Le « ROCKSANE », espace de Musiques Actuelles conventionné basé à Bergerac en Dordogne, est un lieu adapté à la promotion et au développement de ces musiques. Dans le cadre de son conventionnement auprès des différents partenaires publics (DRAC Nouvelle Aquitaine, Région Nouvelle-Aquitaine, Département de la Dordogne, Communauté d’Agglomération Bergeracoise), l’association Overlook porte un projet qui se définit en cinq volets d’intervention : la diffusion, l’accompagnement d’artistes, le soutien à la création, l’action culturelle et la transmission.
Dans le cadre du départ du salarié en charge de la communication (mi-temps), ses missions ainsi que celles liées à l’action culturelle qui étaient jusqu’à maintenant assurées par un salarié mis à disposition par la Communauté d’Agglomération (mi-temps) se voient réaffectées sur un même poste au sein de l’équipe.
DESCRIPTION GÉNÉRALE DU POSTE
Sous la responsabilité du Conseil d’administration, du directeur du Rocksane et en bonne intelligence avec l’équipe, le.la salarié.e se verra confier deux missions principales relevant de la communication et de l’action culturelle dans le projet du Rocksane développé par l’association Overlook.
ACTION CULTURELLE
· Élaborer et rédiger un projet annuel global en lien avec les partenaires publics (DRAC, Région, Département, Communauté d’Agglomération) et les acteurs du territoire (établissements scolaires, pénitentiaires, médico-sociaux et associations)
· Participer à l’élaboration du budget annuel et par action développée
· Veiller activement à la recherche de financements (dispositifs ponctuels, financements reconduits)
· Élaborer une programmation artistique pluridisciplinaire en adéquation avec le projet
· Mettre en œuvre des réunions de travail avec les partenaires publics et acteurs locaux
· Etre en recherche de nouveaux partenariats dans le grand bergeracois
· Participer avec l’équipe à la vie du lieu et à l’organisation d’événements ponctuels
COMMUNICATION
· Concevoir et coordonner la réalisation et la rédaction des supports de communication
· Réaliser et développer la promotion des activités du Rocksane sur les réseaux sociaux
· Développer et gérer le site internet (sous WordPress) ainsi qu’assurer sa maintenance
· Définir et appliquer le plan de diffusion des supports de communication (flyers, affiches de la programmation trimestrielle et grandes affiches d’artistes à coller)
· Assurer les relations avec la presse et les médias (radios, communiqués, partenariats,…)
· Veiller au respect des obligations légales (protection des données,…)
FORMATION ET EXPÉRIENCE
· Diplômé.e d’un bac +2 minimum en médiation culturelle et/ou communication
· Expérience similaire sur même poste souhaitée
· Expérience dans la méthodologie de projet
· Expérience de la suite Adobe (Photoshop, Indesign, Illustrator) ou équivalent
· Connaissance sur Adobe Premiere Pro ou équivalent
· Expérience de la conception web WordPress
· Maîtrise de logiciel de traitement de texte et de tableur
· Permis B et véhicule
SAVOIR-ÊTRE
· Intérêt pour la culture et plus particulièrement la musique
· Aisance rédactionnelle et relationnelle
· Sens du contact, de l’organisation et du travail en équipe
· Dynamique et autonome
CADRE D’EMPLOI
· Type de contrat: Contrat à Durée Indéterminée
· Poste à pourvoir à partir du mois de septembre 2020
· Temps de travail : temps plein (35h annualisées)
· Niveau de rémunération : Groupe B de la Convention Collective de l’Animation
indice 255, pour un montant mensuel brut de 1611.6 € (hors reconstitution de carrière conventionnelle)
· 5 semaines de congés payés + temps de récupération des heures supplémentaires
· Période d’essai : 1 mois, renouvelable une fois
· Lieu de travail : bureaux du Rocksane, Bergerac
· Date limite d’envoi des candidatures : 30/04/20
CANDIDATURES
(Lettre de motivation et CV à l’attention du président Monsieur Pascal Pau)
Le dispositif Drastic on Plastic officiellement lancé en France
Officiellement lancé lors des BIS, les Biennales Internationales du Spectacle, le 22 janvier 2020. Le guide et le site internet drastic-on-plastic.front été dévoilés. Drastic on Plastic est un dispositif qui vise à accompagner les festivals français vers la réduction et la suppression du plastique jetable dans la production de leur événement, ceci dans une démarche collective et de mise en commun des pratiques à l’échelle nationale. Ce dispositif, inspiré de l’initiative lancée aux Royaume-Uni en 2018 par l’AIF (Association of Independent Festivals) et la RAW Foundation, est porté en France par le collectif R2D2.
+ de 60 festivals déjà engagés
Plus de 60 festivals français ont d’ores et déjà signé la charte et le dispositif reste ouvert à tous les festivals qui le souhaitent, quelle que soit leur taille, leur configuration ou leur avancement dans la démarche zéro plastique : Panoramas, Festival Inglorious, Scènes de Rue, Be Bop, Marsatac, Château Perché… Côté Nouvelle-Aquitaine, 16 festivals ont signé la charte et initient une première phase d’accompagnement par le RIM : Bordeaux Open Air et Slowfest ont été les premiers signataires, rapidement suivis de So Good Festival, Coconut Festival, Musiques Métisses, Free Music Festival, Blues Passion, Stéréoparc, Musicalarue, Medoc Sun Ska, Invasion de Lucanes, Hoop Festival, Notes en Vert, Festival des Ploucs, Chantons sous les Pins, Little Festival.
Bordeaux Open Air
Depuis 2016 l’équipe du Bordeaux Open Air travaille à proposer des événements gratuits autour de la musique électronique, et participe grandement à l’animation musicale de la ville. Des open air ouverts et accessibles à tous, avec pour chaque édition un focus sur une ville étrangère et un artiste ambassadeur qui invite le reste du line-up (New York, Munich, Budapest, Sao Paulo, Johannesburg, Melbourne…). L’occasion de découvrir des artistes internationaux et faire la fête en plein air gratuitement ! Camille et Gaston ont pour l’occasion répondu à quelques questions.
Slowfest
L’équipe du Slowfest expérimente de nouveaux modes plus écologiques et moins énergivores de création et de diffusion des musiques actuelles : concerts sans amplification ou sur sono solaire, tournées d’artistes à vélo, micro-festival en autonomie énergétique… Le collectif regroupe une vingtaine de membres, artistes, techniciens du spectacle et des énergies renouvelables, amateurs de bon son et de « low-tech », et ensemble ils proposent une multitude d’évènements énergétiquement autonomes, de leur Caravane des Possibles (festival itinérant à vélo) à leurs Full Moon Sessions et Slowfest annuel. Festivaliers en quête de formules plus durables, ces rassemblements sont pour vous !
Avant de rejoindre le dispositif Drastic on Plastic, qu’avez-vous déjà mis en place (ou tenté) sur vos évènements pour les rendre plus respectueux de l’environnement ?
Bordeaux Open Air : Depuis la création du festival, nous tendons à mettre en place plusieurs actions afin de réduire notre impact écologique : location de gobelets génériques, utilisation de toilettes sèches, tri & valorisation de nos déchets, distribution gratuite de cendriers de poche à notre public, mise à disposition de point d’eau potable… Depuis la saison dernière (2019) nous sommes devenus un festival zéro déchets dans le sens où nous n’en produisons plus aucun grâce à l’utilisation de fûts pour toutes nos boissons (bière, vin, limonade, citronnade), distribution de gourdes à nos artistes, réutilisation de nos signalétiques passées… Chaque année, nous choisissons un point à améliorer et nous cherchons des solutions, le prochain : la consommation énergétiques de nos véhicules.
Slowfest : Nous avons toujours été très engagés dans la démarche de réduction des déchets et de l’utilisation 0 du plastique. Depuis les débuts, lors de nos événements nous essayons toujours de trouver des solutions pour ne pas utiliser de plastique. Nous communiquons systématiquement en amont de nos événements aux artistes d’apporter leurs propres gourdes afin d’éviter l’usage de bouteilles en plastique. Pour éliminer totalement l’usage de bouteilles à usage unique, nous projetons très prochainement d’investir dans des gourdes en métal pour le premier cercle des membres de l’association. Lors des repas organisés pendant nos événements, nous privilégions la vaisselle lavable ou alors compostable et privilégions d’employer un traiteur local qui travaille en collaboration avec les acteurs de son territoire.
Qu’est ce qui vous a poussé à rejoindre le projet DoP ?
BOA : Beaucoup de points du projet DoP sont déjà acquis par notre festival mais nous souhaiterions aller plus loin et surtout donner l’exemple à d’autres qui pensent peut être que cela ne les concerne pas ou rendra leur organisation plus difficile. Nous sommes aujourd’hui fiers d’être identifiés parmi les premiers signataires et ainsi pouvoir répondre aux questions que se posent nos homologues.
S : Rejoindre l’initiative afin d’éliminer totalement l’utilisation du plastique est parue une évidence pour tous les membres de l’association puis la réduction des déchets et l’utilisation 0 du plastique figuraient déjà dans nos priorités.
Projetez-vous à terme de dépasser ces engagements ? Si oui, comment ?
BOA : Oui bien sur, DoP porte sur l’usage du plastique que nous régulons déjà énormément. Notre objectif est de l’arrêter totalement mais notre vision va également plus loin et nous pensons maintenant à d’autres sujet comme notre empreinte carbone.
S : Bien entendu. Par exemple nous participons à des événements de nettoyage avec des associations comme Surfrider Foundation ou les Marcheurs-cueilleurs.
Pensez-vous que la programmation a un impact réel sur l’environnement ?
BOA : Je pense que ce sont plutôt les artistes & les festivals en eux-mêmes qui ont un impact sur l’environnement. Aujourd’hui les artistes sont de plus en plus nombreux à accepter les changements de catering / accueil ou même à les demander d’eux même. Certains réfléchissent à l’utilisation d’énergies vertes pour leur tournée et les festivals eux-même travaillent sur ces sujets en mutualisant leurs compétences.
S : Ce qui pèse le plus dans l’empreinte carbone d’un événement ce sont les émissions générées par le transport du public. En développant des événements qui ciblent principalement le public (et les artistes) locaux, on réduit directement les émissions générées. La question de la capacité d’accueil de l’événement est également centrale : plus on déplace de monde, plus on émet de CO² !
Quelle est votre chanson ou morceau écolo/vert/organique préféré?
BOA : Comme je n’arrive pas à choisir, je vais rester dans le thème évoqué au-dessus et vous citer un groupe qui a toujours été sensible à l’environnement : Massive Attack
S : Le Slowfest Orchestra bien sûr !
Le label bordelais Miaou Records et l’association Wild du Hoop’ Festival s’associent pour créer et proposer un nouveau projet dans la capitale girondine : l’événement MIAHOOP’ !
Après deux ans de collaboration…
Il était temps de donner naissance à leur enfant commun : le Miahoop’, nouvelle occasion de promouvoir les projets et actions respectives du label et du festival, à travers une programmation pluridisciplinaire originale : concerts, dj-set, performance de danse, expositions… L’objectif du Miahoop’ est donc de rassembler deux structures différentes dans la co-création d’un rendez-vous annuel, et ainsi pérenniser ce partenariat artistique sur le long terme. L’union fait la force, d’autant plus quand les individus partagent les mêmes convictions !
Quoi de mieux pouvait s’opérer qu’un rapprochement entre ces deux entités ? Quand à Bordeaux Miaou Records accompagne des groupes émergents aux univers variés (Art Melody, Ua Tea, So Lune, Newton Colours, Titouan) et cherche à développer diverses actions de sensibilisation (soirées, débat, ateliers jeune public, etc) ; en Périgord le Hoop’ Festival en est le reflet sur le plan évènementiel : musiques actuelles, performances artistiques, animations et ateliers participatif ou jeune public… Deux structures qui semblent se retrouver sur ces trois axes : fédérer, concevoir et coopérer.
Deux projets complémentaires
Les deux associations, portées depuis 2015 par deux jeunes entrepreneuses et aux cœurs de métier complémentaires (organisation d’un festival pour le Hoop, production phonographique pour Miaou Records), se rassemblent autour de valeurs fortes et d’un programme de collaboration intense ! Leur but ? Soutenir et valoriser l’art et les musiques actuelles indépendantes à travers la création de différentes actions culturelles en Nouvelle-Aquitaine, dans une approche participative, locale et responsable.
Diverses collaborations sont ainsi déjà prévues pour les 2 prochaines années : ateliers de médiation culturelle, échanges de programmation, d’invitations, collaboration sur des événements, interviews thématiques (notamment pour la série de webdocus Face B par l’équipe de Miaou)… Cette intensification du lien entre les 2 projets permettra de développer l’événementiel des deux associations, de valoriser leurs actions et d’ainsi élargir leur rayonnement !
Restez informés en suivant les réseaux du Hoop’ et de Miaou, et retrouvez-les en avril à la Hoopette du 3 avril et à Pile de Drôles le 17 !
Dotée de 30 000 €, la 5e édition du Prix IFCIC – Entreprendre dans la culture distinguera des entreprises ou associations ayant développé, dans le secteur culturel, un modèle économique ou une forme d’organisation « remarquable, innovante, originale, responsable et/ou durable ».
PRIX IFCIC ENTREPRENDRE DANS LA CULTURE
Vous êtes entrepreneur(e) dans le secteur culturel ou les industries créatives ?
Vous avez développé une initiative remarquable ?
Présentez votre candidature au cinquième prix IFCIC Entreprendre dans la culture, attribué par l’IFCIC et le ministère de la Culture (direction générale des médias et des industries culturelles) dans le cadre du forum éponyme, organisé à Paris du 13 au 15 mai 2020 (remise du prix la semaine précédant l’ouverture du forum).
Le prix IFCIC Entreprendre dans la culture récompense des entreprises ou associations ayant développé, dans le secteur culturel, un modèle économique ou une forme d’organisation remarquable, innovante, originale, responsable et/ou durable. Son ambition est de mettre en valeur les démarches entrepreneuriales créatives d’acteurs du secteur culturel et de soutenir et d’amplifier ces initiatives.
Doté au total de 30 000 €, le prix distingue une promotion d’entreprises ou associations culturelles (maximum 5). Les lauréats bénéficient, en plus de la dotation du prix, d’un suivi personnalisé de l’IFCIC sur les questions de financement ainsi que de l’expertise – et du réseau – du ministère de la Culture.
Date limite de candidature : 19 mars 2020
Plus d’infos ici.
L’IRMA s’associe à l’EMIC, centre de formation reconnu, pour proposer une formation certifiante de 140 heures « Entreprendre et gérer une production phonographique ». Cette formation est éligible au Compte Personnel de Formation (CPF).
Durée : 20 jours (140 heures)
Dates : 6 – 10 avril 2020 : 1 semaine intensive
Du 17 avril au 26 juin : 10 semaines avec une moyenne de 1 ou 2 jours par semaine (détails ci-dessous)
Infos et inscriptions ici
certification.irma@emicparis.com
ou par téléphone : 09 52 48 55 35
Un nouvel appel à projets est lancé pour créer jusqu’à 20 nouveaux doubles postes « recherche et développement » en 2020. Il s’agit de renforcer à titre expérimental les capacités d’action des associations dans la recherche notamment à travers des partenariats avec les organisations d’enseignement supérieur et de recherche. La moitié de ces postes seront octroyés aux associations de jeunesse et d’éducation populaire (agrément JEP) et l’autre moitié à d’autres associations. La date limite de réponse est fixée au 24 avril 2020.
Cet appel à projets fait suite à celui de 2019, au cours duquel 10 associations avaient été retenues pour bénéficier à titre expérimental d’un poste « Fonjep Recherche ». En juin 2018, le Mouvement associatif a remis au Premier ministre un rapport portant 59 propositions « Pour une politique de vie associative ambitieuse et le développement d’une société de l’engagement ». En particulier, la mesure 11 reprenait la proposition du Livre blanc, demandant l’instauration de postes « Fonjep Recherche ».
En 2019, 52 associations avaient répondu à l’appel à projets, dont 42 associations de jeunesse et d’éducation populaire. 10 associations avaient été retenues par le comité de pilotage qui réunissait : le Cnajep, le Mouvement associatif, l’Injep, la Djepva, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’Inra, Aliss, l’Inserm, l’Inra, l’Ifremer et le Fonjep. Elles bénéficient chacune de deux postes Fonjep R et D, soit 15 326 euros pour une durée de 3 ans renouvelables.
+ d’infos
Le fameux Cabinet Musical du Docteur Larsene, salle de concert, école de musique et de danse, et véritable fourmilière associative qu’on ne présente plus à Bègles, présente son nouvel événement « Fais pas Genre » le samedi 21 mars à partir de 16h à la salle Delteil.
» Osons ! Osons faire de la musique déjà ! Osons nous mettre en groupe ! Osons féminiser les musiques actuelles ! «
Larsene propose ainsi un temps de rencontres entre musicien.ne.s et musicophiles autour d’une scène ouverte, d’échanges autour de la place de femme dans les musiques actuelles, et de concerts R’n’B & punk pour clôturer la soirée!
Cette journée sera l’occasion, à travers le parcours de professionnelles de la musique, musiciennes, techniciennes, manageuses, etc… d’échanger tous ensemble autour de ce thème. Animée par l’association Medusyne et par Larsene, chacun.e pourra exprimer ses idées, opinions et proposer des alternatives pour faire bouger les choses ! Une journée riche d’échanges suivi d’une programmation féminine avec avec le groupe CamionPute (punk rock routier) et Lisa BNDY (trap/soul/r’n’b)
Juste avant, une scène ouverte musicale ouverte aux solos, duos ou trios de tout style, tous âges… Une priorité sera donnée aux formations, ayant dans leur composition, au moins une musicienne/femme.
Programme de la journée :
- 16h – 18h : Speed Meeting Musical
Informations & Inscriptions : https://tinyurl.com/sm9hs5y
Les participants au Speed Meeting Musical pourront bénéficier d’une entrée et d’une conso gratuite pour la suite de la soirée à compter de 18h.
- 18h – 19h30 : Temps d’échange, rencontres, témoignages autour de la place des femmes dans les musiques actuelles. Animé par l’association Medusyne.
- 19h30 – 20h : Quizz Musical 100% Féminin
- 20h à 21h30 : Scène Ouverte
Informations & Inscriptions : https://tinyurl.com/s3rkhuh
- 21h30 à 22h15 : Lisa Bndy (trap/soul/r’n’b)
- 22h30 à 23h30 : CamionPute (punk raillot’/ garage / rock de casse)
Buvette & restauration sur place. Speed Meeting Musical + temps de rencontre (16h à 19h30) : gratuit. A partir de 19h30 : 5€ et gratuit pour les adhérents. Évènement Facebook
Le Confort Moderne en partenariat avec AGI-SON, le RIM et Earcare Développement, organise une session de moulages groupés pour des protecteurs auditifs sur mesure avec filtres acoustiques pour musiciens.
Cette démarche, à l’initiative d’AGI-SON, est proposée dans toute la France et a pour but d’offrir des moyens de protection adaptés aux pratiques musicales avec des conseils de prévention et d’utilisation associés, à des tarifs négociés : 89 € TTC la paire de bouchons moulés (au lieu de 175 € prix tarif individuel).
Ces protecteurs auditifs sont réalisés en silicone souple et munis de filtres spécifiques pour la pratique et l’écoute de la musique, disponibles en 6 niveaux d’atténuation (au choix parmi -10, -15, -17, -20, -26 et -27 dB).
— INSCRIPTIONS —
Jeudi 19 mars / 14h – 18h
📍Le Confort Moderne
Art – Musique – Fanzine – Éducation – Recherche
185 rue du Faubourg du Pont-Neuf, 86000 Poitiers
La Région Nouvelle-Aquitaine, la DRAC Nouvelle-Aquitaine, le Centre national de la musique et le Réseau des Indépendants de la Musique (RIM), ont signé le troisième contrat de filière (2020-2023) en faveur des musiques actuelles et des variétés en région Nouvelle-Aquitaine.
Le Contrat de filière, espace de dialogue et d’innovation, vise à répondre aux problématiques des acteurs du secteur des musiques actuelles et des variétés de Nouvelle-Aquitaine.
Au sein du contrat de filière, le fonds créatif, abondé par l’État, la Région Nouvelle-Aquitaine et le CNM (Centre national de la Musique), coordonné par le RIM (Réseau des Indépendants de la Musique) permet de lancer des appels à projets expérimentaux co-construits avec les acteurs dans le cadre des concertations.
Appels à projets 2020
Développement des coopérations professionnelles
Soutenir des coopérations innovantes et la mise en commun de compétences en vue de construire des partenariats durables autour d’enjeux d’utilité sociale pour l’ensemble de l’écosystème musical.
PAGE DE L’APPEL À PROJETS
Soutien aux projets culturels de proximité
Soutenir les lieux ou projets de diffusion ou de pratiques, dédiés aux musiques actuelles ou nés d’initiatives portées par des acteurs d’autres secteurs d’activité (médias, cafés cultures, etc.) dans la mise en œuvre de leur projet culturel de proximité.
PAGE DE L’APPEL À PROJETS
Transition énergétique des festivals
Accompagner les festivals de musiques actuelles dans l’élaboration d’une stratégie permettant la mise en œuvre de leur transition énergétique.
Cet accompagnement doit permettre une meilleure compréhension des enjeux énergétiques afin de donner les outils nécessaires à la conception et l’élaboration d’une stratégie globale à long terme.
PAGE DE L’APPEL À PROJETS
En mars, le Krakatoa fête ses 30 ans avec un anniversaire à l’image de notre scène de musiques actuelles :
• une programmation excitante, exigeante et éclectique pour tous,
• un accompagnement professionnel et artistique reconnu,
• un travail de médiation approfondi au cœur du territoire,
• une attention portée aux publics (petits et grands) et aux artistes,
• et la passion de la création !
Le Krakatoa, c’est tout cela !
Mercredi 11 mars – RDV du Fil – 14h
Spécial 30 ans du Krakatoa
“Rencontre avec d’anciens artistes accompagnés par la pépinière”
Cette année le Krakatoa a 30 ans, et comme le disent Jacky et Benji « On fait le Bilan calmement en s’remémorant chaque instant. ». Ainsi nous vous proposons un rendez-vous du fil un peu spécial, afin de tirer le fil d’ariane de 27 ans de création et de professionnalisation dans le secteur des musiques actuelles. Vous pourrez ainsi échanger, discuter avec d’anciens artistes soutenus et rencontrer l’équipe du Krakatoa chargée de l’accompagnement.
☰ Intervenants :
Des anciens artistes accompagnés par la Pépinière du Krakatoa :
Des membres (actuels et anciens) de l’équipe du Krakatoa :
- Isabelle Bousquet (ex chargée d’accompagnement)
- Didier Estebe (Fondateur et directeur du Krakatoa)
- Frédéric Vocanson (chargé d’accompagnement à la Pépinière du Krakatoa et au Fil Sonore)
☰ Informations pratiques :
Le Krakatoa 3, avenue Victor Hugo. 33700 Mérignac.
Ⓣ Tram A : arrêt Fontaine d’Arlac
Ⓑ Bus n°48, 42, 23
Ⓥ Vcub : Fontaine d’Arlac
Ⓥ Voiture: Rocade sortie n°12 / St Jean d’Illac
Gratuit sur inscription – Nombre de places limité
ÉVÉNEMENT FACEBOOK
SITE DU KRAKATOA
RÉSERVER VOTRE PLACE
Depuis 2009, la Félin défend la place du disque physique parce qu’elle est centrale dans l’économie des labels indépendants TPE. En effet, 50 à 80% de leur chiffre d’affaires est généré par les ventes de disque physique. Une tendance qui n’est toujours pas démentie 10 ans plus tard, sans compter les nouvelles perspectives de développement importées d’un marché du vinyle américain en pleine explosion.
Aujourd’hui les distributeurs se réinventent, au delà de la pseudo opposition numérique / physique qu’ils voient plutôt comme complémentaires. Parce que l’objet disque est toujours le support physique de l’œuvre musicale, que sans lui c’est tout un secteur qui est impacté : la scène, la promotion.
Parce que leur travail se fait en grande partie sur le terrain, ils visent à ce que les CD et vinyles soient mis en place dans les rayons des grandes enseignes, des médiathèques, des disquaires indépendants au sein d’un maillage territorial maitrisé, des métropoles à la plus petite commune.
Labels et distributeurs indépendants sont, à ce titre, des professionnels qui appartiennent pleinement à la chaine de valeur de la musique. Leur ADN se retrouve dans la défense de la diversité culturelle, à travers la variété des esthétiques musicales qu’ils représentent. Des esthétiques qui ne connaissent pas toutes la bascule du streaming, nous pensons au rock, à la chanson, la pop française, au jazz, aux productions locales avec un fort ancrage territorial…
La Félin travaille, depuis 5 ans, à des solutions concrètes avec tous les distributeurs, pour renforcer leur compétitivité sur le marché de la distribution. A travers des politiques publiques notamment, tel que l’accès à l’aide à l’innovation et à la transition numérique de la DGMIC.
C’est donc naturellement que leur rencontre s’officialise aujourd’hui, avec la formalisation d’un regroupement des distributeurs physique et numérique indépendants, au sein de la Félin.
Dans un contexte de création du Centre National de la Musique, maison de toutes les musiques, de toutes les esthétiques qui a pour objet de réunir toute la filière, la Félin s’attachera désormais à défendre avec la même énergie les labels indépendants TPE et les distributeurs physiques et numériques.
crédit photo : IMAZPRESS – http://www.ipreunion.com
Une filière mise en danger
Le Conseil Régional de La Réunion a voté fin janvier, contre toute attente (et à l’encontre des orientations budgétaires présentées fin 2019), un budget pour la culture, avec une coupe de 5,3 millions d’euros, ce qui représente une baisse globale de -39%, et dans le détail -73% pour les associations culturelles, -72% pour l’éducation artistique, -56% pour la littérature et les langues régionales, -52% pour les manifestations culturelles, -33% pour les lieux et salles, -100 pour les aides à l’export… Il s’agit d’une situation de désengagement sans précédent dans l’histoire de l’île et dans des proportions inégalées.
Face à la réaction massive des acteurs culturels, le Président de Région s’est engagé
devant les médias et par courrier à ce que le budget alloué à la culture dans le budget
voté le 30 janvier dernier, soit « réabondé pour retrouver le niveau d’intervention habituel
et conséquent de La Région », lors d’une Décision budgétaire Modificative (DM) en juin
2020. Celle-ci demeure néanmoins hypothétique car inféodée à la (bonne) gestion
budgétaire du Conseil Régional.
Appel à la co-construction
Les acteurs culturels restent donc mobilisés pour co-construire les conditions de survie des artistes, des équipes, des emplois, des lieux, des manifestations, des publics et des projets que chacun d’entre eux porte au service du territoire réunionnais.
Il s’agit dans un premier temps de mettre en place avec les services de La Région un rééquilibrage au sein de l’enveloppe votée, afin de préserver les activités des structures sur ce début d’année 2020 et dans la perspective du budget réajusté. En parallèle, doivent être élaborées conjointement les conditions préparatoires pour la DM du mois de juin.
Il nous semble aussi primordial de créer au plus vite des espaces de dialogues entre la Région, les autres collectivités, l’État et les représentants du secteur, de nature à favoriser la concertation indispensable à la co-construction de politiques publiques en faveur de la culture.
Cette co-construction est indispensable pour être en cohérence avec les réalités de La Réunion et s’aligner sur les lois NOTRe et CAP (loi relative à la liberté de la Création, à l’Architecture et au Patrimoine) qui ré-affirment la mission de la collectivité régionale en faveur du développement économique, social et culturel territorial.
La culture ne peut être une variable d’ajustement
La culture et le spectacle vivant occupent une place cruciale dans l’histoire de La Réunion et dans la construction de notre identité commune. Les artistes et opérateurs culturels irriguent la société réunionnaise, favorisent la cohésion sociale et le vivre ensemble. Ils sont autant de balises qui accompagnent chacun dans sa vie quotidienne comme dans sa représentation du monde. Ils assurent des missions de service public et d’éducation populaire indispensables à notre démocratie.
Les acteurs du spectacle vivant et de la culture sont les premiers garants du respect des droits culturels des personnes, pour faire « mieux humanité ensemble 1 ». La mise en danger de l’intégrité de notre filière apparaît donc comme une négation des principes de diversité culturelle et de dignité des personnes, tels que les défend l’UNESCO.
La culture représente aussi 2,3% du PIB de la France (plus que le secteur automobile et pharmaceutique), avec près de 600.000 actifs, dont un tiers des effectifs dans le spectacle vivant. À La Réunion, le poids économique de la filière créative est également considérable et le seul secteur du spectacle vivant compte plus de 200 structures et 1.200 professionnels, acteurs économiques à part entière, qui œuvrent autant au rayonnement de la culture réunionnaise qu’ils sont des moteurs de l’attractivité de notre territoire. Leurs activités impactent directement les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie-restauration, des transports, des médias, etc….
Et demain ?
La situation que nous connaissons démontre la fragilité de l’équilibre en construction depuis une trentaine d’année au sein du secteur culturel. Nous avons su nous adapter à de nouvelles contraintes artistiques, à des médiums en évolution, à des modes de représentations et de rapport au « public » et à la médiation en constante interrogation.
Nous avons su construire un écosystème avec des partenaires publics variés dont les prérogatives ont changé avec le temps mais pour qui la place de la culture ne s’est pas démenti. Nous, artistes et opérateurs culturels, nous sommes professionnalisés et structurés. Nous avons intégré les enjeux du numérique et de la nécessaire hybridation de nos ressources, avec la constitution de fonds propres et de partenariats privés. Nous sommes non seulement en phase avec notre époque mais aussi alignés sur notre histoire et les pionniers d’une société mondialisée en recherche permanente de sens et de valeurs. Nous sommes porteurs d’innovation et les piliers d’une économie sociale et solidaire au service de l’intérêt général. C’est pourquoi le soutien public à la culture n’est pas une alternative, mais une absolue nécessité, qui ne peut être remise en question selon des choix politiques et les aléas budgétaires qui en découlent. « La subvention publique relève du contrat social et républicain porteur de missions de service public, à mêmes de garantir l’existence de créations qui n’existent qu’à cette condition de financement. C’est un accord conclu entre l’artiste et la société dans une « exception » aux logiques du marché ».
C’est donc cette conviction commune que les artistes et les acteurs culturels de La Réunion veulent porter sur leur territoire et au-delà, avec la Région Réunion, l’Etat et les collectivités.
Quels sont la place et le sens de la culture à/de La Réunion ? Nous voulons y répondre ensemble. La bannière de -73% pour les associations culturelles est un symbole que chacun doit s’employer à faire vivre en solidarité, tant que les ajustements budgétaires nécessaires n’auront pas été effectués, dans une vision co-construite de notre avenir ultra-marin.
A quoi servent les artistes dans ce monde qui préfère les chiffres aux lettres et dont la folie des chiffres menace de nous faire chavirer dans le chaos ? Que celui qui n’a besoin ni de chansons, ni d’images, ni de poèmes, ni de romans, ni de films, ni de pièces de théâtre, ni de musique pour que se dise sa vie quand il ne sait plus la dire, pour que s’écoule son chagrin quand il ne sait plus pleurer, que celui-là tranche la gorge aux oiseaux. Que celui qui n’a pas besoin d’artiste retienne ses larmes à jamais et brise par avance ses éclats de rire
Yvon LE MEN
Manifeste du réseau des acteurs culturels du spectacle vivant de La Réunion KOLÈT’ et des représentants de la filière culturelle réunis.
Contact :
KOLÈT’
Réseau des acteurs du spectacle vivant de la Réunion
kolet.mission@gmail.com
+262 6 93 32 13 11