Je n’imagine pas de suite, à titre personnel. Après, il peut y avoir d’autres gens que ça intéresse de faire d’autres choses…
L’éditeur n’existe plus, donc le livre n’est plus en vente dans les magasins. Le livre était diffusé par La Geste, et de toute façon c’est un livre qui ne se vend qu’en Deux-Sèvres… c’est une niche. Il ne se vend même qu’aux musiciens des Deux-Sèvres ou à leurs familles, ce qui n’est pas gênant en la matière. On en avait tiré mille exemplaires. Quand l’éditeur à arrêté de travailler, il y a trois ou quatre ans, il en restait entre cent et deux cents. Il m’a demandé si je voulais en racheter à vil prix donc j’en ai racheté une centaine, et je les vend à la fin des concerts, à vil prix également avec une petite marge quand même. Quand je n’en aurai plus à vendre, ce sera fini. Il y en aura peut être sur internet, d’occasion. Les gens qui m’en achètent, ce sont des musiciens, parce que ça leur cause, pas forcément parce qu’ils sont dedans, mais parce qu’ils connaissent des gens qui sont dedans… Donc des suites, non… il faut être vraiment organisé. Moi je ne me sentirais pas.
Mais le travail que j’ai fait, je l’utilise encore. Là, j’ai travaillé sur la revue « Le Picton » qui sort sur le Poitou-Charentes uniquement, et est une revue régionaliste. A l’été 2025, ils vont faire un numéro axé sur la musique, les productions musicales du Poitou-Charentes. Ils m’ont contacté, j’ai écrit deux ou trois articles, j’ai réutilisé du matériel que j’avais. Donc ce sont des choses comme ça, ponctuelles. Quand j’ai fait les articles pour « Le Picton », je suis retourné dans mes bases de données revoir ce que j’avais écrit sur tel groupe… je m’étais organisé de la manière suivante : un artiste = une fiche (numérique) sur laquelle je repère sa discographie, l’iconographie utilisable éventuellement puisque dans le cadre du bouquin, je devais la repérer. Et puis, je mets un peu d’analyse de la progression entre les disques, de ce qui est intéressant… En général, quand j’avais le temps, je faisais une rubrique analytique. Et après, j’ai la base données où il y a tous les artistes et j’ai un lien entre la base données des artistes et la fiche de l’artiste. Ce sont des choses anciennes, mais tu peux retrouver un nom d’artiste. Les interviews, il y en a que j’ai faites et pris des notes, d’autres que j’ai enregistrées, mais c’est sur cassette !
Pour chaque artiste, j’ai aussi un petite chemise où je mets les articles papiers, les articles de journaux, etc. Je me disais qu’un jour, il faudrait que je fasse un gros paquet de tout ça et je les donnerai aux archives départementales. Je pensais aux archives départementales, parce que c’est des endroits où je suis allé voir. Même quand je fais des recherches pour mes bouquins, je vais souvent aux archives départementales.