[GO] Plus qu’1 semaine pour postuler aux appels à projets du Fonds Créatif 2018 !

Les appels à projets 2018 lancés dans le cadre du Contrat de Filière Musiques Actuelles et Variétés en Nouvelle-Aquitaine sont en ligne !

Le Contrat de filière espace de dialogue et d’innovation, vise à répondre aux problématiques des acteurs du secteur des musiques actuelles et des variétés en région Nouvelle-Aquitaine.

Au sein du contrat de filière, le fonds créatif, abondé par l’État, la région Nouvelle-Aquitaine et le CNV (Centre national de la chanson, des variétés et du jazz), coordonné par le RIM (Réseau des Indépendants de la Musique) permet de lancer des appels à projets expérimentaux co-construits avec les acteurs dans le cadre des concertations.

Le Contrat de Filière, c’est quoi? Nicolas, notre délégué territorial vous répond à l’antenne de Radio Pulsar.

Les appels à projets sont ouverts jusqu’au lundi 9 avril 2018.

Appels à projets 2018

Développement des coopérations professionnelles

Soutenir des coopérations innovantes et la mise en commun de compétences en vue de construire des partenariats durables autour d’enjeux d’utilité sociale pour l’ensemble de l’écosystème musical.

Consultez la page de l’appel à projets

Expérimentation en matière d’action culturelle

Accompagner des projets d’actions culturelles (milieu scolaire, carcéral, hospitalier, zone rurales, zone sensibles…), dont la dimension d’expérimentation est liée à l’intérêt général (modèle économique, co-construction des projets, approche pédagogique, …).

Consultez la page de l’appel à projets

Soutien aux labels indépendants et structurants

Soutenir les projets d’entreprises de labels indépendants reconnus comme structurants, afin de leur permettre de se développer en s’adaptant aux mutations territoriales et à celles de leur secteur d’activité.

Consultez la page de l’appel à projets

Soutien aux lieux et projets culturels de proximité

Soutenir les lieux ou projets de diffusion ou de pratiques, dédiés aux musiques actuelles ou nés d’initiatives portées par des acteurs d’autres secteurs d’activité (médias, cafés cultures, etc.) dans la mise en œuvre de leur projet culturel de proximité.

Consultez la page de l’appel à projets

Mesure transferts de savoir-faire

Parallèlement le dispositif de Transfert de savoir-faire est ouvert jusqu’au 30 juin 2019.

Ce dispositif a pour objectif de faire le lien entre les professionnels de la région Nouvelle-Aquitaine et de leur proposer un cadre d’échange pour partager des outils, des techniques et des modes opératoires répondant à des problématiques communes.

Consultez la page du dispositif

Retrouvez toute l’actualité et les informations sur le contrat de filière musiques actuelles et variétés en région Nouvelle-Aquitaine sur http://musiquesactuelles-na.org

Contact et renseignements :

contact@musiquesactuelles-na.org

[INTERVIEW] Le RIM au CESER Nouvelle-Aquitaine: Éric Roux nous explique

Éric Roux, coprésident du RIM, fondateur et directeur de la Rock School Barbey, vient d’être élu vice-président du CESER Nouvelle-Aquitaine (Conseil Économique Social et Environnemental Régional). Décryptage.

Existant sous sa forme actuelle depuis la loi du 12 juillet 2010, le CESER remplit une mission de consultation auprès des instances politiques de la Nouvelle-Aquitaine. Ne prenant aucune décision mais émettant des avis, il participe activement à l’administration de la région.

Le 23 Janvier 2018, Dominique Chevillon a été élu président du CESER Nouvelle-Aquitaine. Avec lui, c’est une nouvelle assemblée de 180 membres qui s’installe pour un mandat de 6 ans.

Durant la mandature 2016-2017, le CESER N-A a produit 20 rapports ou contributions, 80 avis sur des sujets d’intérêts majeurs, près de 250 auditions et une vingtaine de présentations publiques dans les territoires.

Nous avons interrogé Eric Roux, co-président du RIM, directeur de la Rock School Barbey, élu vice-président du CESER Nouvelle-Aquitaine, pour mieux comprendre cet organe régional.

Élection du bureau du CESER / © CESER Nouvelle-Aquitaine

Peux-tu nous présenter brièvement comment fonctionne le CESER ?

Eric Roux : Le CESER est la deuxième chambre de la région Nouvelle-Aquitaine, la première étant celle des élus du Conseil Régional. Il est constitué de 4 collèges :
– Un collège de représentants de syndicats de salariés
– Un collège de représentants de syndicats patronaux
– Un collège cadre de vie et solidarité
– Un collège de personnalités qualifiées

Il y a 180 membres, 58 personnes par collège, sauf le collège 4 où ils ne sont que 6.

Le 23 Janvier, nous avons procédé à l’élection du bureau, composé de 32 membres. Il y a un président, 20 vice-présidents, répartis entre « présidents de commission » et « rapporteurs de commission » et 11 secrétaires.

Pour traiter les sujets, nous disposons de plusieurs commissions :

– 5 commissions sont thématiques. Pour exemple, la commission 5, celle qui nous concerne le plus, regroupe des champs divers comme la vie sociale, la santé, le sport, et la culture.

– 5 commissions sont transverses. Elles se chargent de thèmes comme l’international, le transfrontalier, le transrégional ou encore d’évaluations de politiques publiques de la région.

Enfin, une dernière commission est en charge de faire le lien avec des personnes issues de la société civile hors CESER. Elle se nomme « Veille et prospective », ou « Section ».

A côté de tout cela, existe un cabinet du CESER, composé d’un directeur et de chargés de missions. Ils accompagnent les commissions tout au long de l’année, et de manière régulière.

Quel est son rôle sur la région Nouvelle-Aquitaine?

E.R. : Le CESER est généralement défini comme la représentation de la société organisée.

De manière concrète, les études dont on s’empare sont celles que le préfet ou la région nous demandent d’effectuer pour eux. On appelle ça des « saisines ». Le CESER peut également « s’auto-saisir » pour manifester l’envie d’étudier tel ou tel sujet, auquel cas l’étude est également menée. Chaque délibération, qui va passer en commission permanente du Conseil Régional, fait, au préalable, l’objet d’un avis du CESER. La commission dont c’est la thématique analysera les propositions qui la concernent et formulera un avis et une préconisation.

Couverture de la lettre du CESER / NA! N°8, Janvier 2018.

Tu es avant tout un acteur des musiques actuelles à Bordeaux en tant que directeur de la Rock School Barbey, et l’un des co-présidents du RIM. D’où est venue l’envie de d’intégrer le CESER ?

E.R. : Avant tout, nous aurions pu choisir quelqu’un d’autre qu’un des co-présidents du RIM. Il se trouve néanmoins que j’ai une relation qui dure depuis quelques années avec le CESER. Aujourd’hui je pense que si le RIM n’avait aucun représentant au CESER nous aurions du mal à identifier sa fonction.

J’ai eu la chance, quand j’habitais Bordeaux, de côtoyer un chargé de mission, toujours en fonction au CESER par ailleurs, qui s’appelle Jean-Claude Guicheney. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer et de discuter du CESER.

Peu de temps après, il m’a semblé important que les musiques actuelles investissent cette institution pour continuer un travail d’irrigation de la société, où nous (le RAMA) étions déjà majoritaires en termes d’écoutes et de pratiques. Il m’a semblé évident que notre voix devait être portée au sein des institutions publiques de manière conséquente.

Je me suis attelé à comprendre comment il était possible de se faire nommer par le préfet pour intégrer le CESER, et ceux qui me connaissent savent que je ne lâche rien, jusqu’au jour où nous avons convenu avec le directeur régional des affaires culturelles (DRAC) de l’époque, François Brouat, d’une potentielle arrivée de notre réseau au CESER. Nous n’avions pas, à l’époque, de poste clairement identifié comme « musiques actuelles », même si ça y ressemblait beaucoup. A la deuxième mandature, un peu tronquée du fait de la fusion des régions, nous avons eu un poste un peu moins bancal. Nous étions 3 organes locaux à bénéficier d’une représentativité, le RAMA, la FEPPIA et Musiques de Nuit, qui officiait comme pôle régional Jazz à cette époque.

Pour la mandature actuelle, nous avons un poste clairement identifié « musiques actuelles » au nom du RIM. C’est donc une petite victoire, mais une victoire tout de même ! Par ce biais, nous avons assis la place des musiques actuelles dans un organe comme le CESER, mais également permis aux acteurs du secteur de clairement identifier sa fonction.

Quelle importance cela a-t-il ?

E.R. : Dès 2008, un an après la première mandature, nous avons inscrit une étude sur les musiques actuelles, qui a pris effet sur toute l’année 2009 et remise en 2010. Elle nous a permis de franchir un nouveau palier dans la représentativité que l’on mérite au regard de notre fonction pour la société. Le rapport a été voté à l’unanimité, et je pense que ça a permis à certains membres du CESER d’identifier les « musiques actuelles », ou du moins le terme, duquel je reste convaincu qu’ils étaient complètement étranger.

Il y a un aspect symbolique donc, mais pas que … Le CESER s’est rajeuni mais, à l’époque, je faisais partie de la jeune garde du CESER, et les plus âgés venaient me voir pour me dire « mon fils / petit-fils il fait aussi ce dont vous venez de parler ». Outre l’anecdote, ça prouvait bien que ça inscrivait le secteur et notre travail dans une réalité.

Même si certains sujets sont assez éloignés de nos problématiques musicales, il est important de contribuer à la dynamique globale, puisque l’on se retrouve dans de très nombreux champs abordés, de l’économie sociale et solidaire à l’environnement.

Cliquez sur l’image pour consulter le rapport

Comment la voix des « musiques actuelles » est-elle reçue ?

E.R. : Tout le monde est sensible à notre discours. Si on n’est pas très sensible à la musique, on a au moins quelqu’un dans sa famille qui pratique ou qui écoute. Ça permet de mettre enfin un terme et une réalité sur notre fonction. On jouit, je pense, d’une place estimée. On est sorti des « gentils hurluberlus » qui s’intéressent à des trucs que personne n’écoute.

Quels sont vos sujets de réflexion prioritaires pour 2018?

E.R. : Malheureusement, il est encore trop tôt pour cela. Ces priorités devraient être fixées très prochainement ! Il faut noter que, cette année, on dénombre 53 % de nouveaux membres. Ce n’est pas rien compte-tenu de la difficulté à identifier les jeux d’acteurs, l’histoire et les fonctions au sein du CESER, ça prend du temps pour pleinement prendre sa place, et la mesure de son rôle.

On passe cette année de 266 membres à 180. Qu’est-ce que cela peut-il changer dans le dialogue en interne ?

Je pense qu’on pourra enfin se retrouver réellement en séance plénière. Si nous étions 266, c’est parce-qu’il avait été décidé de fusionner les anciens CESER, à savoir celui d’Aquitaine, celui de Poitou-Charentes et celui du Limousin… et on rentrait tout juste dans l’hémicycle du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine. On savait qu’il était impossible de conserver ce nombre sur la durée. Pour notre secteur, cette réduction était aussi une problématique à prendre en compte, puisqu’il fallait assurer sa place au sein des 180 restants, mais aujourd’hui, on y est. Ce qui est sûr, c’est qu’on travaillera mieux avec un nombre plus restreint. Je pense, ceci dit, que nous serons rarement réunis à 180 en séance …

[RÉSEAUX] Vers un réseau des musiques actuelles Grand-Est

Le Grand-Est sur la voie d’un réseau

Anne Mistler, Directrice régionale des affaires culturelles du Grand Est et Pascal Mangin, Président de la Commission Culture de la Région Grand Est, ont présenté récemment à la Laiterie (Strasbourg) leur vision des enjeux pour une structuration d’un réseau filière des musiques actuelles dans le Grand Est. Plusieurs intervenants et près de 120 acteurs du secteur ont également pris part à cette rencontre, dont des membres de la Fédélab, du POLCA, du MAEL, du CNRS et de la Fédération nationale des cafés culturels.

Suite à la fusion des régions et au nouveau découpage territorial, les acteurs des musiques actuelles se voient offrir de nouvelles possibilités de coopérations dans le Grand Est. La définition des missions d’un futur réseau filière des musiques actuelles constitue une priorité à l’échelle de ce nouveau territoire. Cette rencontre-réflexion, inscrite dans la continuité des travaux engagés au cours des derniers mois, a notamment permis d’échanger avec la centaine de participants autour d’objectifs et de missions communs et d’apporter à tous le même niveau d’information.

Pour la Région Grand Est et la DRAC Grand Est, elle a aussi permis d’officialiser le lancement d’une étude-action pour la structuration d’un réseau filière des musiques actuelle et d’annoncer la signature d’une convention de partenariat annuelle et expérimentale avec le Centre National de la Chanson, des Variétés et du Jazz (CNV). Ce partenariat permettra de lancer deux appels à projets, l’un lié à la coopération entre les festivals, l’autre au numérique.

 

L’émergence d’une convention Musiques Actuelles

@ Pascal Bodez, Région Grand Est

Réunissant la DRAC Grand Est, la région Grand Est et le CNV, une convention de partenariat annuelle et expérimentale a été validée et co-signée le samedi 21 Octobre 2017.

Ce partenariat se développe autour des objectifs communs que sont :

  • la diversité culturelle,
  • la création artistique,
  • le soutien à l’émergence,
  • l’accompagnement vers de nouveaux modèles économiques,
  • l’innovation et la coopération,

et vise à répondre aux enjeux suivants :

  • soutenir les artistes régionaux émergents, notamment en encourageant leur mobilité à l’échelle nationale ou internationale,
  • encourager les mises en relation entre les festivals afin de favoriser leurs mutualisations et synergies, encourager le développement et les échanges transfrontaliers, développer des opportunités d’échanges, de coopérations et de co-productions à dimension transfrontalière,
  • inscrire les projets culturels dans l’innovation et la transition numérique : initier des expérimentations
    croisées entre acteurs culturels et entreprises du numérique pour explorer de nouvelles formes de
    création,
  • intéresser un nouveau public et développer la mobilité des œuvres et la valorisation des talents régionaux du Grand Est.

Parmi les actions menées, deux appels à projets à destination des professionnels de la filière ont été publiés :

  1. actions interprofessionnelles entre les festivals de la filière des musiques actuelle
  2. numérique : nouvelles formes artistiques, nouvelles pratiques et nouveaux usages dans la filière des musiques actuelles.

La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 13 novembre 2017, par voie électronique à l’adresse suivante : aap-grandest@cnv.fr
Ces deux appels à projets sont disponibles sur la page dédiée des sites internet de chacun des partenaires :
                                         

 

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