[APPEL À PROJETS] Festivals & transition énergétique jusqu’au 28 septembre !

Par la spécificité de leurs activités, les festivals de musiques actuelles sont régulièrement identifiés pour leur fort impact environnemental (concentration importante de personnes sur un temps court, aménagement de sites naturels, bilan carbone important lié aux transports…). La mise en place de pratiques responsables permettant de réduire ces impacts est de plus en plus observé, mais reste encore inégale et peu accompagnée.

Si les sujets liés à la gestion des déchets, aux ressources naturelles ou encore à l’approvisionnement local sont de plus en plus abordés, ceux relatifs à la transition énergétique restent difficiles à appréhender pour les acteurs et leurs partenaires. Ceci notamment dans une vision à long terme où la rupture avec nos modèles actuels sera nécessaire pour s’adapter aux enjeux climatiques.

En fédérant autour de leur projet un grand nombre de personnes et des parties prenantes, les festivals de musiques actuelles peuvent par ailleurs jouer un rôle essentiel auprès de la société dans la prescription et l’accompagnement à la transition énergétique.

Objectifs

L’objectif de cet appel à projet est d’accompagner les festivals de musiques actuellesdans l’élaboration d’une stratégie permettant la mise en œuvre de leur transition énergétique. Cet accompagnement doit permettre une meilleure compréhension des enjeux énergétiques par les structures accompagnées afin de leur donner les clésnécessaires à la conception et l’élaboration d’une stratégie globale à long terme.

Accompagnement

Les lauréats seront accompagnés par l’institut Négawatt.

Le soutien se traduira, pour cet appel à projet par un accompagnement collectif sous forme de webinaires. Ces temps de formation à distance auront pour objectif d’apporter les éléments techniques et méthodologiques nécessaires à la compréhension et à la mise en place d’actions adaptées au sein de son festival.

Candidatures avant le 28 septembre ici

[DRASTIC ON PLASTIC] 60 festivals s’engagent vers le zéro plastique

Le dispositif Drastic on Plastic est officiellement lancé en France.
60 festivals sont déjà signataires.

Drastic on Plastic est un dispositif qui vise à accompagner les festivals français vers la réduction et la suppression du plastique jetable dans la production de leur événement, ceci dans une démarche collective et de mise en commun des pratiques à l’échelle nationale. Ce dispositif, inspiré de l’initiative lancée aux Royaume-Uni en 2018 par l’AIF (Association of Independent Festivals) et la RAW Foundation, est porté en France par le collectif R2D2.

Drastic on Plastic a été officiellement lancé lors des BIS, les Biennales Internationales du Spectacle, le 22 janvier 2020. Le guide et le site internet drastic-on-plastic.fr ont été dévoilés.

60 festivals déjà engagés

60 festivals français ont d’ores et déjà signé la charte et le dispositif reste ouvert à tous les festivals qui le souhaitent, quelle que soit leur taille, leur configuration ou leur avancement dans la démarche zéro plastique :

Bretagne : Maintenant, Quartiers d’été, Don Jigi fest, La P’Art Belle, EMGAV, Les pieds dans la vase, festival DésARTiculé, Les Trans, Horizons Open Sea, Kann al loar Bro Leon, Festival photo de la Gacilly, Festival Temps Fête, Belle Ile On Air, O jardins pestaculaires, Motocultor festival, Les Bordées de cancale, Le Grand Soufflet, Travelling, Les Tombées de la nuit, Panoramas. Grand Est : Festival Inglorious, Scènes de Rue. Occitanie : Ecaussystème, Wild Summer, « Festin de Pierres », « Les Siestes Electroniques », Convivencia, Printival, Boby Lapointe, Natural Games, Festival de Thau, Le Weekend des Curiosités, Langues de voix, Agit’al, sol, Le Conqu’en Oc, Lo Boleg’al Sol, Le Régal sound, L’Etik Arts, Kultur’Elles. Pays de la Loire : Les zeclectiques, Terra incognita, Au Foin de La Rue, La nuit de l’erdre, dub camp Festival, Un singe en été, Les Escales, Le chainon Manquant, Be Bop, Festival des idées vertes, Les 3 éléphants. Sud / Paca : Green Fest, Festival Avignon le Off, Marsatac, Les Suds à Arles, Festival d’Avignon, Festival Zik Zac. Auvergne Rhône Alpes : Château Perché, Woodstower Nouvelle-Aquitaine : Slowfest, Bordeaux Open Air.

Côté Nouvelle-Aquitaine, deux festivals ont signé la charte et initient une première phase d’accompagnement par le RIM : Bordeaux Open Air et Slowfest.

Cartographie des festivals engagés : 

Voir en plein écran

Drastic On Plastic : festivals accompagnés : les premières signatures durant les BIS_2020

Comment rejoindre le dispositif Drastic on Plastic ?

Les festivals qui souhaitent s’engager dans ce dispositif doivent contacter la structure membre du réseau R2D2 de leur région ou de la région voisine. Après signature de la charte d’engagement, le festival participera à un atelier collectif pour lancer le travail sur son festival et bénéficiera de retours d’expériences, d’outils méthodologiques, du Guide des festivals zéro plastique, de ressources, de conseils, de mise en réseau…
Le dispositif Drastic on Plastic bénéficie du soutien du Ministère de la Culture via la DRAC Pays-de-la-Loire, de l’ADEME, des Biennales Internationales du Spectacle et du Centre National de la Musique.

Le collectif R2D2 est la réunion informelle des réseaux régionaux d’accompagnement au développement durable des événements : COFEES en région PACA, le Collectif des festivals en Bretagne, Elémen’terre en Occitanie, Eco-Manifestations Alsace et EMeRGE en région Grand-Est, Grand Bureau en Auvergne-Rhône-Alpes, le Pôle et le REEVE en Pays de la Loire, le RIM en Nouvelle-Aquitaine.

 

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Envie d’en savoir plus, et / ou de rejoindre la démarche ?

https://drastic-on-plastic.fr

• Le Collectif des festivals / 02 99 31 70 87 •

[TREMPLIN] Candidatures pour : Action Jazz #8

 

Action Jazz

Le but de cette association, tournée vers les musiciens, est de dynamiser et défendre la scène jazz à Bordeaux et dans la région Nouvelle-Aquitaine, de lutter contre la situation parfois précaire des musiciens, de leur offrir des possibilités de rencontres, d’échanges, afin qu’ils puissent élaborer des projets personnels ou communs. Cela concerne tous les courants du jazz.


Le Tremplin #8

Le Tremplin Action Jazz a pour but d’aider au développement de la scène jazz régionale, de découvrir des nouveaux talents, de soutenir l’innovation et susciter l’émergence de la créativité en permettant aux artistes ayant moins de 35 ans, de présenter au grand public leur répertoire de compositions originales,  condition incontournable du tremplin . Bref, ce tremplin permet à Action Jazz de développer le « made in Nouvelle-Aquitaine » et parier sur les jeunes talents. Les lauréats sélectionnés parmi de nombreuses candidatures venant de toute la région auront ainsi l’opportunité de programmations dans les festivals de jazz régionaux, partenaires d’Action Jazz mais aussi au festival parisien « Ermi Jazz » grâce au précieux partenariat du label Limougeaud « Laborie Jazz ».


Récompenses Tremplin Action Jazz 2019

  • 1 résidence de 3 jours à la « Pépinière Jazz de l’Entre 2 mers » à Sauveterre de Guyenne
  • 5 jours d’enregistrement en analogique au Studio Berduquet à Cénac
  • 1 invitation au festival « Ermi Jazz » au Studio de l’Ermitage à Paris par le label Laborie Jazz (prise en charge des frais de transport, hébergement, repas, rémunération de 150€ net par musicien)
  • 1 invitation au « Club Jazz à FIP »
  • 1 invitation au festival « Jazz à Caudéran »
  • 1 reportage/itw dans la « Gazette Bleue »
  • Plusieurs invitations dans les festivals néo-aquitains.

Sans oublier la captation de la soirée par France 3 NoA.


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[COMMUNIQUÉ] Pour la diversité et l’indépendance dans l’écosystème des festivals

Les 75 festivals adhérents du SMA sont extrêmement divers par leur histoire, leurs partis pris artistiques, leurs dimensions et tailles, leurs réalités territoriales… Mais ils sont réunis par une même ambition de dépasser la seule offre événementielle pour s’inscrire véritablement dans l’intérêt général par leur contribution à l’émergence et au renouvellement des formes artistiques, leur ancrage territorial, leur accessibilité aux populations, leurs actions culturelles, sociales et citoyennes, leurs démarches de prévention ou encore leur responsabilité environnementale.

Ces festivals sont aujourd’hui fortement préoccupés par l’évolution très rapide de leur environnement sectoriel et institutionnel : accélération extrêmement préoccupante de la concentration économique, engendrant une concurrence accrue et déséquilibrée, inflation des coûts de cession et difficulté d’accès à certaines catégories d’artistes, baisse des financements publics, apparition de nouvelles normes et réglementations difficiles voire impossibles à assumer (sécurité, niveaux sonores)…

Ce contexte peut engendrer, à très court terme, des conséquences désastreuses pour tout un pan de « l’écosystème » des festivals français, pour la diversité artistique et culturelle et pour la vitalité de nombreux territoires.

Déterminés à ne pas rester inactifs face à ces menaces, les festivals adhérents du SMA ont souhaité initier une dynamique collective, largement ouverte, visant à décrypter, analyser, expérimenter, coopérer et trouver des leviers pour continuer à incarner une alternative plus solidaire, plus démocratique, plus responsable, plus durable et plus ancrée territorialement.

À l’occasion du Printemps de Bourges, ces festivals ont présenté la première étape de leur travail en faveur de l’indépendance et de la diversité. Ils souhaitent à présent initier des temps d’échanges avec leurs partenaires publics et professionnels en vue d’établir un constat partagé de la situation et créer alors des espaces de réflexion et de concertation pour y remédier au plus vite.

Festivals : indépendance et diversité -> Document à consulter et télécharger ici

Contacts presse :
Aurélie Hannedouche / SMA – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75

[MANIFESTATIONS] Augmentation des frais de sécurité : Collomb et Nyssen appellent au « discernement »

Suite à la circulaire du ministre de l’Intérieur (15/05/2018) prévoyant que les missions des services d’ordre dans les gros événements soient remboursées à l’Etat par les organisateurs de festivals et de manifestations, Gérard Collomb et Françoise Nyssen en appellent au « discernement » des préfets dans un communiqué publié ce vendredi 6 juillet :

Lire le communiqué

Quelle est cette circulaire de Gérard Collomb qui menace les festivals?

Signé le 15 mai 2018, juste avant la période faste de ces événements estivaux, le texte prévoit de facturer aux organisateurs le déploiement des forces de l’ordre. En d’autres termes, les responsables des festivals devront désormais régler la facture des policiers déployés sur et aux abords des lieux, ainsi que certains types de matériels.

Officiellement, la circulaire fait le distinguo entre les missions non-facturables répondant aux risques de menaces terroristes et celles inhérentes à l’organisation de tels événements et donc potentiellement soumises au remboursement. Mais dans la réalité, les autorités locales auront la latitude d’envoyer la facture de toutes les missions -ou presque- des forces de l’ordre aux organisateurs de festivals, comme vous pouvez le voir dans l’infographie ci-dessous.

 

Augmentation des coûts

Selon une étude du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz, le budget des festivals alloué à la sécurité avait déjà augmenté de 7% entre 2015 et 2016, après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher.

À titre d’exemple, l’un des plus importants festivals français, « les Vieilles Charrues », a consacré 300.000 euros supplémentaires à la sécurité de ses habitués depuis les premiers attentats. Les organisateurs ont notamment mis en place un système de vidéosurveillance, des blocs de béton, mais également des barrières dernière cri permettant aux contrôleurs de se poster à l’intérieur. Ajoutez à cela des doubles fouilles rendues systématique ainsi qu’une augmentation des effectifs de sécurité et la facture grimpe allègrement.

Même chose du côté des événements plus « modestes. » Ainsi, le festival toulousain de musique du monde « Rio Loco » a par exemple vu ses coûts de sécurité passer de 60.000 euros à plus de 140.000 en un an et demi, quand « la Route du Rock » alloue 50.000 euros par an de plus à son budget sécurité. « On ne peut pas faire autrement », explique au HuffPost le directeur de « la Route du Rock » François Floret, mettant en avant l’impérieuse nécessité de « garantir la sécurité du public. »

Mercredi, les organisateurs des Eurockéennes avaient dénoncé une augmentation « exubérante » des frais de sécurité, imposée par la préfecture du Territoire de Belfort, avec une facture passée de 30.000 euros l’an dernier à 254.000 euros cette année.

Appel au « discernement » pour « l’équilibre économique des festivals »

Le ministère de la Culture et de l’Intérieur, en réaction à des  « difficultés localisées » ayant pu survenir dans l’interprétation du texte, rappellent, dans ce communiqué du 6 juillet dernier, la nécessité de « faire preuve de discernement dans l’application de ces instructions ».

« Si l’engagement des forces de l’ordre au bénéfice de la sécurité d’événements culturels doit faire l’objet d’une facturation, conformément à la loi, le montant de la prestation doit toujours rester compatible avec l’équilibre économique des festivals ». Toute éventuelle évolution du montant facturé doit être discutée suffisamment en amont avec l’organisation ».

La circulaire du 15/05/2018 fera l’objet d’un bilan d’étape « à l’automne 2018 », dans le cadre du comité interministériel de suivi de la sécurité des établissements et événements culturels piloté par le préfet Étienne Guepratte.

Sélection d’articles sur le sujet :

« Quelle est cette circulaire de Gérard Collomb qui menace les festivals? »

« Ferias, festivals… L’Etat veut se faire rembourser le coût des services d’ordre »

« Jack Lang accuse Gérard Collomb de faire payer des coûts de sécurité « hallucinants » aux festivals »

« Les frais de sécurité ne doivent pas plomber les festivals, assurent Collomb et Nyssen »

« Festivals : Appliquer la circulaire sur les frais de sécurité « avec discernement » »