Congrès du SMA

Comme chaque année, le SMA – Syndicat des Musiques Actuelles organise son Congrès annuel à la rentrée.

En 2025, c’est au 106 à Rouen que le syndicat posera ses bagages du 15 au 17 septembre, en partenariat avec le réseau NORMA et le 106.

Lors de cet évènement qui réunira l’ensemble des adhérents, ces retrouvailles seront l’occasion de dresser un bilan de l’année lors de temps de plénières et d’échanger ensemble autour de différents sujets d’actualité à travers des ateliers qui auront pour thème la lutte contre les discriminations et les inégalités, la défense des libertés associatives, les engagements RSE, la lutte contre les VHSS, les enjeux de l’intelligence artificielle, la formation professionnelle, la préparation des élections municipales, les programmes d’aides du CNM, l’actualité sociale etc.

Partenaires institutionnel·les et professionnel·les et presse sont par ailleurs convié·es pour le grand débat le 17 septembre.

[RENCONTRE] Congrès du SMA

Le prochain Congrès du Syndicat des Musiques Actuelles se tiendra les 10 et 11 septembre à La Carène (Brest). Et comme d’habitude, nous y serons ! Venez nous y retrouver !

Plus d’infos : https://www.sma-syndicat.org/

[RENCONTRE] Congrès du SMA

Comme chaque année, le SMA – Syndicat des Musiques Actuelles organise son Congrès annuel à la rentrée.

En 2024, c’est à La Carène à Brest, que le syndicat posera ses bagages les 10 et 11 septembre, en partenariat avec le réseau Supermab et La Carène.

Lors de cet évènement qui réunira l’ensemble des adhérents, ces retrouvailles seront l’occasion de dresser un bilan de l’année lors de temps de plénières et d’échanger ensemble autour de différents sujets d’actualité à travers des ateliers qui auront pour thème l’avenir des salles labellisées SMAC, l’impact de la mobilité des publics, l’adaptation au changement climatique, l’impact des festivals sur la biodiversité, l’égalité professionnelle, la prévention des addictions en milieu professionnel, les actions pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles en festival, la formation professionnelle, les programmes d’aides du CNM, l’actualité sociale etc.

Partenaires institutionnel·les et professionnel·les et presse sont par ailleurs convié·es pour le grand débat le 11 septembre.

[SMA] Pour des festivals indépendants

Plaidoyer

Pour des festivals indépendants

Après un an de campagne ‘Vous n’êtes pas là par hasard’ et de nombreuses tables rondes proposées pour décrypter, analyser et embrasser largement toutes les dimensions des enjeux auxquels font face les festivals indépendants, l’heure est au bilan et ce plaidoyer du SMA dresse les constats, à travers de nouvelles données chiffrées sur les festivals adhérents du SMA.

Dans cette lignée, le plaidoyer présente également les préconisations du SMA pour préserver la diversité dans l’écosystème des festivals, lutter contre l’uniformisation des évènements et soutenir un modèle garant de l’exception culturelle française, de la cohésion sociale, de l’intérêt général, de l’ancrage territorial.

RIM SMA Plaidoyer pour des festivals indépendants
RIM SMA Plaidoyer pour des festivals indépendants

[COMMUNIQUÉ] Déploiement du pass sanitaire : le Gouvernement ne doit pas transférer sa responsabilité aux employeurs des musiques actuelles

Le 23 juillet 2021

Dès l’annonce de la mise en place du pass sanitaire, le 29 avril dernier, nos organisations, représentant les festivals et salles de musiques actuelles, ont exprimé leur incompréhension, face à une mesure qui n’avait pas été mise en débat lors des réunions de concertation, et leurs réserves, quant aux conséquences d’un dispositif qui posait de nombreux problèmes, tant déontologiques que juridiques, tant logistiques qu’économiques.
L’abaissement de la jauge « d’exigibilité » du pass sanitaire de 1 000 à 50 personnes le 12 juillet, avec une mise en application 10 jours plus tard, n’a fait que renforcer ce sentiment, le transformant souvent en colère, de la part d’organisateur·trice·s professionnel·le·s qui avaient adapté leur événement et qui ont ainsi vu leurs efforts réduits à néant.

En tant que professionnel·le·s des musiques actuelles, il ne nous appartient évidemment pas de juger de la stratégie sanitaire du Gouvernement.

Néanmoins, nous estimons avoir toute légitimité à nous exprimer sur la responsabilité que ce projet de loi souhaite faire peser sur les employeurs que nous sommes.
En effet, de quel droit devrions-nous juger les choix des salarié·e·s : permanent·e·s, intermittent·e·s, artistes, technicien·ne·s, mais aussi possiblement des bénévoles avec lesquel·le·s nous travaillons quotidiennement ? Et plus grave, pourquoi devrait-il être de notre ressort de sanctionner parmi ces personnes celles qui refuseraient de se soumettre à ce pass sanitaire, qui deviendra vite un pass vaccinal, dès lors que les tests seraient rendus payants à compter de l’automne ?

Nous dénonçons, encore une fois, l’absence de concertation avec notre secteur nous mettant au pied du mur pour assumer ces obligations, lourdes d’un point de vue logistique et posant de nombreuses questions éthiques.
Nous pointons aussi l’iniquité de traitement avec d’autres secteurs d’activité qui ont pu bénéficier d’un laps de temps supplémentaire pour s’y conformer, ou d’un énième passe-droit.
Nous souhaitons également souligner le coût de la mise en place de ces mesures qui induisent un contrôle nouveau et donc des personnels et une logistique supplémentaire pour les ERP.
Enfin, nous redisons que la mise en place du pass sanitaire a un effet conséquent sur la fréquentation des concerts et festivals que nous proposons. En effet, les personnes semblent refuser une énième contrainte après ces 16 mois de pandémie et, puisque la grande majorité d’entre elles n’a pas encore reçu ses deux doses de vaccin, elles refusent de se soumettre à des tests nasopharyngés. De ce fait, la fréquentation de nos évènements est en baisse drastique, en aucun cas nous ne pouvons parler de réelle reprise.

Par conséquent, nous demandons à ce que l’Etat vérifie lui-même le parcours sanitaire des professionnel·le·s concerné·e·s par le pass sanitaire.
Nous demandons aussi à ce que, dès lors que le pass sanitaire est exigé, les jauges intérieures comme extérieures puissent repasser à 100%.
Nous demandons encore à ce que les effets causés par ce déploiement soient intégralement pris en charge financièrement.
Nous demandons à ce que le gouvernement mette en place un plan de communication adapté auprès du grand public, pour que la pédagogie de cette mesure ne soit pas assurée par les organisateur·trice·s de spectacle.
Nous demandons à ce que le pass sanitaire relève d’une obligation de moyens et non de résultat.
Enfin, comme l’a laissé entendre le Premier ministre lors de son allocution de mercredi concernant les hôtels, cafés et restaurants, nous demandons que le contrôle de l’identité des publics reste de la responsabilité des personnes assermentées et ne soit pas reporté sur nos personnels ou nos prestataires.

Notre objectif commun doit bien sûr être de sortir durablement de cette pandémie, mais nous refusons que le Gouvernement transfère la responsabilité d’une obligation vaccinale masquée sur les entreprises que nous représentons.

Contacts presse :
FEDELIMA / Benjamin Fraigneau – benjamin.fraigneau@fedelima.org – 07 82 83 59 39
SMA / Aurélie Hannedouche – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75