Espace de Musiques Actuelles de l’agglomération de La Rochelle ouvert le 1er avril 2011, La Sirène réunit dans un lieu atypique, un club de 400 places, une grande salle de concert pouvant accueillir jusqu’à 1200 spectateurs, 5 studios de répétition et une régie d’enregistrement.
Avec 70 rendez-vous par saison le chant de La Sirène répond au prisme large des musiques actuelles, naviguant du rock à l’électro, du jazz à la chanson, du hip-hop aux musiques du monde, balançant entre artistes en devenir et groupes locomotives (sont passés par là : Nofx, Patti Smith, Joeystarr, Ibrahim Maalouf, Asaf Avidan, Method Man, Charlotte Gainsbourg, The Dandy Wharols, The Kills, -M-, Etienne De Crecy, Iam, Arno, Dominique A, Stromae…).
Missions
Gestionnaire Paie et Comptable, les principales missions sont les suivantes :
La saisie & le suivi de la comptabilité générale /analytique
Les déclarations fiscales et autres : TVA, Sacem & CNM
Le suivi & les règlements factures fournisseurs/clients
Le suivi des comptes en lien avec l’expert comptable et le commissaire aux comptes
La réalisation des courriers administratifs
L’établissement des bulletins de salaire et des contrats de travail
Les déclarations sociales des salariés permanents, occasionnels, intermittents
Le comptage et suivi des caisses bar & billetterie
La tenue de la billetterie certains soirs de concert et l’accueil du public
Description du profil recherché
Formation minimum Bac à Bac +2/4.
Au moins 1 ans d’expérience dans le domaine de la paie et la comptabilité
Maîtrise des outils bureautiques
Autonomie et sens de l’organisation.
Rigueur et fiabilité.
Connaître la législation du travail.
Description de l’expérience recherchée
Codifier une facture
Gestion de la paie
Logiciels comptables
Saisir les factures
Établir des déclarations fiscales et sociales
Conditions du poste :
Prise de poste dès que possible (urgent)
CDD de 6 mois
Rémunération selon la convention collective CCNEAC
Le Festival Eclats d’Emails Jazz Edition s’adapte aux vagues de restrictions successives pour maintenir son édition 2020, initialement prévue du 19 au 29 novembre à Limoges, avec une programmation internationale de haut niveau. Les nouvelles annonces de confinement national coupent l’herbe sous le pied de l’équipe organisatrice, qui cependant met tout en oeuvre pour maintenir cette édition 2020.
Une résistance dans la résistance
Avec un leitmotiv affirmé de défense de la culture jazz envers et contre toutes les turbulences qu’elle a traversées, l’édition 2020 d’Eclats d’Email doit également entrer en résistance face aux complications liées à la crise sanitaire.
Depuis 14 ans, Jean-Michel Leygonie et son équipe proposent à Limoges, en Haute-Vienne, un festival qui permet d’accueillir le meilleur de la scène jazz. Cette édition 2020 sera singulière au milieu des nombreux festivals annulés jusqu’en décembre.
De réorganisations en report
À la suite des annonces gouvernementales du 28 octobre, l’équipe d’Éclats d’Email s’est vu dans l’obligation d’annoncer un nouveau report du festival à la mi-décembre, si les réglementations sanitaires autorisent de nouveau les rassemblements à caractère culturel. Ce report intervient après de nombreux ajustements déjà opérés par le festival afin d’accueillir le public dans le respect des normes sanitaires en vigueur aux dates initialement prévues.
Anticipant des restrictions qui vraisemblablement devraient se poursuivre après une fin annoncée du confinement le 1er décembre, Eclats d’Emails se tiendra avec une programmation réduite. Notamment, tous les concerts prévus à l’Ambassade, le Jazz Club du festival, sont annulés.
Durement touché par la crise sanitaire, le secteur du spectacle vivant va bénéficier d’une enveloppe supplémentaire de 432 M€ pour accompagner les entreprises des secteurs privé et public, les auteurs et les artistes. Les annonces du Ministère de la Culture :
Une prolongation de l’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2020 ;
Une prolongation du crédit d’impôt pour le spectacle vivant et du crédit d’impôt phonographique jusqu’au 31 décembre 2024 et un assouplissement temporaire des paramètres du crédit d’impôt spectacle vivant ;
La mise en place d’un nouveau mécanisme de compensation pour encourager la reprise d’activité des exploitants de salle de spectacle. Ce dispositif sera instauré après concertation avec les professionnels du secteur, avec effet à compter du 1er septembre 2020 et jusqu’au 31 décembre 2020. Une provision de 100 M€ permettra de financer ce mécanisme dès septembre 2020 pour l’ensemble du secteur culturel ; elle viendra s’ajouter au plan de relance de 2 Md€.
Sur les 2 Md€ annoncés pour l’ensemble du champ culturel, 432 M€ inscrits dans le plan de relance pour le spectacle vivant :
220M€ pour le spectacle vivant privé
200M€ pour le spectacle vivant subventionné
12 M€ pour l’emploi et les artistes auteurs du spectacle vivant, auquel s’ajoute un programme exceptionnel de 30 M€ pour la commande artistique.
Pour la musique :
210 M€ de crédits pour la filière musicale dans son ensemble, confiés au Centre National de la Musique
un mécanisme dit de compensation des pertes d’exploitation doté de 100 millions d’euros
poursuite des crédits d’impôt musicaux jusque fin 2024 et renforcement du crédit d’impôt en faveur du spectacle vivant musical.
des aides à l’emploi, dans le cadre du FONPEPS – fonds pour l’emploi pérenne dans le spectacle – à hauteur de 5 millions d’euros.
Il a par ailleurs été précisé que ces aides se cumuleraient aux aides « de droit commun », accessibles à toutes les entreprises, que sont l’activité partielle – qui sera d’ailleurs prolongée a minima jusqu’à la fin de cette année, le fonds de solidarité ou le prêt garanti par l’Etat. Et également en sus de « l’année blanche » accordée aux intermittents du spectacle.
Le RIM s’associe aux 1500 structures et artistes et signe une lettre ouverte au gouvernement pour demander des perspectives claires et cohérentes en vue de la réouverture des salles de concerts.
La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid 19 que nous traversons depuis plusieurs mois impacte très violemment l’ensemble de l’écosystème culturel.Les interdictions de regroupements et mesures de distanciation nécessaires ont des conséquences évidentes et très concrètes pour l’ensemble de la filière du spectacle vivant, et par capillarité sur l’intégralité des entreprises culturelles reliées à cette filière.La filière des concerts de musiques dites actuelles présente quelques particularités ayant tendance à accentuer la crise évoquée : forte dépendance de la billetterie, faible niveau relatif de financement public, forte proportion de publics debout et en mouvement, habitudes de consommation plus volatiles, etc.
Aujourd’hui, nous avons besoin de visibilité en vue de la reprise de notre activité, c’est pourquoi nous adressons la lettre ouverte au gouvernement. Elle est signée par plusieurs centaines d’artistes, de structures et de professionnels des musiques actuelles qui ont souhaité parler d’une voix unie.
Le décret instituant le dispositif de soutien à l’emploi du plateau artistique de spectacles vivants diffusés dans des salles de petite jauge, prévu dans le cadre du Fonpeps, est publié au Journal officiel le 05/07/2018.
Ce dispositif « vise à favoriser l’emploi direct du plateau artistique pour les spectacles vivants produits dans des salles de petite jauge, la notion de plateau artistique désignant les artistes du spectacle et, le cas échéant, le personnel technique attaché directement à la production », indique le décret. Ce dernier définit les conditions d’éligibilité du dispositif, ses modalités de mise en œuvre, son montant et ses modalités de gestion.
Les entreprises éligibles
Les « entreprises uniques » dont le chiffre d’affaires annuel ou le bilan annuel « n’excède pas un million d’euros » peuvent demander le bénéfice d’une aide financière de l’État pour l’emploi du plateau artistique pour la production d’une représentation de spectacle vivant en France ou à l’étranger.
Ces entreprises doivent remplir les conditions cumulatives suivantes :
Être créées depuis au moins 12 mois à la date de la représentation pour laquelle l’aide est sollicitée ;
Relever d’une convention collective nationale du spectacle vivant ;
Être titulaire d’une licence d’entrepreneur de spectacle ;
Verser à chacun des salariés composant le plateau artistique une rémunération minimale au moins égale à l’un des montants suivants selon le type de rémunération pratiquée :
Pour une rémunération au cachet, le cachet brut doit être au moins égal à 30 fois le montant du minimum garanti défini à l’article L. 3231-12 du code du travail, en vigueur au jour de la représentation pour laquelle l’aide est sollicitée ;
En cas de rémunération mensualisée à temps plein : la rémunération minimale mensuelle brute doit être au moins égale à 630 fois le montant du minimum garanti défini à l’article L. 3231-12 du code du travail, en vigueur au jour de la représentation pour laquelle l’aide est sollicitée.
Le plateau artistique comprend les artistes du spectacle et le personnel technique attaché directement à la production d’un spectacle vivant.
Montant de l’aide
Pour chaque représentation, le montant de l’aide versé est le produit du nombre d’artistes du spectacle, dans la limite de six, par le montant forfaitaire suivant :
Pour l’emploi d’un ou de deux artistes du spectacle, 35 % de la rémunération minimale définie ci-dessus ;
Pour l’emploi de trois artistes du spectacle, 45 % de la rémunération minimale définie définie ci-dessus
Pour l’emploi de quatre artistes du spectacle, 55 % de la rémunération minimale définie définie ci-dessus ;
Pour l’emploi de cinq artistes du spectacle, 65 % de la rémunération minimale définie définie ci-dessus ;
Pour l’emploi de six artistes du spectacle, 75 % de la rémunération minimale définie définie ci-dessus.
Lorsqu’au moins un technicien est attaché à la production de la représentation, le nombre d’emplois pris en compte pour le calcul de l’aide est majoré d’une unité.
Les représentations ouvrant droit à l’aide et pour lesquelles est employé le plateau artistique sont comprises entre la date d’entrée en vigueur du présent décret et le 31/12/2022.
Les représentations éligibles
Pour bénéficier de l’aide, les représentations doivent être réalisées dans une salle de petite jauge : les lieux dont la jauge maximal est inférieure à 300 personnes.
La gestion du dispositif
L’aide est gérée par l’Agence de services et de paiement, avec laquelle l’État conclut une convention.
La demande d’aide est réceptionnée par l’Agence « dans un délai maximal de six mois suivant la date de la représentation pour laquelle l’aide est sollicitée ».
La demande « permet d’identifier précisément le ou les lieux de la diffusion du spectacle vivant, la jauge du lieu de diffusion dans lequel il est produit, la composition du plateau artistique, ainsi que le versement effectif des salaires concernés pour les représentations ».
L’Agence « contrôle l’exactitude des déclarations des bénéficiaires des aides, notamment à partir des données échangées avec l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale ».
Le bénéficiaire de l’aide tient à la disposition de l’Agence « tout document permettant d’effectuer ce contrôle ».
En cas d’erreur ou d’omission dans ses déclarations, « les employeurs sont tenus de reverser à l’Agence de service et de paiement les versements indus ».