[INOUÏS DU PRINTEMPS DE BOURGES] Découvertes musicales à Bordeaux, Limoges et Cognac

Les auditions des inouïs du Printemps de Bourges ont été annoncées!

De nouveaux talents sont à découvrir dans toute la France grâce aux Inouïs du Printemps de Bourges… A chaque région ses coups de coeur! En Nouvelle-Aquitaine, ce sont dans nos salles de concert bien aimées de la Rock School Barbey à Bordeaux, des Abattoirs à Cognac, et de la CCM John Lennon à Limoges que vous rencontrerez la nouvelle vague du génie musical français:


Réservez gratuitement votre place sur la billetterie du Printemps de Bourges!

[REPORTAGE] Quand le punk devient un objet de science

« Hybride, insaisissable, artistique, politique, précurseur, en perpétuelle réinvention… comment définir le punk ? »

Le Monde revient sur le projet « Punk Is Not Dead » mené par une équipe de chercheurs pour retracer l’histoire de la scène punk en France. Pour en conserver les traces, ils parcourent les garages et salles de concert qui ont fait vivre ce patrimoine culturel pendant près de 40 ans. La Rock School Barbey, Vicious Circle, La Fanzinotheque ou encore Strychnine chez nous sont autant de témoins historiques de cette « contre-culture », qu’il est urgent de préserver avant que les supports ne disparaissent.

Reportage :


Le punk, symbole de résistance et de liberté

Dès 1976, le punk est en France un phénomène total. La montée de sève qui propulse sur scène des groupes à peine formés et déjà « célèbres » à l’échelle de leur quartier, de leur ville ou de leur région, montre combien le mouvement ne se limite pas à un phénomène parisien, même si la capitale constitue un centre de gravité qui attire ou au contraire qui suscite méfiance et défiance.

Bordeaux constitue un creuset essentiel du punk en France et une des étapes essentielles de ce projet. Bordeaux, c’est évidemment la ville, ses groupes, ses musiciens, ses figures de la punkitudes, ses lieux incontournables, ses radios libres, ses labels et disquaires indépendants, les rubriques dans la presse locale, les lieux informels, friches et squats. Mais au-delà du cœur urbain Bordeaux capte aussi les initiatives sonores et rebelles venues de la périphérie girondine et du grand Sud-Ouest pour la période plus récente. Faut-il s’étonner de cette vivacité ? Bordeaux, cultivant une posture de rébellion héritée de l’histoire, a fait preuve d’énergie et d’inventivité pour résister musicalement à l’image bourgeoise de « Belle endormie » qui lui collait à la peau.

Les initiatives pionnières (Festival punk de Mont-de-Marsan, 1976, 1977 au cours desquelles s’illustrent les Bordelais de Strychnine ouvrant pour Clash), les rivalités légendaires avec Toulouse autant que les liens avec l’Angleterre constituent des pistes à exploiter pour comprendre et définir la force, l’empreinte et l’identité punk de la scène locale.

La démarche de PIND

Ce programme de recherche repose sur la collecte d’archives et de témoignages ouverte à tous, et sur des journées d’études et de rencontres.

Trois grands défis sont au cœur du projet :

  • Préserver une mémoire fragile en train de s’éteindre en raison de la vulnérabilité des acteurs et de la fragilité et du caractère périssable des supports matériels consubstantiels à l’idéologie punk prônant la débrouille et le bricolage.

« il y a une urgence parce que si on ne récolte pas ces supports-là, si on ne les collecte pas maintenant, on ne pourra plus écrire cette histoire… on est pressés »

  • Casser les formes d’illégitimité de l’objet en montrant l’intérêt de valoriser l’étude de ce segment illégitime des musiques populaires entendu comme un prisme pour observer le fonctionnement de la société contemporaine, et en montrant ce qui rend le punk français irréductible à ses homologues anglo-américains.
  • Replacer la musique au cœur de l’objet, entendue comme une matérialité sonore particulière produite et utilisée socio-culturellement qui caractérise, identifie et définit le style musical punk.

La confrontation de quatre axes de recherche permettrait de définir et identifier la culture punk : le temps, l’espace, la violence, et les systèmes de représentation.

Cet article peut vous intéresser : « Bordeaux Destination Rock : 33 albums incontournables de la scène rock bordelaise »

 

[OFFRE D’EMPLOI] Responsable Comptabilité – Rock School Barbey

PARALLELES ATTITUDES DIFFUSION – ROCKSCHOOL
18, cours Barbey 33800 BORDEAUX
Labellisée Scène de Musiques Actuelles – Diffusion de concert : 120 concerts en moyenne par an
Rockschool : école de musique (environ 500 adhérents/an)
Studios de répétitions et d’enregistrement
Accompagnement de la scène locale
17 salariés permanents
Budget annuel : 1,6 M€
Cadre juridique Association loi 1901
Groupe D de la convention collective nationale de l’animation
coefficient 300
1 842 € bruts mensuels
Le salarié peut être amené exceptionnellement à travailler en soirée et/ou en week-end CDI
Temps complet annualisé

PRINCIPALES MISSIONS

Sous la responsabilité de l’administrateur, le responsable de la comptabilité et de la paie aura pour missions :

– D’assurer la saisie comptable des factures, des écritures de banques, de caisses et de manière générale toutes les saisies comptables de l’association.
– D’assurer la gestion des relations fournisseurs (règlement, suivi facturation) et des clients (relance) par l’intermédiaire du logiciel de gestion.
– De préparer en lien avec l’administrateur et le commissaire aux comptes la clôture annuelle de l’exercice comptable.
– De tenir à jour la plan de trésorerie et de gérer celle ci au regard des consignes de l’administrateur.
– D’assurer la gestion de la paie au sein de l’association (édition des contrats, des bulletins, suivi des éléments de paies) ainsi que le règlement des salaires.
– D’assurer la gestion des relations avec les différents caisses de cotisation.

COMPETENCES ET QUALITES REQUISES

Dans un contexte d’amélioration continue des processus de travail au sein du service administration, les compétences et qualités requises pour le poste sont les suivantes :
– Rigueur, forte capacité d’analyse, d’organisation et d’adaptation
– Être force de proposition
– Apprécier le travail en équipe
– Grande discrétion
– Bonne connaissance des bases du droit du travail et plus particulièrement de la convention collective de l’animation
– Logiciels principalement utilisés : Suite Microsoft Office (Word, Excel) pour mac Logiciels Cogilog Comptabilité, Cogilog Immobilisation et Cogilog Gestion GHS Spaiectacle VenueManager : une bonne maitrise de ces outils (ou équivalents) est indispensable à la bonne réalisation des taches confiées.
– Une ou des expériences de travail similaires sont exigées sur les deux grands domaines que recouvre le poste (comptabilité et paie).

RYTHME DE TRAVAIL

Du lundi au vendredi à raison de 35h/semaine, horaires adaptables et flexibles
Mobilisation sur certains évènements organisés par l’association (Festival Ouvre la Voix, Fête de fin d’année de l’école de musique, etc…)
Période de congés : 1 semaine durant les fêtes de Noël et 5 semaines à partir de la mi juillet.

CV + lettre de motivation à adresser à l’adresse suivante avant le 14 septembre 2018 avec en objet de mail « CANDIDATURE RESP. COMPTA PAIE RS BARBEY » :
quentin@rockschool-barbey.com

[INTERVIEW] Le RIM au CESER Nouvelle-Aquitaine: Éric Roux nous explique

Éric Roux, coprésident du RIM, fondateur et directeur de la Rock School Barbey, vient d’être élu vice-président du CESER Nouvelle-Aquitaine (Conseil Économique Social et Environnemental Régional). Décryptage.

Existant sous sa forme actuelle depuis la loi du 12 juillet 2010, le CESER remplit une mission de consultation auprès des instances politiques de la Nouvelle-Aquitaine. Ne prenant aucune décision mais émettant des avis, il participe activement à l’administration de la région.

Le 23 Janvier 2018, Dominique Chevillon a été élu président du CESER Nouvelle-Aquitaine. Avec lui, c’est une nouvelle assemblée de 180 membres qui s’installe pour un mandat de 6 ans.

Durant la mandature 2016-2017, le CESER N-A a produit 20 rapports ou contributions, 80 avis sur des sujets d’intérêts majeurs, près de 250 auditions et une vingtaine de présentations publiques dans les territoires.

Nous avons interrogé Eric Roux, co-président du RIM, directeur de la Rock School Barbey, élu vice-président du CESER Nouvelle-Aquitaine, pour mieux comprendre cet organe régional.

Élection du bureau du CESER / © CESER Nouvelle-Aquitaine

Peux-tu nous présenter brièvement comment fonctionne le CESER ?

Eric Roux : Le CESER est la deuxième chambre de la région Nouvelle-Aquitaine, la première étant celle des élus du Conseil Régional. Il est constitué de 4 collèges :
– Un collège de représentants de syndicats de salariés
– Un collège de représentants de syndicats patronaux
– Un collège cadre de vie et solidarité
– Un collège de personnalités qualifiées

Il y a 180 membres, 58 personnes par collège, sauf le collège 4 où ils ne sont que 6.

Le 23 Janvier, nous avons procédé à l’élection du bureau, composé de 32 membres. Il y a un président, 20 vice-présidents, répartis entre « présidents de commission » et « rapporteurs de commission » et 11 secrétaires.

Pour traiter les sujets, nous disposons de plusieurs commissions :

– 5 commissions sont thématiques. Pour exemple, la commission 5, celle qui nous concerne le plus, regroupe des champs divers comme la vie sociale, la santé, le sport, et la culture.

– 5 commissions sont transverses. Elles se chargent de thèmes comme l’international, le transfrontalier, le transrégional ou encore d’évaluations de politiques publiques de la région.

Enfin, une dernière commission est en charge de faire le lien avec des personnes issues de la société civile hors CESER. Elle se nomme « Veille et prospective », ou « Section ».

A côté de tout cela, existe un cabinet du CESER, composé d’un directeur et de chargés de missions. Ils accompagnent les commissions tout au long de l’année, et de manière régulière.

Quel est son rôle sur la région Nouvelle-Aquitaine?

E.R. : Le CESER est généralement défini comme la représentation de la société organisée.

De manière concrète, les études dont on s’empare sont celles que le préfet ou la région nous demandent d’effectuer pour eux. On appelle ça des « saisines ». Le CESER peut également « s’auto-saisir » pour manifester l’envie d’étudier tel ou tel sujet, auquel cas l’étude est également menée. Chaque délibération, qui va passer en commission permanente du Conseil Régional, fait, au préalable, l’objet d’un avis du CESER. La commission dont c’est la thématique analysera les propositions qui la concernent et formulera un avis et une préconisation.

Couverture de la lettre du CESER / NA! N°8, Janvier 2018.

Tu es avant tout un acteur des musiques actuelles à Bordeaux en tant que directeur de la Rock School Barbey, et l’un des co-présidents du RIM. D’où est venue l’envie de d’intégrer le CESER ?

E.R. : Avant tout, nous aurions pu choisir quelqu’un d’autre qu’un des co-présidents du RIM. Il se trouve néanmoins que j’ai une relation qui dure depuis quelques années avec le CESER. Aujourd’hui je pense que si le RIM n’avait aucun représentant au CESER nous aurions du mal à identifier sa fonction.

J’ai eu la chance, quand j’habitais Bordeaux, de côtoyer un chargé de mission, toujours en fonction au CESER par ailleurs, qui s’appelle Jean-Claude Guicheney. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer et de discuter du CESER.

Peu de temps après, il m’a semblé important que les musiques actuelles investissent cette institution pour continuer un travail d’irrigation de la société, où nous (le RAMA) étions déjà majoritaires en termes d’écoutes et de pratiques. Il m’a semblé évident que notre voix devait être portée au sein des institutions publiques de manière conséquente.

Je me suis attelé à comprendre comment il était possible de se faire nommer par le préfet pour intégrer le CESER, et ceux qui me connaissent savent que je ne lâche rien, jusqu’au jour où nous avons convenu avec le directeur régional des affaires culturelles (DRAC) de l’époque, François Brouat, d’une potentielle arrivée de notre réseau au CESER. Nous n’avions pas, à l’époque, de poste clairement identifié comme « musiques actuelles », même si ça y ressemblait beaucoup. A la deuxième mandature, un peu tronquée du fait de la fusion des régions, nous avons eu un poste un peu moins bancal. Nous étions 3 organes locaux à bénéficier d’une représentativité, le RAMA, la FEPPIA et Musiques de Nuit, qui officiait comme pôle régional Jazz à cette époque.

Pour la mandature actuelle, nous avons un poste clairement identifié « musiques actuelles » au nom du RIM. C’est donc une petite victoire, mais une victoire tout de même ! Par ce biais, nous avons assis la place des musiques actuelles dans un organe comme le CESER, mais également permis aux acteurs du secteur de clairement identifier sa fonction.

Quelle importance cela a-t-il ?

E.R. : Dès 2008, un an après la première mandature, nous avons inscrit une étude sur les musiques actuelles, qui a pris effet sur toute l’année 2009 et remise en 2010. Elle nous a permis de franchir un nouveau palier dans la représentativité que l’on mérite au regard de notre fonction pour la société. Le rapport a été voté à l’unanimité, et je pense que ça a permis à certains membres du CESER d’identifier les « musiques actuelles », ou du moins le terme, duquel je reste convaincu qu’ils étaient complètement étranger.

Il y a un aspect symbolique donc, mais pas que … Le CESER s’est rajeuni mais, à l’époque, je faisais partie de la jeune garde du CESER, et les plus âgés venaient me voir pour me dire « mon fils / petit-fils il fait aussi ce dont vous venez de parler ». Outre l’anecdote, ça prouvait bien que ça inscrivait le secteur et notre travail dans une réalité.

Même si certains sujets sont assez éloignés de nos problématiques musicales, il est important de contribuer à la dynamique globale, puisque l’on se retrouve dans de très nombreux champs abordés, de l’économie sociale et solidaire à l’environnement.

Cliquez sur l’image pour consulter le rapport

Comment la voix des « musiques actuelles » est-elle reçue ?

E.R. : Tout le monde est sensible à notre discours. Si on n’est pas très sensible à la musique, on a au moins quelqu’un dans sa famille qui pratique ou qui écoute. Ça permet de mettre enfin un terme et une réalité sur notre fonction. On jouit, je pense, d’une place estimée. On est sorti des « gentils hurluberlus » qui s’intéressent à des trucs que personne n’écoute.

Quels sont vos sujets de réflexion prioritaires pour 2018?

E.R. : Malheureusement, il est encore trop tôt pour cela. Ces priorités devraient être fixées très prochainement ! Il faut noter que, cette année, on dénombre 53 % de nouveaux membres. Ce n’est pas rien compte-tenu de la difficulté à identifier les jeux d’acteurs, l’histoire et les fonctions au sein du CESER, ça prend du temps pour pleinement prendre sa place, et la mesure de son rôle.

On passe cette année de 266 membres à 180. Qu’est-ce que cela peut-il changer dans le dialogue en interne ?

Je pense qu’on pourra enfin se retrouver réellement en séance plénière. Si nous étions 266, c’est parce-qu’il avait été décidé de fusionner les anciens CESER, à savoir celui d’Aquitaine, celui de Poitou-Charentes et celui du Limousin… et on rentrait tout juste dans l’hémicycle du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine. On savait qu’il était impossible de conserver ce nombre sur la durée. Pour notre secteur, cette réduction était aussi une problématique à prendre en compte, puisqu’il fallait assurer sa place au sein des 180 restants, mais aujourd’hui, on y est. Ce qui est sûr, c’est qu’on travaillera mieux avec un nombre plus restreint. Je pense, ceci dit, que nous serons rarement réunis à 180 en séance …

[PREVENTION] Des protecteurs auditifs sur mesure à prix réduit

En partenariat avec AGI-SON  et Earcare Développement, sont organisées des sessions de moulages groupés pour des protecteurs auditifs sur mesure avec filtres acoustiques pour musiciens.

Cette démarche, à l’initiative d’AGI-SON, est proposée dans toute la France et a pour but d’offrir des moyens de protection adaptés aux pratiques musicales avec des conseils de prévention et d’utilisation associés, à des tarifs négociés : 89 € TTC la paire de bouchons moulés (au lieu de 175 € prix tarif individuel).
Ces protecteurs auditifs sont réalisés en silicone souple et munis de filtres spécifiques pour la pratique et l’écoute de la musique, disponibles en 6 niveaux d’atténuation (au choix parmi -10, -15, -17, -20, -26 et -27 dB).
Vous pouvez dès à présent consulter les différentes préconisationsles tarifs ainsi que les fiches techniques plus détaillées.
Liste des sessions :
– 07/02 –
Dans le cadre de la formation civique et citoyenne des services civiques du RIM, à Bordeaux

– 23/02 –
Poitiers au Cluricaume Café
https://earcare.doodle.com/poll/c6zwrhy4shsud3v9

– 24/02 – matin
Diff’Art à Parthenay
https://earcare.doodle.com/poll/nyu8qrvpazfi48ax

– 24/02 – après-midi
Boc’Hall à Bressuire
https://earcare.doodle.com/poll/kzuuab98wpiyb43v

– 28/02 – après-midi
Rock School Barbey à Bordeaux
https://earcare.doodle.com/poll/aeizg9de4rfghtv9
Contacts :
– Pour plus d’infos sur les évènements : Morgane LEBOUTEUX
sante@rockshool-barbey.com
– Pour plus d’infos sur les produits
contact@earcare.fr – 01 60 31 52 66
Et si vous n’êtes pas disponible pour ces rendez-vous, inscrivez-vous sur la page Facebook de Ear Care pour être informé des prochaines dates !
N’hésitez pas à partager l’information autour de vous ; attention nombre de places limité dans chacune des sessions !