[TRANSITION NUMÉRIQUE] Framasoft aujourd’hui : pour une montée en puissance des associations

Vous connaissez peut-être Framaforms, Framadate et toute la « suite » d’outils/services numériques alternatifs ? L’équipe de militant⋅e⋅s continue d’accompagner les volontés de changement vers une informatique plus libre. Et dans les actu de Framasoft, quelques actions-clés ont particulièrement retenu notre attention :

1. En cours > Former gratuitement, informer, sensibiliser

  • Le MOOC CHATONS permet de comprendre le fonctionnement d’Internet et du Web, d’appréhender la montée en puissance des GAFAM, géants du web, jusqu’à l’avènement du capitalisme de surveillance, pour mieux cerner en quoi le libre, la décentralisation et les communs sont des pistes fiables pour reprendre le contrôle du numérique dans nos vies.
  • Le guide [RÉSOLU] présente des [R]éseaux [É]thiques et [S]olutions [O]uvertes pour [L]ibérer les [U]sages à destination des acteurs et actrices de l’économie sociale et solidaire. Il se compose d’un ensemble de fiches théoriques et pratiques, classées selon trois types d’actions collectives : collaborer, communiquer et organiser.
  • Le jeu des Métacartes Numérique Éthique, réalité augmentée d’un jeu de cartes papier avec titre, illustration, symboles, texte court, dispose d’un QR code et d’un lien qui mène vers une page web détaillant ce qu’illustre la carte. Un outil concret, agréable, convivial pour partager savoirs, questionnements (critères/attentes/besoins), usages et expériences !

En savoir plus

2. À venir > Mobiliser le numérique libre pour renforcer le pouvoir d’agir des associations

  • Emancip’Asso permettra aux associations de trouver des acteurs en mesure de les accompagner dans leur « déGAFAMisation »,
  • Pour accroître la capacité de collaboration au sein des associations qui œuvrent pour le progrès et la justice sociale, un ambitieux programme sur plusieurs années intégrera comme fil rouge le logiciel libre Nextcloud, auquel Framasoft contribue déjà activement.
  • Un observatoire sur les pratiques du libre étudiera les évolutions des usages numériques des associations.

Plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VHSS dans le spectacle vivant) du ministère de la Culture

Le ministère de la Culture étend son action contre les violences sexistes et sexuelles (VHSS) par la publication de son Plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans le spectacle vivant. qui s’articule autour de 3 grands principes :

1 • Des obligations renforcées en matières de lutte contre les VHSS pour tous types de structures du spectacle vivant recevant des aides du ministère de la Culture

2 • Des moyens d’évaluation des actions engagées

3 • Un parcours de formation avec une prise en charge financière facilitée par l’AFDAS

-> Ainsi, à partir de janvier 2022, tous types de structures (structures labellisées, lieux non labellisés mais soutenus par le ministère de la Culture, festivals soutenus par le ministère, équipes artistiques et compagnies, etc) dont les fonds proviennent intégralement, partiellement ou ponctuellement de financements publics devront justifier de cinq actions en lutte contre toute discrimination ou harcèlement d’ordre sexuel et sexiste :

  • 1 • Être en conformité avec les obligations du code du travail en matière de santé, de sécurité et de harcèlement sexuel

    2 • Créer un dispositif interne de signalement efficace et traiter chaque signalement reçu

    3 • Former dès 2022 la direction, les encadrants, la DRH et les personnes désignées référentes au recueil de la parole et à la gestion des situations de VHSS

    4 • Sensibiliser formellement les équipes et organiser la prévention des risques

    5 • Engager un suivi et une évaluation des actions en matière de VHSS

->Les conventions pluriannuelles d’objectifs tout comme les candidatures à des appels d’offres intègreront ces points dès maintenant. Des documents justificatifs seront exigés, notamment concernant la désignation d’un référent, ou des programmes de formation. Un courrier de mise en demeure, ouvrant un accompagnement à une mise en conformité, peut être adressé en cas de non-respect de ces engagements.

-> Afin de faciliter les actions de formation et de sensibilisation pour la mise en œuvre de ce plan, le ministère de la Culture a accompagné l’AFDAS dans le développement d’une offre de formation «clé en main» destinée aux structures culturelles, aux intermittent.e.s du spectacle et aux artistes autrices et auteurs. 4 parcours de formation adaptés aux différents objectifs professionnels ont ainsi été conçus et seront proposés, avec une prise en charge financière facilitée par l’AFDAS (opérateur de compétences (OPCO) des secteurs de la culture, des industries créatives, des médias, de la communication, des loisirs et du divertissement…)

-> Afin de faciliter les actions de formation et de sensibilisation pour la mise en œuvre de ce plan, le ministère de la Culture a accompagné l’AFDAS dans le développement d’une offre de formation «clé en main» destinée aux structures culturelles, aux intermittent.e.s du spectacle et aux artistes autrices et auteurs. 4 parcours de formation adaptés aux différents objectifs professionnels ont ainsi été conçus et seront proposés, avec une prise en charge financière facilitée par l’AFDAS (opérateur de compétences (OPCO) des secteurs de la culture, des industries créatives, des médias, de la communication, des loisirs et du divertissement…

A noter : vous trouverez d’autres propositions de formation en distanciel ou par région sur le site de l’AFDAS

 

Le communiqué de presse d’annonce du Plan de lutte contre les VHSS dans le spectacle vivant du ministère de la Culture : CLIQUEZ ICI

[WEBINAIRE] Organiser sa prévention des risques auditifs • 03/11 de 10h à 11h30

Un wébinaire régional pour mieux « Organiser sa prévention » des risques auditifs est organisé le mercredi 03 novembre de 10h à 11h30.

Ce wébinaire a pour but d’aider les organisateurs de tout type (lieux, festivals, cafés-concerts…) à se mettre en conformité en matière de prévention des risques auditifs (aujourd’hui rendue obligatoire par le « décret Son”).

Il sera animé par Emmanuel BOIS, formateur en Gestion Sonore et Prévention des Risques Auditifs, agréé « AGI-SON », et est destiné aussi bien aux salariés des structures qu’aux bénévoles.

Au programme :

• Rappel de l’évolution de la législation

• Rapide décryptage du « décret Son » (volet santé, volet environnement,)

• Présentation de la Campagne HEIN et de quelques actions spécifiques

• Questions/réponses des participant.e.s et échanges sur leurs pratiques

Ce wébinaire est proposé par le RIM en partenariat avec Agi-Son et ses relais régionaux néo-aquitains (Café Music, La Nef, Fédération Hiero). Il est accessible gratuitement à toute personne/structure intéressée, qu’elle soit ou non adhérente du RIM.

[DROITS CULTURELS] Chemins Faisant ! Le podcast qui donne la parole aux acteurs

Le collectif Pour une démarche de progrès par les droits culturels, coordonné par l’UFISC, en partenariat avec la FERAROCK, vous propose Chemins Faisant, un podcast en 10 épisodes, pour partir à la rencontre d’actrices et d’acteurs culturels, pour qui les droits culturels, ce ne sont pas juste des mots.

Comment mieux coopérer sur un territoire, en prenant en compte les personnes et autres organisations qui l’habitent ? Comment animer un projet collectif, en impliquant une diversité de bénévoles ? Comment déjouer les rapports de domination ? Comment favoriser l’émancipation et l’expression artistique des personnes ? Comment tisser des relations plus réciproques ? Dix structures proposeront leurs réponses à ces questions, vous faisant parcourir des territoires de Nouvelle Aquitaine, flâner dans des quartiers de Grenoble, Tours ou Nice, ou encore sillonner les routes de l’Ariège.

Réseaux professionnels, lieux ou compagnies, coopérative d’arts visuels, centre de ressources, chorégraphe, bus itinérant… des acteur·ice·s artistiques et culturels évoquent dans Chemins Faisant leur rapport aux droits culturels et témoignent de la manière dont, à travers leurs pratiques, il·elle·s essaient de les favoriser au quotidien.

Les 5 premiers épisodes sont déjà en ligne, et les 5 suivants paraîtront prochainement… stay tuned !

[COMMUNIQUÉ] Déploiement du pass sanitaire : le Gouvernement ne doit pas transférer sa responsabilité aux employeurs des musiques actuelles

Le 23 juillet 2021

Dès l’annonce de la mise en place du pass sanitaire, le 29 avril dernier, nos organisations, représentant les festivals et salles de musiques actuelles, ont exprimé leur incompréhension, face à une mesure qui n’avait pas été mise en débat lors des réunions de concertation, et leurs réserves, quant aux conséquences d’un dispositif qui posait de nombreux problèmes, tant déontologiques que juridiques, tant logistiques qu’économiques.
L’abaissement de la jauge « d’exigibilité » du pass sanitaire de 1 000 à 50 personnes le 12 juillet, avec une mise en application 10 jours plus tard, n’a fait que renforcer ce sentiment, le transformant souvent en colère, de la part d’organisateur·trice·s professionnel·le·s qui avaient adapté leur événement et qui ont ainsi vu leurs efforts réduits à néant.

En tant que professionnel·le·s des musiques actuelles, il ne nous appartient évidemment pas de juger de la stratégie sanitaire du Gouvernement.

Néanmoins, nous estimons avoir toute légitimité à nous exprimer sur la responsabilité que ce projet de loi souhaite faire peser sur les employeurs que nous sommes.
En effet, de quel droit devrions-nous juger les choix des salarié·e·s : permanent·e·s, intermittent·e·s, artistes, technicien·ne·s, mais aussi possiblement des bénévoles avec lesquel·le·s nous travaillons quotidiennement ? Et plus grave, pourquoi devrait-il être de notre ressort de sanctionner parmi ces personnes celles qui refuseraient de se soumettre à ce pass sanitaire, qui deviendra vite un pass vaccinal, dès lors que les tests seraient rendus payants à compter de l’automne ?

Nous dénonçons, encore une fois, l’absence de concertation avec notre secteur nous mettant au pied du mur pour assumer ces obligations, lourdes d’un point de vue logistique et posant de nombreuses questions éthiques.
Nous pointons aussi l’iniquité de traitement avec d’autres secteurs d’activité qui ont pu bénéficier d’un laps de temps supplémentaire pour s’y conformer, ou d’un énième passe-droit.
Nous souhaitons également souligner le coût de la mise en place de ces mesures qui induisent un contrôle nouveau et donc des personnels et une logistique supplémentaire pour les ERP.
Enfin, nous redisons que la mise en place du pass sanitaire a un effet conséquent sur la fréquentation des concerts et festivals que nous proposons. En effet, les personnes semblent refuser une énième contrainte après ces 16 mois de pandémie et, puisque la grande majorité d’entre elles n’a pas encore reçu ses deux doses de vaccin, elles refusent de se soumettre à des tests nasopharyngés. De ce fait, la fréquentation de nos évènements est en baisse drastique, en aucun cas nous ne pouvons parler de réelle reprise.

Par conséquent, nous demandons à ce que l’Etat vérifie lui-même le parcours sanitaire des professionnel·le·s concerné·e·s par le pass sanitaire.
Nous demandons aussi à ce que, dès lors que le pass sanitaire est exigé, les jauges intérieures comme extérieures puissent repasser à 100%.
Nous demandons encore à ce que les effets causés par ce déploiement soient intégralement pris en charge financièrement.
Nous demandons à ce que le gouvernement mette en place un plan de communication adapté auprès du grand public, pour que la pédagogie de cette mesure ne soit pas assurée par les organisateur·trice·s de spectacle.
Nous demandons à ce que le pass sanitaire relève d’une obligation de moyens et non de résultat.
Enfin, comme l’a laissé entendre le Premier ministre lors de son allocution de mercredi concernant les hôtels, cafés et restaurants, nous demandons que le contrôle de l’identité des publics reste de la responsabilité des personnes assermentées et ne soit pas reporté sur nos personnels ou nos prestataires.

Notre objectif commun doit bien sûr être de sortir durablement de cette pandémie, mais nous refusons que le Gouvernement transfère la responsabilité d’une obligation vaccinale masquée sur les entreprises que nous représentons.

Contacts presse :
FEDELIMA / Benjamin Fraigneau – benjamin.fraigneau@fedelima.org – 07 82 83 59 39
SMA / Aurélie Hannedouche – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75

[RENCONTRES PROFESSIONNELLES] Quelles passerelles entre formation professionnelle et accompagnement artistique ?

Mettre la diversité des compétences et des métiers au service du développement des projets musicaux.

Mardi 13 juillet – La Sirène – à partir de 10h

10h Table ronde L’après Covid : quelles évolutions de la filière musicale et ses conséquences sur l’accompagnement des personnes et de leurs projets ?

Contributeur.rice.s :

– Clarisse Arnou, co-directrice de YOTANKA

– Ronan Le Borgne, co-fondateur de SOURDOREILLE

– Stan Souedet, directeur du développement des Formations d’Issoudun (LFI)

– Julien Soulié, directeur du FAIR

Attention places limitéesréservation obligatoire contact@dlnee.fr

Cette table ronde est organisée dans le cadre d’un travail collectif, lauréat 2020 de Appel à Projets du Contrat de Filière Nouvelle-Aquitaine. Porté par De La Neige En Été en coopération avec une vingtaine d’acteurs et de structures de Nouvelle-Aquitaine, ce projet a l’ambition de créer des passerelles entre la formation professionnelle et l’accompagnement artistique dans les Musiques Actuelles.

La table ronde sera suivie d’ateliers spécifiques à ce projet au cours de l’après-midi (sur réservation).

La bulle d’R : dispositif d’appui aux jeunes organisant des rassemblements festifs

La Bulle d’R est un dispositif d’appui aux jeunes organisant des rassemblements festifs. Que ce soit un festival, une soirée étudiante ou une fête de village, du moment que votre projet a un fort contenu culturel et festif, le dispositif est là pour épauler votre engagement ! Conseils d’organisation, réduction des risques ou médiation, La Bulle d’R aide à valoriser l’accès à la culture, l’éco-responsabilité, l’inclusivité et tout ce qui fait que la fête est plus belle !

La Bulle d’R lance son appel à initiatives national « Full Support », permettant de soutenir environ 10 projets émergents par an, que ce soit festivals, soirées, concerts…. Dans l’espace public ou dans des lieux atypiques. 

Cet appel à initiative propose :

  • Un soutien financier à hauteur de 3 000€, ainsi qu’une exonération des frais SACEM à hauteur de 50% ;
  • Un soutien méthodologique en amont de la manifestation avec nos différentes fiches méthodes disponible sur notre site ;
  • Des formations, des conseils, un accompagnement dans les démarches administratives et des personnes-ressources pour un engagement approfondi, avec une sensibilité profonde pour l’éco-responsabilité, la réduction des risques, l’engagement, l’inclusivité, l’accès à la mobilité réduite… en milieu festif ;
  • Déploiement sur place des Bulles d’R, un espace de 160m², pour y installer une zone chill-out avec expos thématiques, un espace dédié à la Réduction des Risques, animé par une association spécialisée, un poste de Secours, ainsi qu’une équipe pour animer ces Bulles !

Conditions d’éligibilité

 Avant de remplir le formulaire, vérifiez que votre projet correspond aux conditions d’éligibilité

  • Première édition déclarée en mairie ou en préfecture.  (Pour les projets étudiants, pas d’obligation de déclaration en préfecture si le projet se déroule dans l’enceinte de l’établissement)
  • Fréquentation estimée de 1 500 à 5 000 personnes par jour, si c’est un festival, un concert, une fête locale ou une soirée électro et 1 500 à 5 000 personnes pour les fêtes étudiantes.
  • Organisation par des associations animées par des non-professionnels, dirigeants et encadrement bénévoles.
  • Les dirigeants de l’association doivent avoir moins de 25 ans pour tout ou partie.
  • Organiser la manifestation dans un lieu non ERP permanent recevant habituellement des spectacles (ce qui exclut : parc des expositions, salles de concert, salle de spectacle, salle municipale, salle des fêtes, discothèques…)
  • Disposer d’une autorisation de mise à disposition ou de location validée pour ce site.
  • Engagement à suivre le cadre légal et les préconisations en termes de sécurité, de secours, de parité, de santé publique (notamment volume sonore) et d’éco-responsabilité.
  • Engagement à être présent et disponible pour les journées de formations ( Nous prenons en charge les frais d’hébergement et les repas. La présence à la formation est obligatoire pour les lauréats).
  • Accueillir dans la fête le dispositif Full Support.
  • Faire figurer sur votre communication le logo du dispositif La Bulle d’R

L’appel à initiatives est divisé en 2 catégories :

A) Projets de premier rassemblement festif et culturel type festival ou soirée électro, regroupant de 1 500 à 5 000 personnes par jour : 4 bourses jusqu’à 3000€.
B) Projets de rassemblements festifs organisés par des associations étudiantes regroupant de 1 500 à 5 000 personnes par jour : 2 bourses jusqu’à 2000€.

Les deux catégories sont éligibles à la réduction SACEM de 50%, à concurrence d’un budget global de 75 000€.

Lauréats de l’Appel à projets transition énergétique des lieux de musiques actuelles 2021

Les partenaires du Contrat de filière (État, Centre national de la musique, Région Nouvelle-Aquitaine et RIM) tiennent à assurer le secteur des musiques actuelles et des variétés de leur engagement dans cette période particulière.

Nous avons le plaisir de vous présenter les lauréats de l‘appel à projets  TRANSITION ÉNERGÉTIQUE DES LIEUX DE MUSIQUES ACTUELLES


 

Cristal GroupeRochefort

Cet accompagnement répond à la volonté de Cristal Groupe de moderniser son système de chauffage ainsi que son système électrique. Aujourd’hui doté de chauffage au fuel et d’un fonctionnement à l’électricité traditionnelle, cet ancien cinéma transformé en studios d’enregistrement et de post production image vise une consommation d’énergie plus respectueuse de l’environnement.

Le Sans Réserve – Périgueux

Actuellement dans une phase de restructuration de son bâti qui sera agrandi et rénové et de son projet associatif, le Sans Réserve souhaite baser ce travail, en partie, sur les enjeux de transition énergétique. L’équipe salariée, la gouvernance et la Ville de Périgueux (propriétaire des murs) entend penser le développement du Sans Réserve sur le long terme par le prisme d’enjeux contemporains : les droits culturels, la transition énergétique, écologique et numérique.

Les lauréats des Appels à Projets 2021

Les partenaires du Contrat de filière (État, Centre national de la musique, Région Nouvelle-Aquitaine et RIM) tiennent à assurer le secteur des musiques actuelles et des variétés de leur engagement dans cette période particulière.

Les appels à projets :

Nous avons le plaisir de vous présenter les lauréats, ainsi que leurs projets en quelques lignes !


DÉVELOPPEMENT DES COOPÉRATIONS PROFESSIONNELLES

STRUCTURE PORTEUSE : Radio Pays de Gueret (23)
NOM DU PROJET : 
Stayin A Live

Radio Pays de Guéret propose une série de concerts d’artistes locaux et/ou émergents radiodiffusés en direct depuis la salle de spectacles de la Quincaillerie Numérique. Ces concerts seront par ailleurs filmés et streamés en partenariat avec Télé Guéret Vision.

STRUCTURE PORTEUSE : Les Disques Aliénor (33)
NOM DU PROJET : Achat Presse Vinyle

Une presse de disques vinyles achetée en co-propriété par 3 labels discographiques (Talitres, Vicious Circle et Les Disques Alienor/Platinum Rds) dans le but de maitriser l’outil de production (délai, quantité et qualité) qui sera mise à disposition chez une société de pressage de disque, Vinyl Records Makers qui maitrise le savoir faire technique.

STRUCTURE PORTEUSE : LMA – Landes Musiques Amplifiées (40)
NOM DU PROJET : Les Granges Musicales

Les « Granges Musicales » sont des concerts à la ferme proposés par LMA (Landes Musiques Amplifiées) et la section agrotourisme de la Chambre d’Agriculture des Landes. L’objectif est de proposer aux publics une nou-velle façon d’imaginer des sorties culturelles et de découvrir des œuvres/des artistes dans des lieux de production agricole.

STRUCTURE PORTEUSE : Arte Librea (64)
NOM DU PROJET : 
HAIZEAK, création d’une maison d’édition musicale au Pays basque

HAIZEAK est une Maison d’éditions musicales ayant pour objet de travailler au développement et à la professionnalisation d’artistes d’expression majoritairement basque en proposant un accompagnement inédit de l’incubation à l’envol. Avec deux missions :
1- La Promotion des œuvres / HAIZEAK développeur d’artistes : par le soutien à la création, par la formation en Master class et Résidences, par la création de projets artistiques et la co-organisation de tournées
2- La Valorisation des œuvres : par la protection juridique des œuvres et la défense des droits d’auteurs, l’exploitation commerciale de ces œuvres (Musiques Attentes téléphoniques des Entreprises, Collectivités Territoriales, Synchronisation Musiques Films, Publicités, Spectacle Vivant…).

STRUCTURE PORTEUSE : Centre Régional des Musiques Traditionnelles en Limousin (19)
NOM DU PROJET : Garage Résidences – Station d’essence Patrimoniale

Le projet « Garage Résidences » est un projet de structuration d’un collectif de soutien à la création artistique d’essence patrimoniale et à la professionnalisation des acteur·ice·s du secteur des musiques et danses traditionnelles. Il développe un dispositif d’accompagnement « sur-mesure », sur le temps long, des projets artistiques, mais aussi des artistes et/ou collectifs artistiques, de leur genèse à leur diffusion.

STRUCTURE PORTEUSE : Hello Buddy! (33)
NOM DU PROJET : Plateau régional de création musicale à l’image (phase de diffusion)

Favoriser la rencontre entre des salles de cinéma et des musicien·ne·s régionaux pour accompagner la diffusion de spectacles « ciné-concerts » (accompagnement musical en direct d’œuvres audiovisuelles) originaux créés en Nouvelle-Aquitaine.

STRUCTURE PORTEUSE : La Matière (17)
NOM DU PROJET : Mutualisation et collaboration entre acteurs de la Musique Actuelle en Nouvelle Aquitaine.

Création d’un comité de pilotage de coopération et d’accompagnement interprofessionnels rassemblant les acteurs culturels musicaux du territoire, autour du réemploi et de la mutualisation du matériel et décors liés à l’activité événementielle en Nouvelle-Aquitaine.

STRUCTURE PORTEUSE : Maison des projets de Bruxerolles (86)
NOM DU PROJET : Les femmes haussent le son

Le Festival Egale à Egal, qui se déroulera du 10 novembre au 4 décembre 2021 sur le territoire de GRAND POITIERS, est un événement culturel et artistique, qui agit pour la construction d’une égalité réelle et concrète entre les femmes et les hommes dans le domaine des arts et de la culture, en offrant un espace de visibilité et de diffusion aux artistes femmes de la région Nouvelle Aquitaine.

STRUCTURE PORTEUSE : Limouzart productions (86)
NOM DU PROJET : Les concerts à la maison

A la sortie du premier confinement, nous avons pensé une programmation culturelle déployée uniformément sur toute la Haute-Vienne, chez l’habitant pour favoriser la re-sociabilisation. Fort de cette expérience, partagée avec plusieurs acteurs du territoire, une association est née. Ainsi, Limouzart souhaite cette année se positionner en mentor de cette structure afin de pérenniser ce projet.


LIEUX ET PROJETS CULTURELS DE PROXIMITÉ

STRUCTURE PORTEUSE : Association Déluge (33)

Déluge est un collectif de musiciens opérant en Nouvelle-Aquitaine qui défend un jazz de création, esthétiquement varié et toujours de qualité. Depuis 2018, Déluge propose des concerts, des festivals, des soirées mensuelles au théâtre de l’Inox à Bordeaux et de la production phonographique.

STRUCTURE PORTEUSE : Pavillon 108 (47)

L’ouverture d’un Café Culturel dans nos locaux. Créer un lieu de vie sur notre territoire afin de diversifier les actions socioculturelles de notre association, encourager la participation des habitants et dynamiser la diffusion de la culture sur un territoire rural.

STRUCTURE PORTEUSE : Scène aux Champs (40)

L’objet de l’association est de proposer au public des spectacles vivants de qualité professionnelle, une programmation éclectique, de soutenir les artistes émergents (résidences, programmation), et de favoriser l’accès à la culture du public encore éloignée de celle-ci, tout cela en milieu rural.

STRUCTURE PORTEUSE : La Motte des Fées (17)

Le but de l’association est d’impulser une dynamique culturelle sur le canton de Matha en proposant une saison culturelle dans les différents lieux que possède le bassin de vie de Matha. Nous proposerons, en complément de la programmation, des actions de médiations culturelles.

STRUCTURE PORTEUSE : Office Monségurais de la Culture et des Loisirs (33)

Structurer l’accueil de résidences artistiques au cinéma Eden afin d’apporter un meilleur soutien technique et financier aux groupes.
Travailler à la diffusion des ces groupes en temps scolaire, auprès de tous les publics et de nos partenaires de réseau.

STRUCTURE PORTEUSE : Einstein On The Beach (33)

Einstein on the Beach conduit des activités de production et de diffusion de projets musicaux contemporains, avec l’ambition d’apporter à des publics diversifiés une ouverture vers des artistes et des musiques le plus souvent programmés de façon confidentielle, de ce fait perçus comme « difficiles ».

STRUCTURE PORTEUSE : Jazz 360 (33)

Notre projet a pour objet la diffusion, la production et la promotion du jazz actuel par l’organisation d’évènements culturels, la recherche de partenariats avec les structures et les lieux culturels et le développement d’outils de communication sur notre territoire

STRUCTURE PORTEUSE : Café-Cantine (86)

Il s’agit pour nous de pérenniser un demi-poste salarié afin d’établir de nouveaux partenariats (associatifs, publics et privés) et ainsi développer le champ des activés culturelles sur notre territoire tout en nous permettant d’élargir notre réseau en vue d’un passage en SCIC à l’horizon 2022.

STRUCTURE PORTEUSE : Tuberculture (19)

Confortée par une réflexion conduite dans le cadre d’un Dispositif Local d’Accompagnement, Tuberculture ( Festival Aux Champs, Boite En Zinc, concerts, résidences, ateliers ) entend affirmer et développer une identité culturelle singulière en s’appuyant sur une acquisition immobilière en cours.

STRUCTURE PORTEUSE : Label Laborie (87)

Continuer à favoriser l’émergence et le développement de compositeurs régionaux, nationaux et internationaux tout en s’adaptant aux mutations des secteurs de la production phonographique et du spectacle vivant et en développant des projets au niveau local.

STRUCTURE PORTEUSE : Festi’Zac – Asso Monts d’Ambazac Production (87)

Nous souhaitons proposer une offre musicale complémentaire sur le territoire de la Communauté de Communes ELAN.
Autour de notre caravane spécialement aménagée en Bar à Tapas, un espace convivial avec scène sonorisée, mobilier champêtre, éclairage, sera mis en place le temps d’un soir.

STRUCTURE PORTEUSE : L’ambassade (24)

Structuration et développement des activités culturelles et artistiques du Café Lib’, suite à l’agrandissement de ses locaux et à sa transformation en Tiers Lieu Culturel et d’initiatives locales.

STRUCTURE PORTEUSE : Slowfest (33)

Depuis 2015, Slowfest expérimente de nouveaux modes plus écologiques et moins énergivores de création et de diffusion du spectacle vivant. La vocation de notre collectif est d’apporter de l’inspiration, des solutions et de catalyser le passage à l’acte des professionnels et des acteurs de la filière

 

Déclaration des billetteries

Le Ministère de la Culture a mis en place au 1er juillet 2018, en application de l’article 48 de la loi « Liberté de création, architecture et patrimoine », un observatoire de la billetterie sur le champ du spectacle vivant, à travers le déploiement de SIBIL, système d’information permettant de déclarer vos spectacles.

Au lancement de cette plateforme, ont d’abord été tenus aux déclarations les lieux labellisés (= SMAC pour le secteur des Musiques Actuelles), puis tous les redevables de la taxe sur les spectacles auprès de l’actuel CNM.

Désormais, et ce depuis le 1er avril 2020, toutes les structures de spectacle vivant sont dans l’obligation légale de transmettre leurs données de billetterie.

En effet, suite à des mois d’annulations de spectacles, nous profitons de la reprise, même relative, pour vous refaire part de cette obligation de déclaration trimestrielle : aussi, si vous avez été responsable de la billetterie d’un ou plusieurs spectacles entre le 1er avril et le 30 juin 2021, vous avez jusqu’au 10 juillet pour faire vos déclarations.
(Ensuite, pour les spectacles entre le 1er juillet et le 30 septembre, la deadline sera au 10 octobre ; pour les spectacles entre le 1er octobre et le 31 décembre, la deadline sera au 10 janvier…).

 

Pour celles et ceux qui travaillent avec des éditeurs de billetterie, n’hésitez pas à les contacter : normalement, un interfaçage a du être mis en place, afin de rendre possible l’automatisation de la transmission des données (vous n’aurez dans ce cas a priori rien à faire). C’est notamment le cas pour SoTicket.

Pour toute question ou information complémentaire sur la plateforme, nous vous invitons à contacter directement l’adresse suivante : sibil.dgca@culture.gouv.fr

FORUM DE LA CULTURE – Bordeaux

Dans le cadre du Forum de la Culture à Bordeaux, participez aux ateliers professionnels du 16 au 18 juin 2021

Trois journées d’ateliers professionnels se dérouleront du 16 au 18 juin 2021, en lien avec les thématiques évoquées lors des débats et issues des différentes étapes de collecte ainsi que des contributions collectives ou individuelles reçues sur forumculture.bordeaux.fr.

MERCREDI 16 JUIN

  • 9h00 Ouverture et discours introductifs / présentation des 3 journées d’atelier (Salle des fêtes Bordeaux Grand Parc)
  • 9h30-12h30 : Atelier 1  « Les espaces de rencontre et d’interconnaissance / les nouvelles coopérations (Salle des fêtes Bordeaux Grand Parc) »
  • 14h00-17h00 : Atelier 2 « Expérimenter les droits culturels (Salle des fêtes Bordeaux Grand Parc)« 
  • 14h00-17h00 : Atelier 3  « Temporalité, territoires et frontières (maire de quartier du Grand Parc) »

JEUDI 17 JUIN

  • 9h00-12h00 : Atelier 4 « Co-écrire les critères de subvention / inventer des nouvelles relations à la ville (Salle des fêtes Bordeaux Grand Parc) »
  • 14h00-17h00 : Atelier 5 « Une saison culturelle ? (Salle des fêtes Bordeaux Grand Parc)« 
  • 14h00-17h00 : Atelier 6 : « Les lieux (maire de quartier du Grand Parc)« 

VENDREDI 18 JUIN

  • 9h00-12h00 : Atelier 7 « Où et comment montrer son travail pour la 1ère fois ? accompagner l’émergence (Salle des fêtes Bordeaux Grand Parc) »
  • 9h00-12h00 : Atelier 8 : « Les espaces publics (maire de quartier du Grand Parc) »
  •  14h00-17h00 : Séance plénière conclusive / grand débat avec la salle (Salle des fêtes Bordeaux Grand Parc)

 

Lettre ouverte des organisateur.trice.s de festivals du SMA à l’attention du Président de la République

Le 5 mai 2021

Monsieur le Président de la République,

Début 2021, semblant tirer les conclusions d’une saison sans festivals, la Ministre de la Culture a souhaité réunir deux panels représentatifs des manifestations qui font la richesse culturelle des territoires. Le premier de ces panels réunissait, aux côtés de leurs organisations représentatives, 14 festivals de musiques actuelles concernés par les questions des spectacles debout et des grandes jauges, questions jugées, non sans raison, très urgentes.

Le 29 janvier, Madame Bachelot nous a donc reçu·e·s, se montrant à l’écoute de nos préoccupations, de nos contraintes et des enjeux culturels, économiques ou encore sociaux liés à nos événements. Cette première phase de concertation s’est conclue sur l’engagement ministériel de nous réunir chaque mois, afin d’élaborer un programme devant permettre aux festivals qui n’auraient d’autre choix, d’annuler dans des conditions permettant de préserver leur outil de production, et aux autres de continuer de travailler sur une édition, en garantissant, là aussi, un cadre sécurisant.

Le 18 février, la Ministre nous a à nouveau convié·e·s pour nous donner une esquisse du cadre dans lequel les festivals pourraient se tenir cet été : la capacité serait alors de 5 000 personnes maximum, en configuration assise uniquement.
Fort·e·s de ces éléments, les organisateur·trice·s ont alors décidé soit d’annuler leur édition 2021, considérant ce cadre incompatible avec leur projet, soit de l’adapter pour proposer une édition singulière, ainsi qu’une offre culturelle aux publics présents sur les territoires sur lesquels nous sommes ancrés.

Enfin, le 14 avril dernier, nous étions réuni·e·s par le cabinet de la Ministre de la Culture pour travailler sur les différentes étapes envisagées par le gouvernement et les possibles contraintes inhérentes à chacune d’entre elles.

Pour chacune de ces étapes, il est utile de rappeler que l’ensemble des organisations représentatives et des festivals invités ont contribué à la réflexion de manière active et constructive.

Aussi vous comprendrez, Monsieur le Président, que le décalage de vos annonces de jeudi 29 avril avec la méthode et les pistes de travail qui avaient été les nôtres depuis le mois de janvier nous a surpris, et que celles et ceux d’entre nous qui travaillent depuis plusieurs mois à adapter leur festival aux impératifs imposés par votre gouvernement se sont sentis méprisé·e·s.

En effet, si certaines de ces annonces sont bien conformes avec les éléments que nous avions travaillés avec le Ministère de la Culture, d’autres en revanche n’ont jamais été abordées ni débattues dans le cadre de ces échanges.

Tout d’abord, le couvre-feu sans possibilité d’horodatage, en obligeant les spectateur·trice·s à regagner leur domicile à l’heure dite, est inconciliable avec les programmations que nous avions patiemment élaborées.

Ensuite, et surtout, l’obligation de présenter un pass sanitaire pour les événements rassemblant plus de 1 000 personnes nous pose un réel problème sur les plans éthique, économique et logistique :

  • Pourquoi le public des manifestations culturelles devrait-il se soumettre au pass sanitaire contrairement aux clients des centres commerciaux ou aux usagers des transports en commun ? Les lieux culturels sont-ils réellement plus à risque que les autres typologies d’établissements ?
  • Qui va prendre en charge le coût de ces milliers de tests ? Le contribuable ? Les publics ?
  • Comment et où les spectateur·trice·s de festivals qui se déroulent sur plusieurs jours vont-ils·elles pouvoir se faire tester ?
  • Quelles sont les personnes qui doivent se soumettre au pass sanitaire ? Les publics ? Les salarié·e·s ? Les bénévoles ? Les prestataires ? Les artistes et leurs équipes ?
  • Qui va vérifier la fiabilité des tests présentés ou des vaccins ? Et qui en aura la responsabilité ?

Nous souhaitons par la présente aussi rappeler que depuis 2015, nous sommes tenu·e·s de respecter de nouvelles règles relatives à la sécurité publique dont certaines seraient incompatibles avec les obligations sanitaires. Il nous semble par exemple difficile d’ajouter un nouveau contrôle (celui des pass sanitaires) tout en réduisant les files d’attente.
Le précédent des mesures prises sous l’état d’urgence nous fait craindre que ces nouvelles consignes perdurent également au-delà de la crise sanitaire, et nos organisations, si elles l’acceptent aujourd’hui, redoutent d’intégrer sur un temps long ce principe de distinction et de discrimination.

En outre, à compter de l’étape 4, au 1er juillet, il nous est annoncé que les concerts debout pourraient reprendre : nous nous en réjouissons évidemment, puisque depuis le 13 mars 2020, ceux-ci sont interdits et qu’ils représentent l’essence même de nos projets et des musiques que nous défendons.
Or, ce sujet n’a pas été abordé non plus pendant les concertations, aussi beaucoup de questions demeurent :

  • Avec quels protocoles les configurations debout seront-elles autorisées ?
    Il semblerait que ce soit les préfets qui puissent autoriser les jauges debout, aussi dans quels délais vont-ils donner leur aval ou leur refus aux organisateur·trice·s ?
    Rappelons que nous sommes aujourd’hui à moins de 2 mois du 1er juillet et qu’il est donc urgent que nous puissions mettre en vente la billetterie de nos évènements. Or, comment faire sans cette information cruciale ?
  • Quid des protocoles pour accueillir nos spectateur·trice·s ? Et comment organiser la restauration sur nos évènements?
    Nous n’avons à ce jour aucun élément à ce sujet.
  • Qu’en est-il de la distinction plein air / intérieur ?
  • Qu’en est-il de la possibilité de réunir des jauges supérieures à 5 000 personnes ?

Enfin, concernant les aides apportées à nos manifestations annoncées par Madame Bachelot le 18 février dernier, les contours dessinés sont rendus caducs par vos annonces, et le temps passé pour les réinventer fragilisera encore un peu plus les organisateur·trice·s.

Aussi, vous l’aurez compris, Monsieur le Président de la République, malgré notre détermination et notre pugnacité depuis le début de cette année à vouloir maintenir nos évènements en 2021 et à accepter leur adaptation, cela nous est devenu impossible de poursuivre le travail sans avoir les réponses aux questions listées préalablement.
Nous manquons cruellement de visibilité et d’énergie pour continuer à nous engager : les mois de travail et de concertation balayés d’un revers de main finissent par avoir raison de nous.

L’annulation massive et quasi totale de nos événements en 2020 a eu pour seul bénéfice de mettre en lumière leur utilité sociale, leur rôle fondamental sur le maillage culturel de notre territoire, sans parler de leur rôle économique. Cela a notamment débouché sur les États Généraux des Festivals proposés par Madame la Ministre de la Culture afin de questionner ces données pour la politique culturelle de son Ministère. Le non-respect de notre travail et de cette concertation ainsi que le retard pris dans l’aboutissement d’un protocole tenable pour nos manifestations est un dénigrement évident de ce que nous sommes.

Aussi, nous vous demandons impérativement des réponses à chacune de nos questions et cela d’ici le 15 mai prochain, délai au terme duquel nous serons contraint·e·s de prendre les décisions qui nous incombent.
En effet, il nous paraitrait alors trop risqué de vouloir maintenir à tout prix une édition 2021, qui pourrait mettre à mal les entreprises qui portent ces festivals, voire les faire disparaitre au terme de cette année.

Sûr·e·s de votre compréhension de nos problématiques, veuillez croire, Monsieur le Président de la République, en notre parfaite considération.

Les 200 festivals membres du SMA

 

Contact presse : SMA – Aurélie Hannedouche – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75