement (communication digitale, presse, etc.).
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Communiqué d’Agi-Son – « Le décret son en bref »

Un grand nombre des exigences du décret n° 2017-1244 du 7 août 2017, applicable depuis octobre 2018, sont techniquement irréalistes.

L’ensemble des acteurs et institutions ont pointé les incohérences et difficultés d’applications durant les rencontres du « tour de France » d’AGI-SON. Aucun texte complémentaire n’a été publié suite au bilan du « tour de France », où les solutions à envisager ont été affinées aux côtés d’experts.

Pour alerter le grand public, les professionnels et mieux prévenir les risques auditifs sans réduire le live au silence, l’association a lancé l’hiver dernier avec le PRODISS et la SACEM, la pétition OK pour un décret « son » qui ne mette pas la scène KO (toujours partageable).

#Live en danger – Public et professionnels rassemblons nous ! from PRODISS on Vimeo.

Il demeure un manque de solutions concrètes pour faire de ce texte un cadre acceptable, respectueux de la santé des publics et de la tranquillité des riverains, dans le respect de la diversité des esthétiques artistiques et dans la pérennité d’un tissu de diffuseurs riche d’une diversité de taille et de modes de gestion, face aux nombreux risques :

• L’expression artistique en danger

Les niveaux sonores imposés empêchent les artistes d’exprimer la richesse de leur style musical, mettant en péril la diversité des esthétiques.

• La diversité musicale attaquée

En effet, la baisse des basses fréquences nuit à l’ensemble des esthétiques musicales, notamment aux genres comme le reggae, les musiques électroniques, le dub et le hip hop qui disparaîtront peu à peu des scènes, réduisant la liberté d’accès des spectateurs à tous les genres musicaux.

• Les concerts et festivals en plein air menacés

L’obligation de produire une étude de l’impact des nuisances sonores sur l’environnement lors des spectacles en plein air est techniquement irréaliste. Par exemple, les conditions extérieures sont extrêmement variables le jour J, comme la présence de vent. De plus, les niveaux sonores exigés en milieu urbain sont impossibles à respecter, ce qui entraînera l’impossibilité de réaliser un concert en centre-ville.

• Toute la scène fragilisée

La limitation de la diversité musicale, l’impossibilité technique de mise en œuvre, additionnée au coût de mise en conformité (achat d’afficheurs, d’enregistreurs, de nouveaux systèmes de diffusion, formation du personnel…) met en danger tout le secteur, déjà vulnérable, d’autant qu’aucun soutien financier ou accompagnement n’est prévu par l’État.

[COMMUNIQUÉ] Pour la diversité et l’indépendance dans l’écosystème des festivals

Les 75 festivals adhérents du SMA sont extrêmement divers par leur histoire, leurs partis pris artistiques, leurs dimensions et tailles, leurs réalités territoriales… Mais ils sont réunis par une même ambition de dépasser la seule offre événementielle pour s’inscrire véritablement dans l’intérêt général par leur contribution à l’émergence et au renouvellement des formes artistiques, leur ancrage territorial, leur accessibilité aux populations, leurs actions culturelles, sociales et citoyennes, leurs démarches de prévention ou encore leur responsabilité environnementale.

Ces festivals sont aujourd’hui fortement préoccupés par l’évolution très rapide de leur environnement sectoriel et institutionnel : accélération extrêmement préoccupante de la concentration économique, engendrant une concurrence accrue et déséquilibrée, inflation des coûts de cession et difficulté d’accès à certaines catégories d’artistes, baisse des financements publics, apparition de nouvelles normes et réglementations difficiles voire impossibles à assumer (sécurité, niveaux sonores)…

Ce contexte peut engendrer, à très court terme, des conséquences désastreuses pour tout un pan de « l’écosystème » des festivals français, pour la diversité artistique et culturelle et pour la vitalité de nombreux territoires.

Déterminés à ne pas rester inactifs face à ces menaces, les festivals adhérents du SMA ont souhaité initier une dynamique collective, largement ouverte, visant à décrypter, analyser, expérimenter, coopérer et trouver des leviers pour continuer à incarner une alternative plus solidaire, plus démocratique, plus responsable, plus durable et plus ancrée territorialement.

À l’occasion du Printemps de Bourges, ces festivals ont présenté la première étape de leur travail en faveur de l’indépendance et de la diversité. Ils souhaitent à présent initier des temps d’échanges avec leurs partenaires publics et professionnels en vue d’établir un constat partagé de la situation et créer alors des espaces de réflexion et de concertation pour y remédier au plus vite.

Festivals : indépendance et diversité -> Document à consulter et télécharger ici

Contacts presse :
Aurélie Hannedouche / SMA – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75