[RENCONTRE] Forum Entreprendre dans la Culture 100% digital

[COVID-19] Désinfection des instruments de musique

Le pôle d’innovation de l’ITEMM, associé à la Chambre Syndicale de la Facture Instrumentale (CSFI) et aux fabricants met en place des recommandations pour le nettoyage et la désinfection des instruments de musique, à destination des facteurs d’instruments et musiciens.

Ces recommandations visent à la fois à réduire les risques de transmission, uniformiser le discours des métiers de la musique, et prévenir d’endommagements sur les instruments. Les informations se basent sur des travaux publiés dans des revues scientifiques à comité de lecture. Lorsque les informations dans les articles scientifiques ne sont pas suffisantes, nous nous sommées référés aux recommandations de virologues et des autorités sanitaires publiques. Les connaissances concernant le SARS-COV-2 et la COVID-19 évoluent constamment et nous adaptons les documents au fur et à mesure des nouveaux éléments.

[ÉTUDE] ÉCOLES DE MUSIQUE DE GIRONDE : CONTRIBUEZ À L’ÉTUDE DÉPARTEMENTALE

Dans le cadre du Schéma Départemental des Pratiques Artistiques et Culturelles de la Gironde, l’association CO réalise une étude d’opportunité concernant les cadres d’emploi et l’organisation des écoles de musique de Gironde.

En effet, plusieurs évolutions, notamment liées au contexte de pandémie que nous traversons, viennent réinterroger la structuration du secteur de l’enseignement musical : ses modèles économiques et pédagogiques, au regard de la formation des personnels, de l’émergence de nouveaux métiers et du lien entre les partenaires publics et associatifs. 

Afin d’imaginer ensemble des pistes d’amélioration pour les années à venir, le Département et CO proposent d’observer, d’analyser les différents types de fonctionnement des écoles de musique et de recueillir leurs besoins.

CO, par l’intermédiaire de la chargée de projets RH Chloé Rouger, est l’opérateur de terrain. Cette étude repose sur des principes de participation volontaire. Idéalement, CO souhaite récolter le nom et la localisation de l’école de musique, mais si vous le souhaitez, nous respecterons votre anonymat.

L’étude se fera sous réserve de la collaboration des écoles girondines, via un questionnaire en ligne que Chloé se propose de remplir avec les volontaires lors d’une prise de contact téléphonique ou sur place au sein de leurs établissements.

Consulter le formulaire :
https://questionnaires.agec-culture.com/index.php/597288?lang=fr.

Contacter Chloé : Chloé Rouger <chloe.rouger@coagec-culture.org>/ 05 56 88 72 07

Date limite : 15 octobre 2020


[AMI] Diagnostic maturité numérique

La Région Nouvelle-Aquitaine, dans son plan de relance, accélère son accompagnement à la transformation numérique des entreprises et lance cet appel à manifestations d’intérêt pour aider les PME à élaborer une stratégie et une feuille de route numériques.

Qu’est-ce que ce le diagnostic de maturité numérique ? 

Le dispositif consiste en un accompagnement de 2 jours en entreprise. Un prestataire mandaté par la Région Nouvelle-Aquitaine réalise un diagnostic de la maturité numérique de l’entreprise, en se basant sur le numérique comme levier au service de la stratégie globale. 

Il s’agit à travers ce dispositif, d’identifier les forces et faiblesses de l’organisation ainsi que les opportunités et menaces de son environnement concurrentiel pour entreprendre une démarche de transformation digitale ; de définir, structurer et prioriser les plans d’actions de transformation digitale et allouer les ressources stratégiques nécessaires aux ambitions du projet, en identifiant les ressources internes ou externes indispensables à la réussite du projet.  

Bénéficier d’un diagnostic en maturité numérique pour : 

  • Connaître son niveau de maturité numérique et son potentiel de transformation  
  • Bénéficier de recommandations pour définir et déployer son plan d’actions 
  • Co-construire et disposer d’un plan d’actions opérationnel à court et moyen terme  

Et bénéficier d’un coaching 3 mois après la restitution du plan d’actions.

Échéances 

  • Ouverture de l’appel à projets : 03/07/2020 
  • Appel à projet au fil de l’eau avec un comité de sélection tous les mois  
  • Fin de l’appel à projets : 31/03/2022 

Informations & candidatures ici.

[SOUTIEN] Le Ministère annonce 432M€ pour venir en aide au spectacle vivant

Durement touché par la crise sanitaire, le secteur du spectacle vivant va bénéficier d’une enveloppe supplémentaire de 432 M€ pour accompagner les entreprises des secteurs privé et public, les auteurs et les artistes. Les annonces du Ministère de la Culture :

  • Une prolongation de l’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2020 ;
  • Une prolongation du crédit d’impôt pour le spectacle vivant et du crédit d’impôt phonographique jusqu’au 31 décembre 2024 et un assouplissement temporaire des paramètres du crédit d’impôt spectacle vivant ;
  • La mise en place d’un nouveau mécanisme de compensation pour encourager la reprise d’activité des exploitants de salle de spectacle. Ce dispositif sera instauré après concertation avec les professionnels du secteur, avec effet à compter du 1er septembre 2020 et jusqu’au 31 décembre 2020. Une provision de 100 M€ permettra de financer ce mécanisme dès septembre 2020 pour l’ensemble du secteur culturel ; elle viendra s’ajouter au plan de relance de 2 Md€.

Sur les 2 Md€ annoncés pour l’ensemble du champ culturel, 432 M€ inscrits dans le plan de relance pour le spectacle vivant :

  • 220M€ pour le spectacle vivant privé
  • 200M€ pour le spectacle vivant subventionné
  • 12 M€ pour l’emploi et les artistes auteurs du spectacle vivant, auquel s’ajoute un programme exceptionnel de 30 M€ pour la commande artistique.

Pour la musique :

  • 210 M€ de crédits pour la filière musicale dans son ensemble, confiés au Centre National de la Musique
  • un mécanisme dit de compensation des pertes d’exploitation doté de 100 millions d’euros
  • poursuite des crédits d’impôt musicaux jusque fin 2024 et renforcement du crédit d’impôt en faveur du spectacle vivant musical.
  • des aides à l’emploi, dans le cadre du FONPEPS – fonds pour l’emploi pérenne dans le spectacle – à hauteur de 5 millions d’euros.

Il a par ailleurs été précisé que ces aides se cumuleraient aux aides « de droit commun », accessibles à toutes les entreprises, que sont l’activité partielle – qui sera d’ailleurs prolongée a minima jusqu’à la fin de cette année, le fonds de solidarité ou le prêt garanti par l’Etat. Et également en sus de « l’année blanche » accordée aux intermittents du spectacle.

Lire le communiqué du SMA – Syndicat des Musiques Actuelles

Lire le communiqué du Ministère de la Culture

[DR. LARSÈNE] Médiation socio-culturelle

Employeur : ​Cabinet Musical du Dr Larsene / Association Amicale Laïque de Bègles

Embauche ​: dès que possible.

Type de contrat :​ CDD pouvant évoluer vers un CDI.

Temps de travail :​ temps plein 35h

Salaire indicatif : ​SMIC évolutif (+ selon expérience)

DESCRIPTION DU POSTE

Médiation socio-culturelle

Public Famille – Activités musicales et dansées
Médiation externe : aller à la rencontre des familles et des jeunes au sein des quartier prioritaires de Bègles et de Carle Vernet (Bordeaux) pour accompagner vers une activité associative et culturelle.
– médiation événementielle : accompagnement des publics sur le montage d’événements, de manifestations ou temps de rencontres.
– médiation dans les murs : favoriser la rencontre entre les adhérents ; plus spécifiquement les personnes issues des quartiers prioritaires.

Public Jeunes (enfants – adolescents – jeunes adultes) – Cultures Urbaines
• Coordination d’ateliers autour des cultures urbaines en lien avec l’animateur.rice : écriture, chant, rap, danse,…
• Accompagnement des projets artistiques : mise en lien, aide au montage de projets culturels, création d’une association…

Coordination des projets de proximité

• Élaboration et participation à des événements en relation avec le projet social & culturel
• Concevoir la réalisation et l’évaluation des projets en lien avec les différents publics de la structure
• Travail de partenariat avec les acteurs culturels, sociaux,… en lien avec le coordonnateur général.
• Communication et valorisation des projets auprès du public et des partenaires.

Conditions obligatoires :

• Habiter en Quartier Prioritaire de la Ville
• Avoir 30 ans ou plus
• Être sans emploi ou dénoncer un Contrat aidé

Profil recherché :

• Expérience souhaitée dans la médiation au sein d’un quartier prioritaire.
• Bonne connaissance des cultures urbaines.
• Vous avez le sens de l’initiative, vous êtes curieux et avez un bon contact avec, notamment, les familles et le public adolescent.
• Vous savez travailler en équipe en plus du sens de l’organisation.
• Vous maîtrisez les bases des outils informatiques (tableur, traitement de texte, e-mailing).
• Bonnes capacités rédactionnelles souhaitées (fiche projet, fiche bilan, courrier ou mail à des partenaires…)
• Lieu de travail : Cabinet Musical du Dr Larsene, Bègles

Lettre de motivation + CV + date de naissance + numéro pôle emploi à l’attention de M. Nicolas Barriere à doc.larsene@gmail.com

[ROCK&CHANSON] Chargé.e de communication et de billetterie

Arema Rock et Chanson est une association loi 1901, labellisée SMAC et d’éducation populaire, elle œuvre au développement des musiques actuelles depuis plus de 34 ans. Située sur la commune de Talence (33) elle porte un projet de diffusion, d’accompagnement et de soutien à la création, à la répétition et à l’enregistrement, elle développe également des actions de sensibilisation et de formation musicale ainsi que des projets de médiation et d’action culturelle sur un large territoire.

L’association compte plus de 700 adhérents (répétition et transmission) et comptabilise plus de 450 groupes (amateurs et professionnels) qui fréquentent régulièrement l’équipement avec plus de 50 000 visites annuelles. Elle propose une trentaine d’événements et concerts par an et travaille avec plus de 150 parties prenantes.

L’association est membre du projet de coopération SMAC d’agglomération bordelaise au côté du Rocher de Palmer, du Krakatoa et de la Rock School Barbey.

Sous l’autorité de l’administratrice et en étroite synergie avec les membres de l’équipe, le.la chargé(e) de la communication & de la billetterie participe à la définition et met en œuvre la politique externe et interne de la structure en matière de communication, relations avec le public, accueil et billetterie. Il/elle contribue à l’appropriation du projet et des activités de Rock & Chanson par les usagers/publics dans la perspective de leur diversification, développement et fidélisation autour d’un sens partagé. Ce poste s’inscrit dans une dynamique collaborative de partage de projets et d’idées au sein de l’équipe.

Activités

  • Conçoit des messages, fabrique des supports de communication imprimés et numériques, des produits dérivés et en assure la diffusion.
  • Développe les relations avec la presse et les partenariats média.
  • Rédige et conçoit les documents de communication internes et externes.
  • Accueille, informe et conseille les publics. Assure le lien avec le adhérents.
  • Vend les places au guichet les soirs de concert et gère les invitations.
  • Facilite les relations entre le public et les différents services de la structure.

Compétences spécifiques

  • Veille à l’information, à la satisfaction, à l’accueil et à la fidélisation des publics.
  • Créer et entretenir des relations et des partenariats avec des acteurs culturels, économiques et institutionnels pertinents.
  • S’approprier toutes les activités de la structure, la programmation et ses contenus.
  • Mise en place de la diffusion des documents de communication.
  • Identifier les enjeux artistiques et économiques des musiques actuelles.
  • Contribuer au respect des réglementations liées au spectacle vivant, notamment en droit à l’image et en droit d’auteur.
  • Établir et mettre en œuvre une stratégie de contacts et de billetterie.

Compétences transversales

  • Conduire la mise en oeuvre de projets.
  • Rédiger des textes pour des documents imprimés, publiés sur un site web, publiés sur des réseaux sociaux, en fonction d’une stratégie de communication et d’une cible. Développer, synthétiser, hiérarchiser des informations.
  • Tenir un budget de communication.
  • Créer et entretenir des relations avec l’ensemble des interlocuteurs concernés par les projets de communication.
  • Consulter, suivre et coordonner des prestataires. Négocier des tarifs.
  • Contribuer à l’alimentation et à la mise à jour de ses contacts dans la base de données de la structure.
  • Contribuer à la rédaction de cahiers des charges et rédiger des briefs.
  • Maîtriser les techniques rédactionnelles : syntaxe, grammaire, styles, correction de textes.
  • Appliquer et participer à la redéfinition de la charte graphique de la structure.
  • Traduire en anglais des textes courts.
  • Maîtriser les techniques de fabrication de documents imprimés.
  • Mettre à jour un site web. Intervenir sur le web et animer les réseaux sociaux. Développement et gestion des communautés.
  • Faire évoluer les stratégies de billetterie.
  • Accueil des équipes artistiques.
  • Analyser les chiffres/audiences pour mesurer et optimiser les actions menées et contribuer à la réorientation de la stratégie le cas échéant. Réaliser des bilans des opérations menées.
  • Participer au développement des activités de mécénat et/ou de partenariats.
  • Maitriser des logiciels de bureautique – un tableur, un traitement de texte, une base de données – et des outils de communication numérique.
  • Utiliser des logiciels de PAO, publication assistée par ordinateur + montage photo / vidéo.

Savoir-être

  • Curiosité, créativité, autonomie, capacité à gérer les priorités.
  • Aime travailler dans une logique coopérative.
  • Écoute, disponibilité, réactivité et diplomatie.
  • Aisance relationnelle dans le travail en équipe

Poste et rémunération

  • CDI à temps plein basé à Talence
  • Agent de maîtrise – Groupe D – Coefficient 300 de la Convention collective de l’animation
  • Travail régulier en soirée et le week-end
  • Aisance relationnelle dans le travail en équipe
  • Date de prise de fonction souhaitée : dès que possible

Candidatures

Merci d’envoyer votre cv + lettre de motivation (en format pdf) sous la référence : 103PSHF / 11LLRC
à culture-spectacle.33@pole-emploi.fr avant le 24 août 2020

[RESSOURCE] 6 fiches pratiques pour les élu⋅e⋅s culture

Trois agences culturelles régionales, L’A. Agence culturelle Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes Spectacle Vivant et Artis le lab en Bourgogne-Franche Comté s’associent pour proposer aux élu·e·s issu·e·s des élections municipales des fiches pratiques destinées à les aider et les accompagner en début de mandat dans leur responsabilité en matière culturelle.

Six premières fiches

Cette initiative a été construite en partenariat avec l’Association des Maires ruraux de France (AMRF) qui a diffusé auprès de ses membres un questionnaire relatif aux thématiques qu’ils souhaitaient voir traitées. Leurs réponses ont permis la rédaction de six premières fiches, à retrouver ci-dessous.

Une collection étoffée

Rassemblées sous le titre « Culture : une fiche pour l’essentiel », ces premières fiches seront complétées par six autres afin que les élu·e·s puissent agir rapidement avec une base de connaissance complète. Disponibles à l’automne, elles aborderont des thèmes tels que le patrimoine, le paysage et l’architecture, la gestion d’une bibliothèque-médiathèque, l’éducation artistique et culturelle, l’enseignement artistique du spectacle vivant…

Destinées aux élu·e·s locaux

Si elles s’adressaient initialement aux élu·e·s des petites Communes et des Intercommunalités, elles intéresseront aussi les nouveaux et nouvelles élu·e·s de Communes de tous types de territoires ou encore des chargé·e·s de mission en tant qu’outils d’accompagnement.


Élaborer une politique culturelle :

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Les responsabilités et obligations des élu·e·s en matière culturelle :

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Le diagnostic de territoire :

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Les droits culturels :

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Les acteurs institutionnels de la culture :

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La formation des élu·e·s :

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Nettoyage & désinfection – Info Covid

SE PROTÉGER SANS POLLUER

La crise sanitaire a amené chacune de nos structures à renforcer les protocoles liés à la protection des personnes présentes dans nos bâtiments (nettoyage régulier des surfaces, gel hydroalcoolique, masques…). La vitesse avec laquelle les choses ont évolué nous ont aussi contraint à agir avec rapidité en mettant parfois de côté la prise en compte de la composition des produits utilisées, leur impact sur l’environnement et les personnes.

Avec, aujourd’hui, un peu plus de ressources et de recul sur la situation, voici quelques infos relatives au nettoyage et la désinfection des surfaces abordé par le prisme de la santé environnementale.

Selon la définition de l’OMS, la santé environnementale est la prise en compte de l’impact des polluants sur la santé, qu’ils soient locaux ou globaux.

Etape 1
S’assurer que le ou les produit(s) utilisé(s) ont une action : détergente et désinfectante… C’est quoi la différence ?

Un détergent est un agent chimique que l’on retrouve principalement dans les savons, lessives, nettoyants pour les sols, surfaces et autres.

Le fonctionnement d’un détergent ; composé d’agents de surface aussi appelé «tensio-actifs» ; est de décoller le substrat de la surface sur laquelle il est, afin de le mélanger à une phase liquide tout en formant une mousse plus ou moins dense. Les tensio-actifs déplacent ainsi les salissures.

Et d’ailleurs, saviez-vous qu’un détergent n’est efficace que s’il respecte quatre phases (celles du cercle de Sinner) :

Cercle de Sinner

  • Action chimique : utilisation d’un produit adaptée à la salissure
  • Action mécanique : le travail, le frottement, l’huile de coude quoi…
  • Température : la chaleur peut influencer sur la qualité du travail. Certaines saletés se délogeront plus facilement sous l’effet de la chaleur
  • Temps d’action : l’importance de laisser agir la solution nettoyante

Chacune de ces actions occupent une part variable de ce cercle. Pour un même résultat, la diminution d’une composante doit être compensée par l’augmentation d’une ou plusieurs autres. Ainsi, la réduction de la chimie doit être compensée par une augmentation de la part de l’action mécanique, ou celle du temps, ou celle de la chaleur, ou d’une combinaison de ces trois autres paramètres.

Cas du nettoyage vapeur
& micro-fibre

Un désinfectant : Un désinfectant a pour but de tuer, détruire, attaquer ou inactiver tout micro-organisme sur des surfaces ou milieux contaminés. Les désinfectants ont un large spectre et leur activité dépend de leur caractère bactéricide, virucide ou fongicide.

Ce qu’il faut retenir c’est qu’un détergent n’a pas vocation à éliminer bactéries, champignons et virus et qu’inversement, un désinfectant n’aura aucune action nettoyante sur les salissures puisqu’il a uniquement une action  bactéricide, sporicide, virucide, fongicide et/ou antiseptiques.

Afin de bien nettoyer une surface, il est recommandé d’utiliser 2 produits ou une solution « toute-en-un » combinant à la fois détergent et désinfectant.

Etape 2 :

Choisir un produit de désinfection limitant à la fois le risque épidémique mais aussi le risque d’exposition involontaire des personnes accueillies dans votre structure à des substances chimiques préoccupantes.

Pour vous aider à bien choisir, nous vous invitons à lire cette fiche de recommandations sur les produits de désinfection co-réalisée par l’ARS Nouvelle-Aquitaine, ALICSE et Cpias.

Initialement à destination des EAJE (Établissement Accueillant des Jeunes Enfants) , les informations comprises dans ce document sont également adaptées aux structure de musiques actuelles (ERP et autres). Vous trouverez à la fin de ce document une liste de critères permettant de vérifier la limitation du risque d’exposition chimique des personnes aux produits :

  • produit agréé contact alimentaire
  • certifié selon les référentiels « ecodétergent »
  • a base uniquement d’un ou plusieurs des biocides suivants : éthanol, peroxyde s’hydrogène, acide peracétique, acide lactique
  • a usage professionnel avec une Fiche de Données de Sécurité (FDS) disponible

Vous souhaitez en savoir plus sur les questions de santé environnementale ou vous avez identifié des enjeux autour de ce sujet dans votre structure, n’hésitez pas à échanger avec Malika

Sources :

[SAUVER LA MUSIQUE] TPLM met en avant 10 priorités pour la filière musicale

En 2020, la musique va perdre 4,5 Mds€ sur les 10,2 Mds€ qu’elle devait générer : le spectacle vivant est le plus durement touché avec des effets en cascade sur l’ensemble de la chaine de valeur, de la diffusion à la création en passant par la production et l’édition musicale. L’interdépendance est l’essence même de notre filière. Et parce qu’il est encore temps de protéger les créateurs, de soutenir les structures et les entreprises qui les accompagnent, de sauver les 257 000 emplois qui font vivre la musique et de se battre pour que la diversité reste la priorité de tous, TPLM formule 10 propositions aux pouvoir publics.

RÉPONDRE À L’URGENCE DE LA CRISE

1 – Apporter davantage de clarté et d’anticipation dans les conditions de réouverture des salles de spectacle et d’autorisation des festivals, afin de répondre au besoin de visibilité de la filière musicale.
• Élaborer des aides publiques spécifiques pour compenser les surcoûts et les pertes en revenu liés aux mesures sanitaires qui seront imposées aux salles et aux manifestations.

2 – Mettre en place un accompagnement social et fiscal adapté à l’ampleur de la crise.
• Préciser le contenu des « quatre mois sans charges pour les artistes-auteurs » annoncés par le chef de l’État.
• Prolonger d’au moins 18 mois le dispositif d’activité partielle pour les entreprises de la musique.
• Faire jouer pleinement à l’assurance-chômage des intermittents du spectacle son rôle de filet de sécurité.
• Prendre des mesures vouées à préserver la trésorerie des entreprises, notamment en renforçant le crédit d’impôt phonographique (CIPP) et le crédit d’impôt pour le spectacle vivant (CISV), et en mettant en place un crédit d’impôt pour les éditeurs de musique.
• Défendre une TVA à 5,5 % sur les CD et les vinyles.

3 – Obtenir que les aides et subventions soient instruites, votées, validées et versées le plus rapidement possible, indépendamment de la réalisation ou non des actions aidées, et que la clause « de service fait » soit effectivement levée.

4 – Reconduire en 2021 la mesure permettant aux organismes de gestion collective (OGC) de consacrer une partie des « 25 % » de la copie privée à des mesures d’urgence.

5 – Ouvrir des discussions entre représentants des bailleurs et représentants des salles de spectacle sur les loyers correspondant tant à la période d’interdiction d’ouverture qu’à la période de réouverture en mode dégradé.

RECONSTRUIRE LA FILIÈRE

6 – Organiser un « Valois de la musique ».
• Bâtir avec l’État et les collectivités locales une véritable trajectoire pluriannuelle de relance de la filière, dotée de moyens correspondant à l’ampleur de la destruction de valeur à l’œuvre depuis la mi-mars.
• Créer un pacte d’investissement public en faveur de la création à la mesure de la place de ce secteur dans l’économie française.

7 – Faire bénéficier le Centre National de la Musique de ressource fiscale nouvelle, significative et pérenne (TOCE, GAFAN, etc.) dans le prolongement de l’annonce faite par le chef de l’Etat d’un abondement de 50 millions d’euros pour le CNM. Compte tenu de la destruction de valeur que subit la filière, l’établissement public a besoin de moyens adaptés à ses missions et à la relance. La fragilité du CNM est aggravée par le fait que son financement actuel repose en majeure partie sur la taxe fiscale sur les spectacles de variétés, dont le produit sera quasiment nul en 2020. Face à une telle situation, le CNM est dans l’incapacité de soutenir durablement la filière musicale.

8 – Transposer dès que possible les trois directives adoptées à Bruxelles l’année dernière (droit d’auteur, câble-satellite et services de médias audiovisuels) et qui posent notamment les bases d’une plus juste rémunération de tous les acteurs de la création au titre de l’activité des Gafas, singulièrement de YouTube.

9 – Exhorter radios, télévisions, plateformes et lieux de diffusion de musique lorsqu’ils rouvriront, à diffuser et programmer un maximum de titres de production française.
• Demander en outre aux pouvoirs publics, en particulier au Conseil supérieur de l’audiovisuel, de défendre avec force les quotas radio, qui s’avèrent encore plus vitaux en période de crise.

10 – Prendre des mesures de soutien à la demande de biens culturels produits en France.
• Conforter le programme de commande publique annoncé par le chef de l’État.
• Réorienter le Pass Culture vers les arts vivants et les productions locales.
• Acheter massivement des instruments de musique pour concrétiser l’objectif d’un orchestre dans chaque école.
• Conforter l’audiovisuel public, partenaire indispensable de la filière musicale.

ÉTUDE D’IMPACT DU COVID-19 SUR LA FILIÈRE MUSICALE :
4,5 MILLIARDS D’EUROS DE PERTES : LA DIVERSITÉ CULTURELLE FRAGILISÉE

Cette étude, réalisée par EY à la demande de l’association Tous Pour La Musique, répond aux objectifs suivants :

• Fournir une évaluation globale, et par marché, des pertes de la filière musicale sur l’année 2020 suite à la crise sanitaire et économique du C-19, en termes de perte de chiffres d’affaires, par rapport aux revenus prévisionnels qui auraient été ceux de la filière musicale en l’absence de C-19 en 2020 ;

• Proposer des éclairages qualitatifs sur les impacts artistiques, culturels, sociaux et territoriaux, au-delà des pertes économiques, afin de construire un narratif partagé des enjeux communs de la filière musicale.

Consulter l’étude EY

Droits culturels et pratiques en amateur : exigence éthique, ambition démocratique

Le CESER a adopté le 23 janvier 2020 le rapport « Droits culturels et pratiques en amateur : exigence éthique, ambition démocratique. Pour une transition culturelle de l’action publique en Nouvelle-Aquitaine » présenté par la commission « Vie sociale, culture et citoyenneté ».

Le CESER de Nouvelle-Aquitaine a souhaité aborder les pratiques en amateur comprises dans leur sens large tel que défini par l’UNESCO. Ces pratiques culturelles en amateur (dont les pratiques artistiques) intéressent une large partie de la population, mais restent, pour l’essentiel, assez mal reconnues dans les politiques publiques.

L’analyse des pratiques en amateur réalisée par le CESER révèle qu’elles ne sont pas uniformément ou également réparties dans la société, selon l’origine sociale, le niveau de diplôme ou de revenu. La participation effective ou active à la vie culturelle implique un minutieux travail d’accompagnement, de médiation et d’éducation populaire, au plus près des personnes et des territoires, afin de mettre celles-ci en capacité de s’exprimer, de créer, de partager leurs imaginaires…

Le CESER propose de réinterroger le sens et la portée des politiques culturelles en région, et ainsi contribuer à une transition culturelle de l’action publique en Nouvelle-Aquitaine.

Éric ROUX, représentant du RIM au CESER et rapporteur de ce dossier « Il ne s’agit pas simplement de nourrir le champ étroit d’une politique culturelle définie comme secteur d’intervention. Il s’agit plus fondamentalement d’irriguer les politiques régionales à l’éclairage des droits culturels des personnes. »

Lire la note de lecture

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Spectateurs et producteurs de spectacles pris en otage par le distributeur FNAC/France Billet

Communiqué de presse du SMA & du PRODISS

Crise COVID-19 :
Spectateurs et producteurs de spectacles pris en otage
par le distributeur FNAC/France Billet

Le PRODISS, 1er syndicat national du spectacle vivant privé représentant les producteurs de spectacles, les festivals et les salles de spectacles en France, et le SMA, syndicat de la filière des musiques actuelles représentant 450 entreprises parmi lesquelles des salles de concerts (dont les SMAC), des festivals, des producteurs de spectacles, des labels, des radios et des centres de formation, entendent alerter le public sur le comportement de FNAC/France Billet, distributeur de billets de spectacles, et son impact sur la confiance des spectateurs.

Lorsque des adhérents du PRODISS et du SMA confient la distribution de leurs billets à FNAC/France Billet, ils confient de ce fait leurs relations avec les spectateurs. Suite aux annulations de spectacles en raison de la crise COVID-19, FNAC/France Billet a pris unilatéralement des décisions qui fragilisent la relation de confiance entre les organisateurs de spectacles et le public.

Dès le début de la crise, il convenait que FNAC/France Billet rembourse rapidement les spectateurs qui en faisaient la demande. Les organisateurs de spectacles ont, bien évidemment, enjoint à FNAC/France Billet de procéder à ces remboursements afin de préserver le pouvoir d’achat déjà fragilisé des spectateurs qui sont le coeur du spectacle.

Si les autres distributeurs de billetterie ont rapidement démarré ces remboursements, FNAC/France Billet a d’abord évoqué des impossibilités techniques, opérationnelles, tout en se défaussant en transmettant les coordonnées des producteurs aux spectateurs mécontents, parfois dans des situations financières personnelles délicates.

Après avoir finalement reconnu que sa stratégie était de ne lancer les remboursements qu’à la réouverture des magasins à la mi-mai, FNAC/France Billet s’est mise volontairement en situation de ne pas traiter les questions et réclamations des spectateurs, au détriment de l’image des entrepreneurs de spectacles et des artistes. Dans le même temps, FNAC/France Billet indiquait de manière mensongère sur sa plateforme annulation.francebillet.com qu’elle était en attente d’informations des producteurs, et que ce retard était indépendant de sa volonté.

Après de multiples engagements non tenus, les premiers remboursements ne sont intervenus que la deuxième semaine de juin sur les manifestations annulées et n’ont toujours pas véritablement démarré en ce qui concerne les manifestations reportées. Pourtant nous sommes plus de quatre mois après les premières annulations !

Le PRODISS, le SMA et leurs adhérents entendent donc mettre en lumière le comportement de FNAC/France Billet au cours des derniers mois. FNAC/France Billet agit de manière solitaire et non solidaire. Ce faisant, FNAC/France Billet met surtout en péril la continuité du monde du spectacle en traitant anormalement les porteurs de billets qui sont les spectateurs d’hier et de demain, les publics des artistes que nous produisons, la raison d’être de notre métier.

Face à l’inertie de certains distributeurs de billets comme FNAC/France Billet, le PRODISS et le SMA encouragent les spectateurs à exiger sans délai leur remboursement pour les spectacles annulés des distributeurs auprès desquels ils ont acquis leurs billets.

Communiqué de presse à consulter ici

Contact presse :
Aurélie Hannedouche / SMA – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75