Dans la continuité des échanges menés autour du développement durable à l’occasion de la concertation territoriale du 11 mars 2019 au Krakatoa à Mérignac, les partenaires du contrat de filière musiques actuelles et variétés en région Nouvelle-Aquitaine réaffirment leur engagement sur le sujet en initiant un appel à projets dédié à la transition énergétique, accessible jusqu’au 30 juin 2019.
Cet appel à projet est soutenu par la DREAL Nouvelle-Aquitaine et les lauréats seront accompagnés par l’association Négawatt
Présentation
Par la nature de leurs activités, les lieux de musiques actuelles sont d’importants consommateurs d’énergie. Si, le plus souvent, cette consommation paraît similaire à d’autres équipements (bureaux, bar, …), elle s’en distingue et connaît des pics significatifs lors d’événements et de manifestations.
Entre précarité énergétique et surconsommation, des solutions peuvent être mises en œuvre : rénovation, gestion des consommations, sensibilisation et formation des acteurs, investissement, choix des fournisseurs, …
Après une année d’expérimentation, les partenaires du contrat de filière réaffirment leur volonté d’accompagner les structures de musiques actuelles dans la prise en compte des enjeux de transition énergétique.
Objectifs
- accompagner les structures de musiques actuelles dans la prise en compte
des enjeux de transition énergétique,
- soutenir les acteurs de musiques actuelles actuelles dans une démarche
globale de responsabilité sociétale,
- démontrer l’impact énergétique du secteur musical et l’importance
d’accompagner ces acteurs vers une consommation durable,
- faire prévaloir l’exemplarité des bâtiments publics en matière de rénovation et de transition énergétique, en s’appuyant sur la dimension prescriptrice des musiques actuelles,
- contribuer à ce qu’un nouveau regard soit porté aux problèmes complexes
auxquels l’écosystème des musiques actuelles est confronté, particulièrement en période de mutations territoriales et nationales de la filière.
L’État (ministère de la Culture, la DRAC Nouvelle-Aquitaine, la Région Nouvelle-Aquitaine et l’association Astre, fédérant les acteurs des arts visuels en Nouvelle-Aquitaine ont signé le 28 juin 2018 le premier contrat de filière pour les arts visuels, conclu en France.
Lors des Assises annuelles organisées par la Fédération des professionnels de l’art contemporain (CIPAC) le 9 octobre 2017 à Paris, Régine Hatchondo, directrice générale de la Création artistique au ministère de la Culture, a salué le dynamisme exemplaire des professionnels de l’art contemporain de la région Nouvelle-Aquitaine pour leur engagement dans le schéma d’orientation pour le développement des arts visuels (SODAVI) qui dresse un état des lieux des enjeux qui animent le secteur des arts visuels face à l’évolution des politiques publiques.
Co-construit par la DRAC Nouvelle-Aquitaine, le Conseil régional et les trois réseaux professionnels Cartel, Cinq/25, et Fusée, réunis aujourd’hui une seule entité dénommé Astre, le SODAVI Nouvelle-Aquitaine entre dans une phase active qui a nécessité un engagement financier de 125.000 euros, en 2018, à parité entre l’État et la Région, à hauteur des enjeux très observés par le secteur professionnel des arts visuels ainsi que les collectivités et les autres régions de France.
Cette démarche nouvelle de concertation entre les acteurs des arts visuels et les collectivités d’un même territoire a abouti à un diagnostic partagé du secteur, pour définir des objectifs communs, et élaborer et hiérarchiser des axes opérationnels à développer tant sur le secteur économique, que culturel.
Le contrat de filière » pour les arts visuels en Nouvelle-Aquitaine , a été signé le jeudi 28 juin 2018, au Centre international d’art et du paysage (CIAP) de l’île de Vassivière, à Beaumont sur Lac, en Haute-Vienne.
Le Contrat de filière Arts plastiques et visuels en Nouvelle-Aquitaine a deux axes : « la place de l’artiste » et « le développement territorial ».
Ce contrat de filière est le premier conclu en France avec les professionnels du secteur des arts plastiques. Il a été signé en présence de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires.
+ d’infos ici
Ce samedi 7 juillet 2018, le festival Terres du Son (adhérent de la Fraca-Ma) a accueilli la signature par la Région Centre-Val de Loire, le Centre National de la Chanson, des Variétés et du Jazz (CNV), l’État (ministère de la culture – Drac Centre-Val de Loire), la Fraca-Ma (Pôle musiques actuelles de la région Centre-Val de Loire) et Scen’O Centre d’une convention de préfiguration pour répondre ensemble aux enjeux de l’écosystème des musiques actuelles en région Centre-Val de Loire.
Les appels à projets sont d’ores et déjà ouverts jusqu’au lundi 15 octobre 2018 :
- Soutien à la structuration des entreprises de développement d’artistes musiques actuelles
- Soutien à la coopération entre acteurs des musiques actuelles
Source : Fracama
« Un contrat de filière représente la démarche engagée entre différents acteurs opérants sur un même secteur afin d’organiser de manière efficiente la filière.
La signature ce samedi 7 juillet 2018 de la convention de préfiguration du contrat de filière musiques actuelles en région-Centre Val de Loire s’est tenue lors du festival Terres du Son en présence de François Bonneau (Président de la Région Centre-Val de Loire), de la représentante de Jean-Marc Falcone (Préfet de la Région Centre-Val de Loire), de Philippe Nicolas (Directeur du Centre National de la Chanson, des Variétés et du Jazz), de Jocelyn Borde (Président de la Fraca-Ma) et de François Bureau, Président de Scen’O Centre.
À l’échelle nationale, la démarche de préfiguration des contrats de filière musiques actuelles est lancée depuis une dizaine d’années. En région Centre-Val de Loire, la Fraca-Ma (fédération qui fêtera bientôt ses 20 ans) est partie prenante des travaux de préfiguration du contrat de filière depuis plusieurs années. L’ensemble des avancées réalisées permet aujourd’hui de contractualiser ces multiples espaces de dialogue et d’innovation entre acteurs de terrain, organismes professionnels et pouvoirs publics.
Les périodes de réflexion autour du contrat de filière ont permis de constater l’évolution de la filière dans son ensemble et avec toutes ses parties prenantes : les musiques actuelles sont une part intégrante de la famille du spectacle vivant. Elles sont riches et multiples, et cette signature du samedi 7 juillet 2018 témoigne d’un processus de prise en compte de l’ensemble des acteurs de la famille des musiques actuelles : production phonographique, éditeurs, labels, radios associatives, diffuseurs, entreprises de développement d’artistes, managers, réseaux et autres… L’écosystème des musiques actuelles est mouvant et complexe, et ce type de contrat permet d’intégrer tous les acteurs dont la démarche se trouve souvent de manière logique hors de la portée des radars des pouvoirs publics.
Ces contrats de filière personnalisent l’opportunité de repenser la typologie des appels à projets : la logique d’expérimentation est prégnante et en résultera une interface innovante. Le résultat ne sera plus justement le seul prisme de l’appel à projets, mais un souci de réflexion et de prise en compte de l’évolution nécessaire des politiques publiques qui responsabilisent à un degré non plus ascendant, mais horizontal à l’ensemble des acteurs.
L’idée à retenir et l’objectif à atteindre est que nous, acteurs fédérés en réseaux, préconisons de sortir de la segmentation habituelle qui cloisonne les musiques actuelles aux seules politiques culturelles (alors que nous avons déjà intégré ses enjeux transversaux et fondamentaux de développement économique, de l’emploi, les problématiques autour de la formation, et la prise en compte indispensable du rôle de l’éducation dans nos démarches et ce depuis de nombreuses années).
Nous, acteurs fédérés en réseaux, sommes fiers d’être signataire et partie prenante de cette démarche et de l’évolution de nos histoires. À nous tous désormais de prendre nos responsabilités et d’être à la hauteur des enjeux dans la mise en œuvre de ce processus ».
La Fracama
Vous êtes professionnel-le de la médiation ? Vous cherchez à innover dans votre domaine, à échanger des bonnes pratiques?
Le LABA propose aux acteurs un projet de mobilité à Plovdiv en Bulgarie du 14/01/2019 au 18/01/2019, pour les former sur leur capacité à innover, à travers une immersion chez un partenaire qui mène des activités culturelles spécifiques pour l’inclusion des publics roms.
Au programme : visites de lieux de vie culturels, d’insertion et de formation informelle, activités dynamiques d’échanges entre équipes sur la culture des populations roms et les outils de médiation à développer, rencontres avec d’autres travailleurs de la jeunesse européens pour élargir leur panel de méthodes et former un réseau informel de médiateurs.
Vous avez jusqu’au 30 juin 2018 pour postuler !
Dossier de présentation
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Un appel à projets lancé dans le cadre du Contrat de Filière musiques actuelles et variétés en Nouvelle-Aquitaine, signé par le Ministère de la Culture, le CNV, la Région Nouvelle-Aquitaine et le Réseau des Indépendants de la Musique, et coordonné par Le LABA.
Didier Lallement, préfet de la région Nouvelle-Aquitaine ; Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine ; Vincent Monadé, président de Centre national du livre, établissement public du ministère de la Culture ; et Bruno Boutleux, président de l’Agence Livre Cinéma Audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine (Alca Nouvelle-Aquitaine), ont signé le nouveau contrat de filière du Livre, ce vendredi 6 avril à 18 heures à Bordeaux dans le cadre de L’Escale du livre.
Dans une logique d’harmonisation des dispositifs existants sur l’ensemble du territoire régional, et afin de proposer une politique de soutien au plus près des préoccupations des professionnels, la Région, en étroite collaboration avec l’État et les structures régionales pour le livre, a organisé en 2017 une vaste concertation des acteurs culturels. Cette concertation a mis en exergue les profondes mutations des industries culturelles et confirmé la nécessité de renouveler et d’approfondir la politique déjà menée.
Par cet accord-cadre 2018-2020, les partenaires souhaitent ainsi répondre de manière transversale aux évolutions de la filière du Livre et se fixent trois objectifs principaux :
- la diversité de la création et une juste rémunération des auteurs ;
- la professionnalisation et le développement des acteurs de la chaîne du livre;
- l’aménagement culturel du territoire et l’accès à la culture.
Pour répondre à ces enjeux, le contrat de filière du Livre se décline en trois axes principaux : l’interprofession, les auteurs et la vie littéraire, l’économie du livre.
Interprofession
Le soutien à la formation, l’accompagnement juridique et un pôle “Ressources” seront mis en place par l’Alca Nouvelle-Aquitaine à destination de l’ensemble des professionnels de la filière du Livre.
Auteurs et vie littéraire
Les auteurs pourront bénéficier de bourses d’écriture ou de traduction, solliciter le fonds de soutien pour l’acquisition de matériel ou d’autres frais utiles à la réalisation de leur projet d’écriture. Les compagnonnages, associant un auteur et une structure dans le cadre d’un projet culturel au long cours, seront soutenus afin de valoriser le travail des auteurs néo-aquitains sur leur
propre territoire.
À noter enfin, une initiative expérimentale : le soutien à la mise en réseau d’espaces de travail partagés au sein des tiers-lieux, des médiathèques et librairies qui souhaitent être identifiés comme des lieux d’accueil pour les auteurs.
Économie du livre
Les maisons d’éditions indépendantes et entreprises de diffusion-distribution pourront bénéficier de soutien aux investissements nécessaires pour leur développement économique, et au titre de leur programme éditorial annuel. Les éditeurs et les agents littéraires seront accompagnés pour favoriser leur participation à des salons du livre en France et à l’international.
Les librairies indépendantes et les points de vente du livre pourront être soutenus pour les investissements contribuant à leur développement économique : création, transmission, reprise, réaménagement, extension, informatisation, enrichissement des fonds, offre numérique et programme d’animation.
À noter que le contrat de filière du Livre Nouvelle-Aquitaine est le seul en France à intégrer un dispositif d’aide à l’emploi pour les maisons d’édition et les librairies indépendantes.
Le contrat de filière sera abondé chaque année à hauteur de 800 000 € par la Région, 300 000 € par l’État, et 200 000 € par le Centre national du livre. À titre expérimental, le Centre national du livre s’engagera dans le soutien aux projets de compagnonnage à destination de la jeunesse, en plus de son soutien historique à la librairie indépendante.