[REPRISE] La Nouvelle-Aquitaine propose une expérimentation avec suivi scientifique, pour la réouverture des lieux culturels
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Eric Correia, conseiller régional en charge de l’économie créative, ont tenu une conférence de presse ce jeudi 4 février 2021 à la Rock School Barbey à Bordeaux.
Elle s’est également tenue en présence d’Éric Roux, directeur de La Rock School Barbey et co-président du Réseau des Indépendants de la Musique, Mathieu Dassieu, directeur du label Baco Music et président de la Fédération nationale des labels et distributeurs indépendants, Joël Brouch, directeur de l’Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Carole Le Rendu, directrice de l’Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique (ITEMM) et docteur en sciences de gestion.
Cette conférence de presse visait à :
- présenter l’expérimentation de protocoles sanitaire et scientifique en vue de la réouverture des salles, lieux culturels et festivals, en partenariat avec l’Institut technologique européen des métiers de la musique (ITEMM),
- et demander la mise en place d’un groupe de travail pour une meilleure exposition des artistes et des labels indépendants dans le paysage radiophonique et audiovisuel public.
Ces deux demandes ont fait l’objet d’un courrier envoyé à Jean Castex, Premier ministre, Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, Delphine Ernotte-Cunci, présidente de France Télévisions, et de Sibyle Veil, présidente-directrice générale de Radio France.
Le RIM est fier d’être partenaire, depuis le mois de juillet 2020, de l’ITEMM (Institut technologique Européen des Métiers de la Musique) pour l’expérimentation de l’outil nommé « OPÉRA » (Outil Probabiliste pour l’Évaluation du Risque par Aérosols) consistant à développer ce simulateur pour permettre aux gestionnaires de lieux culturels d’évaluer, au travers de 30 paramètres, la probabilité de transmission par aérosols de la CoVid-19 auprès des personnes présentes dans leur lieu : salle de concert, cinéma, musée, théâtre… Parmis ces 30 paramètres figurent par exemple la jauge, la configuration de la scène, la durée du spectacle, le système de ventilation…
Cette proposition d’expérimentation s’appuie sur le partenariat du Conseil régional avec l’ITEMM et permet de mobiliser l’outil OPÉRA (Outil Probabiliste pour l’Évaluation du Risque par Aérosols) développé depuis la rentrée 2020. Ce modèle travaille sur la propagation par aérosols et s’applique bien sur des situations avec usages de masques.
En effet, l’ITEMM développe depuis plusieurs semaines, via son Pôle d’Innovation, ce projet nommé OPÉRA. Il s’agit d’un programme de recherche en vue de la reprise des activités du spectacle vivant dont l’objectif est de nourrir un dialogue robuste et objectivé, entre toutes les parties prenantes nécessaires aux décisions de réouverture des lieux. OPÉRA permettra également d’orienter les décisions vers des stratégies locales, spécifiques à chaque configuration de lieux, en vue du meilleur rapport risque/viabilité-faisabilité/localisation.
La proposition de la Région Nouvelle-Aquitaine au gouvernement est donc de conjuguer le modèle OPÉRA avec l’ensemble des mesures et protocoles déjà définis avec les autorités sanitaires, et de mettre alors en place un groupe de travail, en lien avec le conseil scientifique régional, l’ITEMM et les agences et réseaux culturels.
Ce protocole expérimental singulier permettrait :
- d’intégrer le projet OPÉRA avec d’autres propositions telles que la modélisation
des flux de personnes, traceurs de dépôts de virus sur points contacts (poignées, interrupteurs…), logistique associée aux configurations (files d’attentes, sièges…), protocoles de désinfection de salles, - de proposer un regard spécifique sur les espaces de circulation,
- de déterminer des configurations types : nombre de personnes par type de lieux et durées préconisées, espaces et modalités des flux entrants et sortants, présentant par
comparaison avec l’actuel, moins de risques.
Deux types d’approches seraient alors développés en lien avec l’ITEMM :
- un premier niveau d’évaluation et de comparaison pour un lot important de salles (au moins 300), par le simulateur,
- un niveau qualitatif, permettant sur un nombre plus réduit de salles (une dizaine de salles sur plusieurs villes test) d’affiner et d’optimiser sur les lieux des villes concernées, les différentes configurations possibles en durée, jauge du public, impacts sur le spectacle, l’accueil, les scénarios de circulation, le tout défini avec d’autres contributeurs du groupe de travail.
Comprendre le modèle « OPÉRA » :
Ce modèle permet d’évaluer, au travers de 30 paramètres, la probabilité de transmission par aérosols, de la Covid-19 auprès de tous les types de population présents dans les lieux culturels et de leurs activités spécifiques (cinéma, spectacle, musée). Certains des 30 paramètres (circulation du virus, port du masque, règlementations VMC renouvellement d’air, jauge des lieux, durée des spectacles…) sont ainsi mis à jour, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, dans le modèle.
Collecte des données techniques et épidémiologiques (en lien avec l’ARS et le Conseil scientifique) :
L’autre objectif de ce partenariat Région/ITEMM est de pouvoir travailler avec différentes salles de spectacle, toutes esthétiques confondues, lieux d’accueil du public (salles de répétition, studios, salle de cours…) pour collecter, sur le territoire régional, les 5 caractéristiques techniques nécessaires pour évaluer le risque associé à chaque situation et chaque configuration.
Mise en ligne d’un simulateur de calcul de risque – renforcement des protocoles sanitaires :
Un simulateur pour les gestionnaires de salles et les décideurs publics, sera ainsi disponible afin que chacun puisse évaluer le risque relatif à la configuration des lieux et de la forme du spectacle. Les opérateurs pourront décider de faire varier des paramètres clés afin de diminuer le risque en accord avec les attentes des pouvoirs publics sanitaires et leurs propres contraintes : durée d’un spectacle, jauge public, stratégie de renouvellement de l’air, espaces et modalités de circulation du public (entracte, espaces conviviaux, entrée/sortie durant le déroulement, camping pour les festivals…).
Déjà 300 candidats volontaires
Plus de 300 lieux culturels et collectivités se sont aujourd’hui portés volontaires pour tester le dispositif, ce qui démontre la forte attente des acteurs pour la reprise d’activité. Si le gouvernement donne son accord, le dispositif d’expérimentation pourrait être mis en place dans 12 lieux tests sur chacun des 12 départements de Nouvelle-Aquitaine.
Oeuvrer pour une meilleure exposition des artistes et des labels indépendants dans le paysage radiophonique et audiovisuel public.
Autre requête à l’ordre du jour de cette conférence de presse : demander la mise en place d’un groupe de travail pour une meilleure exposition des artistes et des labels indépendants dans le paysage radiophonique et audiovisuel public.
Cette demande a également fait l’objet de courriers envoyés à Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, Delphine Ernotte-Cunci, présidente de France Télévisions, et Sibyle Veil, présidente-directrice générale de Radio France.
En effet, le récent rapport du réseau international d’audit EY, publié le 29 janvier dernier, et commandé par les organisations de défense des droits des auteurs et des créateurs de l’Union européenne, révèle les chiffres de la crise de la Covid-19 pour le secteur culturel. Sans surprise, rien qu’en termes de chiffre d’affaires, le milieu, regroupant la télévision, le cinéma, la radio, la musique, l’édition, les jeux vidéo, les arts de la scène et les arts visuels, a plongé de 31,2 % par rapport à 2019. Le spectacle vivant (- 90 % entre 2019 et 2020) et la musique (- 76 %), en quasi arrêt depuis près de 11 mois, sont au bord de l’asphyxie économique malgré l’engagement massif de l’État et des collectivités, avec les dispositifs transversaux et sectoriels d’accompagnement économique du monde de la culture.
Cette « invisibilité » de la création sans possibilité de diffusion, conjugué au manque de perspective pèse lourd sur le moral des artistes-compositeurs- interprètes, et empêche toute projection vers l’avenir. De plus, la prolongation de l’intermittence jusqu’en août 2021 est une décision précieuse, mais qui ne peut masquer la situation dramatique notamment des musiciens artistes-interprètes qui perçoivent une rémunération notoirement faible pour la diffusion de leurs enregistrements sur les plateformes de streaming alors que ces dernières profitent largement de la crise sanitaire.
Afin de compenser ces effets négatifs, il semble à la Région plus que jamais nécessaire de travailler à un renforcement de l’exposition de la diversité de la création musicale, théâtrale, chorégraphique dans les médias, notamment de service public.
Si le Conseil régional se félicite des initiatives communes avec Radio France et France Télévision pour mobiliser radio et télévision de service public afin de mieux exposer le spectacle vivant et la création contemporaine, il y a toutefois un hiatus entre le discours et la réalité de la représentation de la diversité dans les médias. En effet, dans le cadre du Contrat de filière Musique initié en 2015 avec le CNV et l’État, co-construit avec le RIM (Réseau des Indépendants de la Musique) et la FÉLIN (Fédération Nationale des Labels et Distributeurs indépendants), et l’expertise de l’agence OARA (Office artistique de la région Nouvelle-Aquitaine) sur le spectacle-vivant, le Conseil régional mène une réflexion sur la place des labels indépendants et des artistes dans les médias audiovisuels nationaux publics et privés.
L’analyse des données collectées met clairement en évidence une sous-représentation des artistes signés par des labels indépendants (TPE producteur et éditeur phonographique indépendant sans lien capitalistique avec une « majors companies » ni aucun contrat de distribution avec une « majors companies ») dans les médias de service public.
A titre d’exemple :
- Sur les 82 titres en rotation sur la playlist France Inter (semaine du 13 janvier 2021), les labels indépendants en représentent seulement 5.
- Si France Bleu met en avant l’actualité culturelle locale et les scènes régionales dans ses programmes, malheureusement sa playlist est composée en quasi-totalité de titres issus de majors du disque.
- En 2019-2020, seulement 16% des labels indépendants ont obtenu une chronique dans une émission de France Télévision principalement sur un programme de France 3 région, dont 3 sur l’émission musicale « Basique » diffusée sur France 2. Dans le paysage musical, Radio France propose chaque année 50 journées spéciales, plus de 1 000 titres diffusés par jour, 1 000 concerts enregistrés et diffusés et le soutien de plus de 800 évènements musicaux. Elle bénéficie d’un pouvoir de prescription auprès du grand public et joue un rôle majeur dans l’accompagnement des nouveaux talents.
- En 2019 et en 2020, 60% des labels indépendants ont présenté au moins 1 titre aux commissions de programmation des antennes de Radio France. 40% ont obtenu une entrée en playlist pour au moins 1 titre et ils sont seulement 16,3% à en avoir plus de 5, principalement sur FIP, mais aussi en rotation sur France Inter et RFI.
2021 marque certes un nouvel élan de l’engagement de Radio France vers le secteur musical puisque la Maison de la radio change de nom pour devenir la « Maison de la radio et de la musique » et annonce de nouveaux programmes pour promouvoir la diversité musicale sur ses antennes. Et France Télévisions lance « Culturebox » sur la TNT, autant de bonnes nouvelles qui seraient complètes si une meilleure exposition des artistes implantés en région et celles des labels indépendants dans le paysage radiophonique et audiovisuel public était envisageable.
C’est la raison pour laquelle la Région Nouvelle-Aquitaine œuvre pour la mise en place d’un groupe de travail avec Radio France et France Télévisions pour améliorer la présence des artistes et des labels de nos territoires.
La presse en parle
La Montagne
« La Nouvelle-Aquitaine veut tenter une expérimentation unique au monde pour permettre la réouverture des salles de spectacle.
Voilà une initiative qui pourrait mettre du baume au cœur des professionnels de la culture, de Guéret à Saint-Jean-de-Luz. Comme ailleurs. La région Nouvelle-Aquitaine souhaite lancer dès que possible une expérimentation de protocoles sanitaire et scientifique en vue de rouvrir des scènes culturelles et festivals. Elle n’attend que le feu vert du ministère de la Culture. »
Le Nouvel Obs’
« La Nouvelle-Aquitaine veut tester un protocole sanitaire pour rouvrir les lieux culturels
Le président de la région Alain Rousset a présenté une proposition d’expérimentation qui s’appuie sur un programme d’intelligence artificielle, basé sur « 30 paramètres ». »
Rue 89 Bordeaux
« La Nouvelle-Aquitaine veut tester un protocole sanitaire pour rouvrir les lieux culturels
La Région a présenté une expérimentation de protocole sanitaire soumise au ministère de la culture en vue de la réouverture des lieux culturels. En cas de feu vert, un concert test pourrait avoir lieu dans chacun des 12 départements de Nouvelle-Aquitaine.«
La Nouvelle République
« Le projet est ambitieux. Alors que Marseille et Paris s’apprêtent à accueillir des concerts-tests avec près de 1.000 spectateurs qui seront suivis par les scientifiques de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la Région Nouvelle-Aquitaine souhaite tenter une autre forme d’expérimentation scientifique, avec le même but : pouvoir enfin rouvrir les salles de spectacles, les musées et les cinémas… »








[Questions / Réponses : pour quelles activités mon établissement peut-il recevoir du public ?]
En cette rentrée, vous êtes nombreux à vous interroger pour savoir pour quelles activités il est possible de recevoir du public dans vos établissements. Le SMA a compilé pour vous les questions les plus fréquentes de sa permanence juridique. Leur référence juridique est le décret du 29 octobre 2020, qui est régulièrement modifié.
Il est aussi possible que votre préfecture ait pris des mesures complémentaires sur certains points. Renseignez vous sur leur site et les réseaux sociaux. Les réponses ci-dessous ne tiennent pas compte des variantes locales.
Le ministère de la Culture a livré au SMA ses interprétations du décret :
1. Doit-on toujours salarier strictement tous les musiciens qui viennent pour une résidence, un rendez-vous conseil ou une répétition accompagnée par exemple ?
Non, mais attention au respect du droit du travail. Selon le décret (article 45), il est possible d’accueillir dans les ERP de type L (dont les salles de concert) « l’activité des artistes professionnels », sans plus de précisions. Le décret ne prévoit pas d’obligation de salarier les artistes pour les accueillir si le droit du travail ne vous y oblige pas (pas de lien de subordination entre la salle et les artistes). S’ils ne sont pas salariés, la question qui se pose est celle du justificatif, s’ils circulent en horaire de couvre-feu.
2. Peut-on accueillir une réunion de notre Conseil d’administration ?
Oui. L’article 28 du décret liste plusieurs activités pour lesquelles n’importe quel ERP peut accueillir du public. « les réunions des personnes morales ayant un caractère obligatoire » font partie de cette liste.
3. Peut-on accueillir les cours du Conservatoire dans nos locaux (salle de concert, ERP type L) ?
Non. Le décret autorise l’accueil du public en fonction du type d’ERP et en fonction de l’activité. Dans les salles de spectacles, si on suit la lettre du décret, il est uniquement possible d’accueillir des personnes « pour l’activité des artistes professionnels » et la liste des activités prévues à l’article 28. « L’organisation d’épreuves de concours et d’examens » font partie de cette liste mais pas la formation. Nous avons interrogé le ministère de la Culture sur ce point et ils considèrent qu’ils n’est pas possible d’accueillir du public à quelque titre que ce soit dans les salles de concert.
4. Peut-on accueillir des pros, sur invitation, pour une sortie de résidence ?
Oui. Selon une note d’information du ministère de la Culture reçue en novembre (toujours d’actualité sur ce point) : « L’ouverture aux seuls professionnels des sorties de résidence, filages ou répétitions générales est possible. Elle doit cependant rester exceptionnelle, limitée aux seuls professionnels concernés par la production ou la diffusion du spectacle, et dans le respect strict des gestes barrières ».
Voir aussi le question/réponse du ministère de la culture
5. Peut-on accueillir des élèves pour la répétition d’une création avec des artistes professionnels qui sera ensuite (quand on pourra rouvrir) diffusée dans des conditions professionnelles ?
Oui. Selon une note d’information du ministère de la Culture reçue en novembre (toujours d’actualité sur ce point) : « En ce qui concerne la participation des amateurs aux activités artistiques, elle n’est possible que dans les cas où ces amateurs font pleinement partie d’un spectacle professionnel ayant vocation à tourner, et non dans le cadre d’un projet d’action culturelle, même si celui-ci était censé donner lieu à représentation. ».
Voir aussi le question/réponse du ministère de la culture
6. Est-il possible d’organiser des spectacles pour scolaires dans une salle de concert (ERP type L) ?
Non. Selon l’article 45 du décret, pour les ERP de type L, seules les salles à usage multiple (autrement dit, les salles polyvalentes) peuvent accueillir des groupes scolaires et périscolaires et les activités encadrées pour les enfants. Cela exclut les salles de spectacle, qui ne sont ouvertes que pour l’activité des artistes professionnels et les activités listées à l’article 28 du décret.
Selon une note d’information du ministère de la Culture reçue en novembre (toujours d’actualité sur ce point) : « En ce qui concerne les activités d’EAC, elles demeurent possibles dans les établissements scolaires et les lieux d’accueil de la petite enfance. En revanche, elles ne sont pas possibles dans les CTS ou dans les ERP de type L (à l’exception des salles de fêtes, salles polyvalentes, salles de quartier) pour les groupes scolaires et périscolaires. »
7. Est-il possible de prévoir des cours en présentiel durant le couvre-feu ? Les professeurs et les élèves peuvent-ils se déplacer jusqu’à leur domicile à l’issue de ces cours ?
Oui. Contrairement à d’autres catégories d’établissements (par exemple les magasins ou les bibliothèques), les ERP de type R ne sont pas soumis à l’obligation de fermer entre 20h et 6h.
Les professeurs et les élèves peuvent se déplacer en période de couvre-feu car ils sont dans l’exercice de leur activité professionnelle ou de leur formation (article 4). En cas de contrôle ils devront être en mesure de présenter une attestation et un justificatif.
8. Les cours pour les adultes sont-ils possibles en présentiel et en individuel ?
Cela dépend du cursus. Le 6° de l’article 36 du décret prévoit que, quand la formation ne peut pas être assurée à distance:
– Les établissements d’enseignement artistique peuvent ouvrir pour accueillir les pratiquants professionnels et les formations délivrant un diplôme professionnalisant ;
– Les seuls établissements d’enseignement artistique publics (conservatoires) peuvent ouvrir pour les élèves inscrits dans les CHAM, les séries du bac STMD, les troisième cycle et les cycles de préparation à l’enseignement supérieur. Dans ce cadre, ils peuvent accueillir des élèves de tout âge et même pour l’art lyrique ;
– Les conservatoires et les autres établissements d’enseignement artistique peuvent accueillir les élèves des autres cycles et cursus mais uniquement les mineurs et pas pour l’art lyrique à comprendre stricto sensu comme le chant d’opéra). Voir aussi le question réponse en lien. Retenez bien que « Les pratiques artistiques de loisir ne sont pas autorisées ».
À noter également, qu’il est possible d’accueillir les stagiaires pour les besoins de la formation professionnelle, lorsqu’elle ne peut être effectuée à distance. Il y a par ailleurs des dispositions spécifiques pour les établissements d’enseignement supérieur artistique (CNSMD notamment), qui peuvent accueillir les étudiants « pour les formations et travaux pratiques qui ne peuvent être réalisés à distance compte tenu de leur caractère pratique ».
Source : SMA, le 14/01/2021