[INTERVIEW] Le RIM au CESER Nouvelle-Aquitaine: Éric Roux nous explique

Éric Roux, coprésident du RIM, fondateur et directeur de la Rock School Barbey, vient d’être élu vice-président du CESER Nouvelle-Aquitaine (Conseil Économique Social et Environnemental Régional). Décryptage.

Existant sous sa forme actuelle depuis la loi du 12 juillet 2010, le CESER remplit une mission de consultation auprès des instances politiques de la Nouvelle-Aquitaine. Ne prenant aucune décision mais émettant des avis, il participe activement à l’administration de la région.

Le 23 Janvier 2018, Dominique Chevillon a été élu président du CESER Nouvelle-Aquitaine. Avec lui, c’est une nouvelle assemblée de 180 membres qui s’installe pour un mandat de 6 ans.

Durant la mandature 2016-2017, le CESER N-A a produit 20 rapports ou contributions, 80 avis sur des sujets d’intérêts majeurs, près de 250 auditions et une vingtaine de présentations publiques dans les territoires.

Nous avons interrogé Eric Roux, co-président du RIM, directeur de la Rock School Barbey, élu vice-président du CESER Nouvelle-Aquitaine, pour mieux comprendre cet organe régional.

Élection du bureau du CESER / © CESER Nouvelle-Aquitaine

Peux-tu nous présenter brièvement comment fonctionne le CESER ?

Eric Roux : Le CESER est la deuxième chambre de la région Nouvelle-Aquitaine, la première étant celle des élus du Conseil Régional. Il est constitué de 4 collèges :
– Un collège de représentants de syndicats de salariés
– Un collège de représentants de syndicats patronaux
– Un collège cadre de vie et solidarité
– Un collège de personnalités qualifiées

Il y a 180 membres, 58 personnes par collège, sauf le collège 4 où ils ne sont que 6.

Le 23 Janvier, nous avons procédé à l’élection du bureau, composé de 32 membres. Il y a un président, 20 vice-présidents, répartis entre « présidents de commission » et « rapporteurs de commission » et 11 secrétaires.

Pour traiter les sujets, nous disposons de plusieurs commissions :

– 5 commissions sont thématiques. Pour exemple, la commission 5, celle qui nous concerne le plus, regroupe des champs divers comme la vie sociale, la santé, le sport, et la culture.

– 5 commissions sont transverses. Elles se chargent de thèmes comme l’international, le transfrontalier, le transrégional ou encore d’évaluations de politiques publiques de la région.

Enfin, une dernière commission est en charge de faire le lien avec des personnes issues de la société civile hors CESER. Elle se nomme « Veille et prospective », ou « Section ».

A côté de tout cela, existe un cabinet du CESER, composé d’un directeur et de chargés de missions. Ils accompagnent les commissions tout au long de l’année, et de manière régulière.

Quel est son rôle sur la région Nouvelle-Aquitaine?

E.R. : Le CESER est généralement défini comme la représentation de la société organisée.

De manière concrète, les études dont on s’empare sont celles que le préfet ou la région nous demandent d’effectuer pour eux. On appelle ça des « saisines ». Le CESER peut également « s’auto-saisir » pour manifester l’envie d’étudier tel ou tel sujet, auquel cas l’étude est également menée. Chaque délibération, qui va passer en commission permanente du Conseil Régional, fait, au préalable, l’objet d’un avis du CESER. La commission dont c’est la thématique analysera les propositions qui la concernent et formulera un avis et une préconisation.

Couverture de la lettre du CESER / NA! N°8, Janvier 2018.

Tu es avant tout un acteur des musiques actuelles à Bordeaux en tant que directeur de la Rock School Barbey, et l’un des co-présidents du RIM. D’où est venue l’envie de d’intégrer le CESER ?

E.R. : Avant tout, nous aurions pu choisir quelqu’un d’autre qu’un des co-présidents du RIM. Il se trouve néanmoins que j’ai une relation qui dure depuis quelques années avec le CESER. Aujourd’hui je pense que si le RIM n’avait aucun représentant au CESER nous aurions du mal à identifier sa fonction.

J’ai eu la chance, quand j’habitais Bordeaux, de côtoyer un chargé de mission, toujours en fonction au CESER par ailleurs, qui s’appelle Jean-Claude Guicheney. Nous avons eu l’occasion de nous rencontrer et de discuter du CESER.

Peu de temps après, il m’a semblé important que les musiques actuelles investissent cette institution pour continuer un travail d’irrigation de la société, où nous (le RAMA) étions déjà majoritaires en termes d’écoutes et de pratiques. Il m’a semblé évident que notre voix devait être portée au sein des institutions publiques de manière conséquente.

Je me suis attelé à comprendre comment il était possible de se faire nommer par le préfet pour intégrer le CESER, et ceux qui me connaissent savent que je ne lâche rien, jusqu’au jour où nous avons convenu avec le directeur régional des affaires culturelles (DRAC) de l’époque, François Brouat, d’une potentielle arrivée de notre réseau au CESER. Nous n’avions pas, à l’époque, de poste clairement identifié comme « musiques actuelles », même si ça y ressemblait beaucoup. A la deuxième mandature, un peu tronquée du fait de la fusion des régions, nous avons eu un poste un peu moins bancal. Nous étions 3 organes locaux à bénéficier d’une représentativité, le RAMA, la FEPPIA et Musiques de Nuit, qui officiait comme pôle régional Jazz à cette époque.

Pour la mandature actuelle, nous avons un poste clairement identifié « musiques actuelles » au nom du RIM. C’est donc une petite victoire, mais une victoire tout de même ! Par ce biais, nous avons assis la place des musiques actuelles dans un organe comme le CESER, mais également permis aux acteurs du secteur de clairement identifier sa fonction.

Quelle importance cela a-t-il ?

E.R. : Dès 2008, un an après la première mandature, nous avons inscrit une étude sur les musiques actuelles, qui a pris effet sur toute l’année 2009 et remise en 2010. Elle nous a permis de franchir un nouveau palier dans la représentativité que l’on mérite au regard de notre fonction pour la société. Le rapport a été voté à l’unanimité, et je pense que ça a permis à certains membres du CESER d’identifier les « musiques actuelles », ou du moins le terme, duquel je reste convaincu qu’ils étaient complètement étranger.

Il y a un aspect symbolique donc, mais pas que … Le CESER s’est rajeuni mais, à l’époque, je faisais partie de la jeune garde du CESER, et les plus âgés venaient me voir pour me dire « mon fils / petit-fils il fait aussi ce dont vous venez de parler ». Outre l’anecdote, ça prouvait bien que ça inscrivait le secteur et notre travail dans une réalité.

Même si certains sujets sont assez éloignés de nos problématiques musicales, il est important de contribuer à la dynamique globale, puisque l’on se retrouve dans de très nombreux champs abordés, de l’économie sociale et solidaire à l’environnement.

Cliquez sur l’image pour consulter le rapport

Comment la voix des « musiques actuelles » est-elle reçue ?

E.R. : Tout le monde est sensible à notre discours. Si on n’est pas très sensible à la musique, on a au moins quelqu’un dans sa famille qui pratique ou qui écoute. Ça permet de mettre enfin un terme et une réalité sur notre fonction. On jouit, je pense, d’une place estimée. On est sorti des « gentils hurluberlus » qui s’intéressent à des trucs que personne n’écoute.

Quels sont vos sujets de réflexion prioritaires pour 2018?

E.R. : Malheureusement, il est encore trop tôt pour cela. Ces priorités devraient être fixées très prochainement ! Il faut noter que, cette année, on dénombre 53 % de nouveaux membres. Ce n’est pas rien compte-tenu de la difficulté à identifier les jeux d’acteurs, l’histoire et les fonctions au sein du CESER, ça prend du temps pour pleinement prendre sa place, et la mesure de son rôle.

On passe cette année de 266 membres à 180. Qu’est-ce que cela peut-il changer dans le dialogue en interne ?

Je pense qu’on pourra enfin se retrouver réellement en séance plénière. Si nous étions 266, c’est parce-qu’il avait été décidé de fusionner les anciens CESER, à savoir celui d’Aquitaine, celui de Poitou-Charentes et celui du Limousin… et on rentrait tout juste dans l’hémicycle du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine. On savait qu’il était impossible de conserver ce nombre sur la durée. Pour notre secteur, cette réduction était aussi une problématique à prendre en compte, puisqu’il fallait assurer sa place au sein des 180 restants, mais aujourd’hui, on y est. Ce qui est sûr, c’est qu’on travaillera mieux avec un nombre plus restreint. Je pense, ceci dit, que nous serons rarement réunis à 180 en séance …

[SAVE THE DATE] Journée de concertation développement artistique le 24.01

La phase 3 de la concertation territoriale sur le « développement artistique » en Nouvelle-Aquitaine, organisée dans le cadre des appels à projets « coopérations professionnelles » se déroulera :

le mercredi 24 janvier
de 9h à 17h30
au Krakatoa
3 Avenue Victor Hugo
33700 Mérignac

Cette journée a pour but d’échanger les travaux du comité de pilotage de cette concertation (constitué de représentants de 17 acteurs de Nouvelle-Aquitaine) avec l’ensemble des acteurs de la filière intéressés par cette thématique.

Elle est donc ouverte à tous, sur inscription :

>> s’inscrire à cette journée ici.

AU PROGRAMME
9h – Accueil
9h30 – Introduction sur les objectifs de cette concertation et sur la définition partagée du terme de Développement artistique
10h – Deux ateliers simultanément (au choix) :
  • Atelier 1 – Circulation des artistes, des oeuvres et des entourages
  • Atelier 2 – Les enjeux liés aux compétences du développement artistique
11h30 – Pause
11h45 – Présentation synthétique des échanges des ateliers 1 et 2 et questions/réponses
12h30 / 14h – Pause déjeuner
14h – Deux ateliers simultanément (au choix) :
  • Atelier 3 : Les modèles économiques du développement artistique
  • Atelier 4 : Les mutations du secteur musical, de la diffusion des oeuvres et des rapports aux publics
15h30 – Pause
15h45 – Présentation synthétique des échanges des ateliers 3 et 4 et questions/réponses
17h – Conclusions
17h30 – 19h – pot
CONTACTS
Florent TEULÉ et Ugo CAZALETS
Email général : info@fondscreatif-na.fr
Téléphone : 05 56 84 15 26
Site internet : http://fondscreatif-na.fr/
Guillaume MANGIER
05 56 99 60 36

[INVITATION] Concertation territoriale le 12.01 de 12h à 16h @La Nef

La Région, le CNV et l’Etat ont mis en place avec le RIM un Contrat de filière « musiques actuelles et variétés 2017-2019 ».

En 2017, vous avez été nombreux à répondre aux différents appels à projets lancés dans ce cadre. Vous savez donc que ces appels ne se substituent pas aux subventions de droit commun mais permettent d’expérimenter des projets, des collaborations, … qui pourront dans un second temps orienter les choix de politique publique par la création potentielle de nouveaux dispositifs.

Le 28 septembre dernier à Poitiers, nous avons organisé un premier temps de Concertation avec plus de 80 participants, qui a permis de discuter de l’intérêt et des principaux enjeux de 3 mesures potentielles.

Aujourd’hui nous souhaitons vous offrir la possibilité de contribuer directement à l’élaboration des appels à projet 2018. Le Comité Stratégique a d’ores et déjà choisi les thématiques des futurs appels à projets, il s’agit de :

• la coopération professionnelle (reprise),
• les labels indépendants structurants (reprise),
• l’expérimentation en matière d’action culturelle (nouvel appel),
• les lieux et projets culturels de proximité (nouvel appel).

Nous vous proposons de les amender et d’en discuter lors d’une rencontre qui se déroulera le 12 janvier, ainsi que par écrit en amont de cette réunion en répondant au formulaire de contribution jusqu’au 8 janvier 2018.

 

Vos remarques peuvent porter tant sur la formulation que sur les enjeux de ces appels à projets.

Vos contributions peuvent être publiques et communicables à tous, toutefois le formulaire vous permet de sélectionner l’option « Mes contributions sont confidentielles » pour qu’elles ne soient transmises qu’aux partenaires du Contrat de Filière.

Nous nous retrouverons pour en discuter de vive voix :

le 12 janvier 2018
de 12h à 16h
à la Nef d’Angoulême
Ce sera également l’occasion de vous rendre compte des échanges en petits groupes qui auront eu lieu le matin sur les mêmes thématiques. Les groupes du matin ont été constitués en équilibrant les différentes typologies d’acteurs de la région et pour permettre de mieux approfondir les thématiques abordées.
Vos apports seront essentiels. Ils permettront de nourrir notre réflexion et de faire les choix les plus pertinents quant aux besoins du territoire, tout en tenant compte de nos orientations et axes politiques.
C’est bien un travail d’échange au long terme que nous engageons ainsi. L’Etat, le CNV, la Région et le RIM finaliseront les contenus des textes de ces appels à projets qui seront publiés fin janvier.

[MAISON COMMUNE] Françoise Nyssen rend public le rapport de Roch – Olivier Maistre

Roch-Olivier Maistre, conseiller–maître à la Cour des Comptes, a remis à Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, le rapport relatif à la mission de réflexion sur le projet de « Maison commune de la musique », qu’elle lui avait confiée en juin dernier. Françoise Nyssen rend public ce rapport.

Télécharger le rapport
Le RIM s’est entretenu avec Roch-Olivier Maistre à deux reprises au cours des derniers mois pour aborder ce projet de Maison Commune de la Musique. Retour sur ces deux entretiens.
Au cours du premier rendez-vous, le 28 août 2017 avec Avant-Mardi au nom des réseaux régionaux de musiques actuelles, nous avons évoqué l’histoire des réseaux régionaux et de leurs collaborations inter-régionales, et affirmé leur maturité, tant en termes de périmètre que d’actions. Nous avons également rappelé que les régions qui ont fait le pari de soutenir la structuration du secteur des musiques actuelles dans sa diversité sont des territoires qui sont aujourd’hui efficients et en capacité de produire (des dispositifs, de la politique publique, de la diversité culturelle,…).
Les réseaux régionaux ont bien entendu exprimé leur soutien au processus de création de la Maison Commune de la Musique et affirmé la nécessité d’une présence ambitieuse des territoires dans sa gouvernance, en s’appuyant sur une légitimité multiple des réseaux :

  • diversité professionnelle (activités et syndicale)
  • diversité des territoires et le respect de la complexité en leur sein même
  • capacité à agir sur le fonctionnement de l’écosystème
  • porosité de nos actions vers d’autres formes culturelles, sociales et économiques
  • mise en place d’actions et de dynamiques privilégiant les circuits courts
  • capacité d’impact pour limiter les phénomènes de concentrations (industrielles et territoriales) en cours au sein de la filière, en considérant qu’à ce titre nous sommes en cohérence des politiques publiques de Diversité culturelle (loi NOTRe, …)

Nous avons affirmé que cette Maison Commune de la Musique doit avoir pour objectifs de :

  • débattre et concerter durablement entre les différentes parties-prenantes de l’écosystème (gros, petits, scène, disque, médias, partenaires associés, collectivités, …)
  • construire des dispositifs cohérents et coordonnés au bénéfice de l’ensemble de l’écosystème
  • innover et expérimenter de nouveaux mécanismes de la politique publique, en lien notamment avec les territoires
  • redistribuer en prenant en compte la nécessité d’un meilleur partage de la valeur au sein de la filière
  • réguler le fonctionnement et le développement de l’écosystème (équité des parties-prenantes, éthique de la politique publique,…)

En conclusion de ce premier entretien, le RIM et Avant-Mardi ont réaffirmé la nécessité pour cette Maison Commune de la Musique de répondre aux objectifs de Diversité Culturelle, de garantir l’équité de la représentation de l’écosystème (activités et territoires), et de considérer les territoires comme des partenaires.

Les réseaux régionaux sont capables, et volontaires pour participer à la fondation de cette Maison Commune, potentiellement réfléchir à l’articulation de leurs activités avec elle, mais aussi poursuivre et renforcer l’ambition initiée par les conventions CNV/Région et les Contrats de Filière.

Roch-Olivier Maistre a ensuite reçu le RIM lors d’une seconde audience, demandée conjointement avec la Région Nouvelle-Aquitaine pour aborder cette fois les Contrats de Filière. Nous avons présenté la démarche générale, les enjeux de posture et les ingrédients nécessaires à l’élaboration d’un Contrat de Filière (présence des acteurs, démarche de concertation, disposer réellement de crédits nouveaux pour les nouveaux dispositifs, possibilité d’influer sur les dispositifs de droit commun, capacité à continuer de faire évoluer la démarche).

Nous avons rappelé le caractère innovant du Contrat de Filière Nouvelle-Aquitaine, la volonté de la Région en la matière ainsi que la confiance nécessaire entre les protagonistes et sur la légitimité des réseaux d’acteurs dans la démarche. Nous avons clairement exprimé la nécessité à nos yeux que la Maison Commune de la Musique puisse porter une V2 des Contrats de Filière, c’est-à-dire une capacité stratégique, humaine, technique et économique d’assumer une réelle politique ambitieuse avec les territoires.

Roch-Olivier Maistre a indiqué que la question des Contrats de Filière serait incluse dans ses préconisations et qu’il en comprenait l’intérêt. Il considère que la Maison Commune, au même titre que tous les Centres Nationaux, doit en effet pouvoir se projeter vers les territoires par le biais d’une politique publique.

> Communiqué du Ministère de la Culture

« Fruit d’une large concertation, ce rapport d’une grande qualité apporte des réponses claires et objectives en faveur d’une politique ambitieuse pour la musique en France. Cette ambition passe d’abord par un rôle stratégique et prescripteur de l’État, garant de l’intérêt général.
A ce titre, le rapport insiste sur le rôle essentiel du ministère de la Culture et les prérogatives de ses directions centrales et déconcentrées en faveur des structures musicales relevant du financement public. Le rapport propose même un « visage unique » pour incarner la politique musicale au sein du ministère.Françoise Nyssen partage la nécessité exprimée par Roch-Olivier Maistre d’une affirmation claire du rôle de l’Etat en matière de politique musicale. Elle rappelle les priorités qu’elle assigne à cette politique : le soutien à la création et à l’ensemble des composantes de la vie musicale, la diffusion et le rayonnement national et international, mais également l’accompagnement d’enjeux aussi cruciaux que sont la pratique artistique, l’éducation artistique et culturelle ou le partage de la valeur à l’ère du numérique.A côté de ce ministère fort, le rapport confirme la pertinence d’un opérateur public au service de toutes les musiques, ayant vocation à fédérer les acteurs autour de cinq missions d’intérêt général : l’observation, l’information, la formation, le développement international et le soutien économique à la filière.A partir d’une analyse précise du contexte, qui a profondément évolué, Roch-Olivier Maistre fait une série de recommandations portant sur ce nouvel opérateur : sa valeur ajoutée, ses missions, son financement, qui appelle selon lui de nouvelles ressources, et sa gouvernance, qui devrait être efficace et garantir l’intérêt général.L’engouement des Françaises et Français pour la musique (musique enregistrée, festivals, pratique artistique…) ne cesse de croître, comme en témoignent toutes les statistiques sur les pratiques culturelles. Françoise Nyssen inscrit le soutien à la musique, dans toutes ses composantes, comme une priorité.Dès aujourd’hui, une première mesure importante a été prise avec le doublement de la subvention accordée par l’Etat au Bureau Export. Cet effort a été porté par la ministre de la Culture par amendement adopté en séance publique dans le cadre de l’examen du budget de la Culture.

La ministre salue le travail réalisé par Roch-Olivier Maistre qui, avec ce rapport, répond aux préoccupations de la filière en proposant un projet équilibré et ambitieux pour la musique.

Roch-Olivier Maistre présentera son rapport à l’ensemble de la filière la semaine prochaine. Dans le même temps, le ministère engagera des consultations avec les organisations du secteur avant d’annoncer, au plus tard début janvier, les décisions du Gouvernement.