Durement touché par la crise sanitaire, le secteur du spectacle vivant va bénéficier d’une enveloppe supplémentaire de 432 M€ pour accompagner les entreprises des secteurs privé et public, les auteurs et les artistes. Les annonces du Ministère de la Culture :
- Une prolongation de l’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2020 ;
- Une prolongation du crédit d’impôt pour le spectacle vivant et du crédit d’impôt phonographique jusqu’au 31 décembre 2024 et un assouplissement temporaire des paramètres du crédit d’impôt spectacle vivant ;
- La mise en place d’un nouveau mécanisme de compensation pour encourager la reprise d’activité des exploitants de salle de spectacle. Ce dispositif sera instauré après concertation avec les professionnels du secteur, avec effet à compter du 1er septembre 2020 et jusqu’au 31 décembre 2020. Une provision de 100 M€ permettra de financer ce mécanisme dès septembre 2020 pour l’ensemble du secteur culturel ; elle viendra s’ajouter au plan de relance de 2 Md€.
Sur les 2 Md€ annoncés pour l’ensemble du champ culturel, 432 M€ inscrits dans le plan de relance pour le spectacle vivant :
- 220M€ pour le spectacle vivant privé
- 200M€ pour le spectacle vivant subventionné
- 12 M€ pour l’emploi et les artistes auteurs du spectacle vivant, auquel s’ajoute un programme exceptionnel de 30 M€ pour la commande artistique.
Pour la musique :
- 210 M€ de crédits pour la filière musicale dans son ensemble, confiés au Centre National de la Musique
- un mécanisme dit de compensation des pertes d’exploitation doté de 100 millions d’euros
- poursuite des crédits d’impôt musicaux jusque fin 2024 et renforcement du crédit d’impôt en faveur du spectacle vivant musical.
- des aides à l’emploi, dans le cadre du FONPEPS – fonds pour l’emploi pérenne dans le spectacle – à hauteur de 5 millions d’euros.
Il a par ailleurs été précisé que ces aides se cumuleraient aux aides « de droit commun », accessibles à toutes les entreprises, que sont l’activité partielle – qui sera d’ailleurs prolongée a minima jusqu’à la fin de cette année, le fonds de solidarité ou le prêt garanti par l’Etat. Et également en sus de « l’année blanche » accordée aux intermittents du spectacle.