[CULTURE & MÉDIAS] L’appel des indépendants – Acte 2

Culture & médias

L’Appel des indépendants, Acte 2

Engagés au présent et acteurs de l’avenir

Le 11 mars dernier, alors que l’ampleur de la crise était encore incertaine, 30 structures indépendantes lyonnaises engagées dans tous les secteurs de la création et des médias (musiques, livre, arts visuels, numérique, arts de la scène, cinéma, magazines, radios, web, podcasts, photographie, graphisme, design…) lançaient un appel à la confiance et la solidarité face à l’ampleur de la catastrophe globale qui s’annonçait et dont nous pressentions qu’elle allait frapper brutalement nos secteurs.

Très vite, l’appel a été rejoint par plus de 300 structures en France : festivals, salles de concert, producteurs de spectacles, collectifs d’artistes, auteurs et acteurs de la création, médias en ligne ou imprimés, labels, éditeurs, lieux d’accompagnement, prestataires techniques…

Avec la fermeture des lieux, l’annulation des événements et les règles de la « distanciation sociale » antinomiques de l’essence même de notre fonction, nos structures, coopératives, entreprises et associations d’intérêt général, déjà structurellement fragiles, ont été les premières frappées par les conséquences économiques de la crise ouverte par le Covid- 19.

Nous avons cependant choisi de suspendre toute communication et diffusion de cet Appel, par respect pour les victimes et la primauté de l’urgence sanitaire. Mais nous avons continué à travailler collectivement, à nous battre pour préserver des emplois, à mesurer l’ampleur des dégâts sur chacune de nos structures – et plus largement sur la société.

Nous nous retrouvons, solidaires et unis dans cet ensemble d’acteurs culturels et de médias indépendants, parce que le secteur culturel auquel nous appartenons n’est pas uniforme et ne présente pas les mêmes fragilités face à cette crise :

Alors que les grandes institutions ont un niveau de financement public qui, dans l’immense majorité des cas, ne menacera pas leur survie et que les collectivités publiques endossent la responsabilité de leur pérennité, nous devons nous battre chaque jour pour tenter de sauver nos emplois et faire entendre la fragilité de notre secteur.

Alors que nous sommes contraints à cette visibilité économique à très court terme, la crise à l’inverse aiguise les appétits et accroît la prédation des grands groupes qui profitent de la fragilité des petites et moyennes structures culturelles et des médias indépendants pour les racheter et conforter leurs monopoles.

NOUS NE BÉNÉFICIONS NI DE LA TUTELLE PROTECTRICE DE L’ÉTAT,
NI DES APPORTS FINANCIERS DES GRANDS GROUPES :
NOUS SOMMES SEULS, DONC NOUS DEVONS ÊTRE ENSEMBLE.

En quelques heures, le Fonds public d’investissement d’Arabie Saoudite est rentré dans le capital de Live Nation au moment même où les discussions de recomposition capitalistique débutaient en France autour du groupe Lagardère… et où le fond d’investissement de l’Etat chinois CITIC prenait le contrôle du groupe media tchèque Médea, suscitant instantanément l’inquiétude la plus vive chez les militants de la liberté de la presse et les acteurs culturels du pays. Les grandes manœuvres ont commencé, notamment dans l’industrie musicale et les médias, accentuant les concentrations et menaçant le pluralisme des opinions comme la diversité culturelle.

Nous choisissons de parler au nom des structures indépendantes, des acteurs petits et moyens de la culture, non pour nous-mêmes et nos intérêts particuliers ou sectoriels, mais parce que nous sommes convaincus que nous portons une vision et une pratique de la culture essentielles à sa diversité, à sa vitalité, à son avenir.

Parce que nous formons ce maillage contemporain et engagé, enlacé dans son époque, au plus près du terrain, des publics, notamment de la jeunesse, de leurs fractures,
Parce que nous savons articuler un engagement de proximité avec une vision européenne et cosmopolite,
Parce que nous travaillons le plus souvent avec peu de moyens, en réseau, de façon collaborative, en dialogue et en co-construction avec d’autres acteurs, avec de nombreux partenaires publics et privés,
Parce que nous dessinons notre horizon bien au-delà de nos champs disciplinaires et de nos silos, parce que nous avons intégré la révolution numérique tout en la tenant à une juste distance critique…

Lire la suite et signer l’appel des indépendants.

[LE FLORIDA] recrute un.e régisseur.euse son (Agen)

CDD – Dans le cadre d’un remplacement pour congés sans solde

Équipement dédié aux musiques amplifiées et aux numériques, LE FLORIDA, basé à Agen (47) est géré depuis 1993 par l’ADEM – Association pour le Développement de l’Expression Musicale (loi 1901). Le projet de la structure se construit autour des pôles de diffusion artistique, d’accompagnement artistique, d’accompagnement des pratiques amateurs (répétition, cours, ateliers/stages, etc.), d’actions culturelles (milieux : scolaire, carcéral, culturel, social, etc.) et de ressource.

DÉFINITION DU POSTE

Sous la responsabilité du Directeur Technique, vous aurez pour missions principales :

Transmission
– Aide, soutien technique et gestion sonore auprès des musiciens amateurs,
– Accompagnement des stagiaires,
– Impulsion et animation d’ateliers autour du son.

Mise en œuvre Technique
– Préparation et réalisation technique des activités de l’ADEM-Florida (concerts, résidences, actions culturelles, …),
– Exploitation du matériel son, lumière, vidéo (studios, concerts, ateliers, etc.),
– Accueil des équipes artistiques et techniques,
– Maintenance et entretien des équipements techniques,
– Veille technologique.

Gestion des espaces
– Gestion du planning de réservation des studios et de la caisse répétition,
– Exécution de travaux liés à l’entretien du bâtiment,
– Responsabilité de la fermeture du lieu en fonction de l’activité,

Missions transversales
– Accueillir et informer l’ensemble des adhérents et usagers de l’ADEM-Florida
– Participer à la bonne tenue des espaces communs et à la vie du lieu

COMPÉTENCES ET QUALITÉS REQUISES

– Bonne expérience de la sonorisation dans le domaine des musiques amplifiées,
– Connaissances en électronique souhaitées,
– Connaissances dans le domaine du multimédia (son / vidéo),
– Connaissances en maintenance technique,
– Qualités relationnelle, d’écoute, de travail en équipe et en réseau,
– Disponibilités compatibles avec les exigences du spectacle vivant,
– Permis B indispensable

CONDITIONS

• Contrat à Durée Déterminée jusqu’au 30 juin 2020 – CDD à temps plein (35h hebdo)
• Prise du poste : Le mardi 10 septembre 2019
• Convention Collective Nationale de l’Animation / Salaire brut (B-250) : 1560 € brut / mois.

CANDIDATURE

Lettre de motivation et curriculum vitae par mail (MERCI de bien préciser l’intitulé du poste dans l’objet) : recrutement@le-florida.org

– Date limite de réception : vendredi 7 juin 2019.
– Entretiens prévus : 18, 19 et 20 juin 2019.

Renseignements : Gabrielle ROSSI – Co-Directrice / Jérôme BARATIÉ – Directeur Technique

INFORMATIONS DIVERSES

• ouverture des bureaux du mardi au samedi de 9h à 18h– 05 53 47 59 54 /
• Fermeture estivale : de mi juillet au 25 aout inclus
• Site internet : www.le-florida.org

[BIM !] Une radio éphémère et participative à Angoulême !

Musiques Métisses, Radio Pulsar, BeaubFM et La Nef se sont associés le temps d’une semaine pour la création d’une radio éphémère, ouverte non seulement à la culture mais aussi aux étudiants et aux acteurs locaux de l’économie sociale et solidaire. La bien nommée BIM ! a  vu défiler à ses micros différents acteurs du territoire sur des thématiques de leurs choix, du 21 au 26 mai !

>> Écouter les podcasts ici !

BIM c’est quoi?

« Mettre un peu de bazar dans vos voitures, casques… à base de musiques actuelles, d’infos étudiantes, d’économie sociale et solidaire. BIM une expérimentation pendant une semaine sur la capacité à fédérer, à s’exprimer, laisser libre cours à l’improvisation. Une semaine pour pouvoir se planter, avoir la chance d’essayer. »

L’objectif?

Créer une radio associative basée à Angoulême, qui serait le reflet du dynamisme local. Une belle aventure, qui répond à l’envie d’avoir une radio qui ressemble aux acteurs et qui ferait la promotion des artistes locaux, des courants émergents des musiques actuelles nationales et internationales, et qui parlerait de l’actualité culturelle qui anime le territoire mais aussi des actions locales en lien avec le monde étudiant et l’économie sociale et solidaire.

Ce nouveau média fera également la part belle au monde de l’image.

Retrouvez toutes les émissions en podcast ici.

C’est une affaire à suivre de très près…

Envie de vous exprimer ?

C’est possible (et fortement recommandé), il vous suffit de prendre un peu de votre temps pour remplir ce petit sondage en ligne, merci de vos retours !