La campagne de prévention « Ici c’est cool ! Ne laissons pas la violence pourrir l’ambiance » est ouverte à tous les lieux et événements festifs.
Insultes à caractère racistes ou homophobes, mains baladeuses, les événements musicaux portés en Nouvelle-Aquitaine ne sont pas exempts de comportements inappropriés. Dans le cadre d’un travail avec les autres réseaux et pôles, le RIM lance un chantier autour du respect de l’altérité au sein de sa thématique festivals.
Une première action de communication a été menée en juin 2019, la deuxième phase de la démarche repose sur la proposition de journées de sensibilisation et d’information.
En juin 2020, la coordination nationale du dispositif vous propose des formations en ligne gratuites mais sur inscription (Cf. ci-dessous). La même formation se tiendra sur 2 dates et horaires différents pour s’adapter au mieux aux disponibilités de toutes et tous (salarié-e-s, bénévoles…). Les places n’étant pas limitées, n’hésitez pas à diffuser l’information autour de vous.
En juin, inscrivez-vous aux formations en ligne
sur la prévention des violences
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ATELIER 1
Comprendre et prévenir les violences sexistes et sexuelles en milieu festif » |
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ATELIER 2
Comprendre et lutter contre les discriminations homophobes et racistes |
Cette formation vise à un rappel du cadre légal, à la compréhension de la culture du viol (environnement social et médiatique dans lequel les violences sexistes et sexuelles trouvent des justifications, des excuses ou sont banalisées) et un focus sur la prévention et les bonnes pratiques à adopter en cas d’agression en milieu festif.
ANIMATION : Marie Krumpe Quarré, formatrice au CFCV (Collectif Féministe Contre le Viol), coordinatrice de la campagne “Ici les femmes festoient sereines”.
- Mardi 9 juin de 14h30 à 16h30
- ou Mardi 23 juin de 18h00 à 20h00
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Cette formation vise à comprendre les mécanismes de construction des préjugés et des comportements discriminatoires et connaître les moyens d’actions pour lutter contre le racisme et l’homophobie.
ANIMATION : Emilie Francez, formatrice à Ethnoart et titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale et culturelle. Ethnoart est une association qui développe des projets pédagogiques originaux autour de l’interculturalité.
- Mardi 16 juin de 14h30 à 16h30
- ou Mardi 30 juin de de 18h00 à 20h00
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site : iciccestcool.org
Compositeurs de symphonie, chanteurs de pop, ingénieurs du son, producteurs, critiques de jazz… le monde de la musique est majoritairement un milieu d’hommes, qu’ils soient sur le devant de la scène ou dans l’ombre.
Qu’est ce que ça veut dire, jouer de la musique « comme un homme » ? Comment expliquer que notre conception du talent, des chefs d’oeuvres, des critères esthétiques musicaux soient genrés ? Pourquoi l’histoire de la musique est-elle essentiellement masculine ? Réponses avec la socio-musicologue Hyacinthe Ravet, autrice de l’enquête « Musiciennes, enquête sur les femmes et la musique ».
Écouter le podcast ici.
AJC, Grands Formats, la Fneijma et ADEJ, en collaboration avec OPALE publient une étude sur « La représentation Femmes – Hommes dans le jazz et les musiques improvisées ».
« À l’heure où les inégalités entre les hommes et les femmes sont plus que jamais dénoncées, nous faisons le constat que le monde du jazz et des musiques improvisées ne s’est que trop peu emparé de ces questions de manière collective. »
Cette enquête mêle données quantitatives et entretiens auprès de 138 structures du domaine (50 structures de formation, 41 structures de diffusion et 47 équipes artistiques) pour illustrer le manque de considération accordé aux artistes féminines dans le milieu du jazz. des écarts bien ancrés dans la répartition des instruments, tout comme les écarts très marqués entre les fonctions d’administration et celles de direction.
Quelques chiffres clés :
• plus de 74% des musiciens en formation professionnelles sont des hommes,
• dans les grands ensembles, les femmes constituent 83% des chanteur.se.s, alors qu’elles ne sont que moins de 10% dans les effectifs de batterie/percussion, piano/clavier et cuivres,
• elles en représentent également que 3% dans les fonctions de direction artistique et de programmation des structures de diffusion, et 20% des fonctions de présidence dans les structures de diffusion.
« Le jazz et les musiques improvisées sont traversés par une division du travail asymétrique selon le sexe. Les musiciennes sont peu nombreuses, cantonnées à certains instruments et connaissent des parcours professionnels plus précaires. De façon plus générale, les femmes du secteur accèdent plus rarement aux fonctions de direction tout en assumant généralement la majeure partie des responsabilités familiales. Elles sont sur-représentées dans les fonctions de soutien des projets artistiques, confirmant ainsi une division sexuelle du travail tant horizontale que verticale. »