[DROITS CULTURELS] Chemins Faisant ! Le podcast qui donne la parole aux acteurs

Le collectif Pour une démarche de progrès par les droits culturels, coordonné par l’UFISC, en partenariat avec la FERAROCK, vous propose Chemins Faisant, un podcast en 10 épisodes, pour partir à la rencontre d’actrices et d’acteurs culturels, pour qui les droits culturels, ce ne sont pas juste des mots.

Comment mieux coopérer sur un territoire, en prenant en compte les personnes et autres organisations qui l’habitent ? Comment animer un projet collectif, en impliquant une diversité de bénévoles ? Comment déjouer les rapports de domination ? Comment favoriser l’émancipation et l’expression artistique des personnes ? Comment tisser des relations plus réciproques ? Dix structures proposeront leurs réponses à ces questions, vous faisant parcourir des territoires de Nouvelle Aquitaine, flâner dans des quartiers de Grenoble, Tours ou Nice, ou encore sillonner les routes de l’Ariège.

Réseaux professionnels, lieux ou compagnies, coopérative d’arts visuels, centre de ressources, chorégraphe, bus itinérant… des acteur·ice·s artistiques et culturels évoquent dans Chemins Faisant leur rapport aux droits culturels et témoignent de la manière dont, à travers leurs pratiques, il·elle·s essaient de les favoriser au quotidien.

Les 5 premiers épisodes sont déjà en ligne, et les 5 suivants paraîtront prochainement… stay tuned !

[RESSOURCE] Programmateurs, programmatrices, comment les aborder ?

• Le 30 mars
• De 14h à 16h
• Gratuit • en visio
• Sur inscription – lien en bas de l’article

Un programmateur, une programmatrice, c’est quoi ? C’est qui ?
Et surtout, comment les aborder ?

Il est compliqué de s’imaginer donner un concert ou jouer dans un festival en ce moment, cependant au Fil, on garde espoir et on trouve pertinent de vous proposer de découvrir les rouages de la programmation musicale.

Le 30 mars, de 14h à 16h, via la plateforme Zoom, nous vous invitons à découvrir à un atelier sur le métier de programmateur-trice : ses caractéristiques et son fonctionnement. 

Au programme (sans mauvais jeux de mot), les enjeux, méthodes de travail, leurs critères de sélection et les différentes façons pour vous de les aborder ou d’attirer leur regard. 

En guests, Ludovic Bousquet-Carton, programmateur du Krakatoa et responsable de production aux Transmusicales de Rennes, et Maxime (Maxel) Bur, programmateur pour l’Astrodøme, le Sidéral Psych fest et les Vivres de l’Art.  

A la fin de l’atelier, un temps d’échange et de parole libre est prévu avec vous.

Un lien ZOOM vous sera envoyé quelques jours en amont de l’atelier.

[ENVIRONNEMENT] Drastic On Plastic: une nouvelle vague de festivals prend les devants!


Le dispositif Drastic on Plastic officiellement lancé en France

Officiellement lancé lors des BIS, les Biennales Internationales du Spectacle, le 22 janvier 2020. Le guide et le site internet drastic-on-plastic.front été dévoilés. Drastic on Plastic est un dispositif qui vise à accompagner les festivals français vers la réduction et la suppression du plastique jetable dans la production de leur événement, ceci dans une démarche collective et de mise en commun des pratiques à l’échelle nationale. Ce dispositif, inspiré de l’initiative lancée aux Royaume-Uni en 2018 par l’AIF (Association of Independent Festivals) et la RAW Foundation, est porté en France par le collectif R2D2.


+ de 60 festivals déjà engagés

Plus de 60 festivals français ont d’ores et déjà signé la charte et le dispositif reste ouvert à tous les festivals qui le souhaitent, quelle que soit leur taille, leur configuration ou leur avancement dans la démarche zéro plastique : Panoramas, Festival Inglorious, Scènes de Rue, Be Bop, Marsatac, Château Perché… Côté Nouvelle-Aquitaine, 16 festivals ont signé la charte et initient une première phase d’accompagnement par le RIM : Bordeaux Open Air et Slowfest ont été les premiers signataires, rapidement suivis de So Good Festival, Coconut Festival, Musiques Métisses, Free Music Festival, Blues Passion, Stéréoparc, Musicalarue, Medoc Sun Ska, Invasion de Lucanes, Hoop Festival, Notes en Vert, Festival des Ploucs, Chantons sous les Pins, Little Festival


Bordeaux Open Air

Depuis 2016 l’équipe du Bordeaux Open Air travaille à proposer des événements gratuits autour de la musique électronique, et participe grandement à l’animation musicale de la ville. Des open air ouverts et accessibles à tous, avec pour chaque édition un focus sur une ville étrangère et un artiste ambassadeur qui invite le reste du line-up (New York, Munich, Budapest, Sao Paulo, Johannesburg, Melbourne…). L’occasion de découvrir des artistes internationaux et faire la fête en plein air gratuitement ! Camille et Gaston ont pour l’occasion répondu à quelques questions.



Slowfest

L’équipe du Slowfest expérimente de nouveaux modes plus écologiques et moins énergivores de création et de diffusion des musiques actuelles : concerts sans amplification ou sur sono solaire, tournées d’artistes à vélo, micro-festival en autonomie énergétique… Le collectif regroupe une vingtaine de membres, artistes, techniciens du spectacle et des énergies renouvelables, amateurs de bon son et de « low-tech », et ensemble ils proposent une multitude d’évènements énergétiquement autonomes, de leur Caravane des Possibles (festival itinérant à vélo) à leurs Full Moon Sessions et Slowfest annuel. Festivaliers en quête de formules plus durables, ces rassemblements sont pour vous !



Avant de rejoindre le dispositif Drastic on Plastic, qu’avez-vous déjà mis en place (ou tenté) sur vos évènements pour les rendre plus respectueux de l’environnement ?

Bordeaux Open Air : Depuis la création du festival, nous tendons à mettre en place plusieurs actions afin de réduire notre impact écologique : location de gobelets génériques, utilisation de toilettes sèches, tri & valorisation de nos déchets, distribution gratuite de cendriers de poche à notre public, mise à disposition de point d’eau potable… Depuis la saison dernière (2019) nous sommes devenus un festival zéro déchets dans le sens où nous n’en produisons plus aucun grâce à l’utilisation de fûts pour toutes nos boissons (bière, vin, limonade, citronnade), distribution de gourdes à nos artistes, réutilisation de nos signalétiques passées… Chaque année, nous choisissons un point à améliorer et nous cherchons des solutions, le prochain : la consommation énergétiques de nos véhicules.


Slowfest : Nous avons toujours été très engagés dans la démarche de réduction des déchets et de l’utilisation 0 du plastique. Depuis les débuts, lors de nos événements nous essayons toujours de trouver des solutions pour ne pas utiliser de plastique. Nous communiquons systématiquement en amont de nos événements aux artistes d’apporter leurs propres gourdes afin d’éviter l’usage de bouteilles en plastique. Pour éliminer totalement l’usage de bouteilles à usage unique, nous projetons très prochainement d’investir dans des gourdes en métal pour le premier cercle des membres de l’association. Lors des repas organisés pendant nos événements, nous privilégions la vaisselle lavable ou alors compostable et privilégions d’employer un traiteur local qui travaille en collaboration avec les acteurs de son territoire.


Qu’est ce qui vous a poussé à rejoindre le projet DoP ?

BOA : Beaucoup de points du projet DoP sont déjà acquis par notre festival mais nous souhaiterions aller plus loin et surtout donner l’exemple à d’autres qui pensent peut être que cela ne les concerne pas ou rendra leur organisation plus difficile. Nous sommes aujourd’hui fiers d’être identifiés parmi les premiers signataires et ainsi pouvoir répondre aux questions que se posent nos homologues.


S : Rejoindre l’initiative afin d’éliminer totalement l’utilisation du plastique est parue une évidence pour tous les membres de l’association puis la réduction des déchets et l’utilisation 0 du plastique figuraient déjà dans nos priorités.


Projetez-vous à terme de dépasser ces engagements ? Si oui, comment ?

BOA : Oui bien sur, DoP porte sur l’usage du plastique que nous régulons déjà énormément. Notre objectif est de l’arrêter totalement mais notre vision va également plus loin et nous pensons maintenant à d’autres sujet comme notre empreinte carbone.


S : Bien entendu. Par exemple nous participons à des événements de nettoyage avec des associations comme Surfrider Foundation ou les Marcheurs-cueilleurs.


Pensez-vous que la programmation a un impact réel sur l’environnement ?

BOA : Je pense que ce sont plutôt les artistes & les festivals en eux-mêmes qui ont un impact sur l’environnement. Aujourd’hui les artistes sont de plus en plus nombreux à accepter les changements de catering / accueil ou même à les demander d’eux même. Certains réfléchissent à l’utilisation d’énergies vertes pour leur tournée et les festivals eux-même travaillent sur ces sujets en mutualisant leurs compétences.


S : Ce qui pèse le plus dans l’empreinte carbone d’un événement ce sont les émissions générées par le transport du public. En développant des événements qui ciblent principalement le public (et les artistes) locaux, on réduit directement les émissions générées. La question de la capacité d’accueil de l’événement est également centrale : plus on déplace de monde, plus on émet de CO² !



Quelle est votre chanson ou morceau écolo/vert/organique préféré?

BOA : Comme je n’arrive pas à choisir, je vais rester dans le thème évoqué au-dessus et vous citer un groupe qui a toujours été sensible à l’environnement : Massive Attack



S : Le Slowfest Orchestra bien sûr !



 

[CAFÉS-CULTURES] Un site internet pour aider les bars, hôtels et restos à programmer des spectacles

Tulle Agglo rejoint le Groupement d’intérêt public Cafés-Cultures, qui propose un site internet pour faciliter la programmation de concerts et spectacles dans des cafés, hôtels et restos.

Source : La Montagne


« Dix minutes et pas plus. C’est le temps nécessai­re aux cafés, hôtels ou restaurants, assure Samia Djitli, pour s’inscrire et de­mander un accompagnement fi­nancier dans le cadre d’une  programmation culturelle, qu’il s’agisse d’un concert, d’une lec­ture, d’un spectacle de danse ou encore de théâtre ».

Lire l’article ici ou ci-dessous

«La philosophie est de privilé­gier la simplicité, éviter toute la paperasse. Tout se passe par le site du GIP. Seules trois condi­tions sont nécessaires pour pouvoir bénéficier de cette aide :

  • être déjà affilié au Guso ­ -Guichet unique du spectacle occasionnel
  • être un restaurant ou un débit de boisson d’une capacité de moins de 200 personnes
  • appartenir au secteur des établissements HCR, hôtels, cafés, restau­rants »

Merci La Montagne pour cet article !

site internet du GIP Cafés-Cultures

Nous sommes ravis d’oeuvrer aux côtés de Des Lendemains Qui Chantent et de l’Agglo de Tulle pour accompagner les acteurs à l’usage de ce dispositif !