[COMMUNIQUÉ] L’ARS fait la sourde oreille aux risques auditifs !

L’ARS fait la sourde oreille aux risques auditifs !

L’arrêt brutal des financements de l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine sur la réduction des risques auditifs : une décision qui interroge pour la santé des jeunes néo-aquitains.

Quatre structures adhérentes au Réseau des Indépendants de la Musique portent un programme d’actions autour des risques auditifs de longue date et de façon coordonnée. En mars 2024, elles ont été informées de l’arrêt des financements de l’ARS Nouvelle-Aquitaine sur cette thématique (dès 2024 pour 3 des structures concernées, et à partir de 2025 pour l’ensemble d’entre elles).

Cette annonce n’a été précédée d’aucune concertation, et ce alors même que le 4ème Plan National Santé Environnement, duquel se déclinent les orientations régionales, cible pourtant la réduction des risques auditifs chez les jeunes comme prioritaire et que le bilan pluriannuel de ces structures a été présenté comme exemplaire par l’ARS elle-même lors de réunions en présence de leurs partenaires.

Avec la perte d’un cumul de financements annuels de 71 000 €, ce sont des milliers de jeunes néo-aquitains qui ne bénéficieront pas d’une prévention adaptée et efficace, notamment via la diffusion de spectacles pédagogiques.

En effet, en 2021, l’étude régionale menée auprès des jeunes bénéficiaires de ces actions a permis de mettre en évidence que :

55% ont déjà ressenti un symptôme de surdité ;
70% déclarent être prêts à changer de comportement, et 90% ont pris conscience de l’irréversibilité des pertes d’audition après avoir vu un spectacle pédagogique.

Le RIM est solidaire de ses adhérents (La Fédération Hiero Limoges, La Nef, Le CaféMusic, Virus Prod) face à cette situation unique en France et qui impacte par ailleurs durement l’emploi (permanent et/ou intermittent) au sein des structures. Ayant déjà sollicité par courrier recommandé un rendez-vous avec la direction de l’ARS avec pour seul retour les mêmes informations que celles transmises en mars sans aucune proposition d’entre-vue, il s’associera à toute démarche de leur part visant à retrouver le légitime et nécessaire soutien à leurs actions d’intérêt général.

Pour que la musique reste un plaisir, aidez-nous à réduire les risques pour l’audition des jeunes.

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APPEL À MOBILISATION • PLF 2025 : Qui veut la mort des radios associatives ?

Le RIM se joint aux représentant·e·s des radios libres et associatives pour affirmer l’attachement de la filière des musiques actuelles à l’existence de ces médias sur le territoire. La baisse non concertée et brutale projetée sur le FSER mettrait en péril l’existence de la plupart d’entre elles, avec des conséquences importantes pour les artistes et structures de notre filière, mais aussi plus largement sur l’information locale et le maillage culturel du territoire.

Communiqué du 11 octobre 2024 – Source cnra.fr

PLF 2025 : Qui veut la mort des radios associatives ?

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Le Projet de Loi de Finances 2025, présenté par le Gouvernement, annonce une réduction de 35 % du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER). Cette baisse, inscrite dans le cadre du plan d’économies souhaité par le Premier Ministre et son Gouvernement , n’est pas une simple coupe budgétaire. Elle touche de plein fouet un secteur vital pour l’expression démocratique et culturelle de notre pays : les radios associatives. Présentes sur tout le territoire, nos radios jouent pourtant un rôle fondamental. Elles assurent  un lien de proximité avec les citoyens créant du lien social, elles  favorisent la diversité des opinions, elles donnent la  parole à ceux qui en sont souvent privés, elles ouvrent leurs micros   aux acteurs et aux  élus locaux pour informer les habitants d’une dynamique et du développement de leur territoire..

Les radios associatives ne doivent pas porter le poids des économies imposées à la Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles (DGMIC).

Sur les 12 millions d’euros d’économies demandées, 10,4 millions d’euros seront entièrement supportés par les radios locales associatives, alors que ces dernières ne représentent que 4 % de l’enveloppe budgétaire globale dédiée à la Mission Médias, Livre et Industries Culturelles. Ce choix interroge sur la priorité accordée à nos radios, qui sont pourtant des piliers essentiels de notre démocratie. Les radios associatives sont un outil d’inclusion sociale et culturelle, un vecteur de cohésion, qui a toujours su évoluer avec peu de moyens. Pourtant, aujourd’hui, c’est l’ensemble de notre modèle qui est mis en péril.

Les conséquences de ce couperet net dans le fonctionnement économique des radios associatives seront sans appel : impact direct sur l’emploi, alors même que nous sommes le deuxième employeur du secteur radiophonique. Plus largement, c’est l’existence même de nos radios qui est menacée. Les médias de proximité, garants de la diversité et du pluralisme du paysage radiophonique, risquent purement et simplement de disparaître. Ce serait une perte irréparable pour la vie culturelle locale, pour l’accès à une information libre et pluraliste, et pour des milliers de citoyens qui trouvent dans nos radios une voix différente, alternative, et enracinée dans leur quotidien. Elles représentent les médias de proximité par excellence, souvent surnommés les “médias du dernier kilomètre”. Grâce au soutien du FSER, elles offrent une diversité inégalée de programmes produits à la fois par des professionnels de l’animation, des journalistes et par des bénévoles passionnés.

Comment comprendre une telle décision, qui risque d’étouffer les voix et les diversités locales sur nos territoires ?

Il est d’autant plus paradoxal que ce soit notre secteur, le plus vertueux, qui soit la cible de cette réduction. Depuis 2002, nous avons dû faire face à une augmentation sans précédent des charges d’exploitation, tout en subissant la disparition progressive des emplois aidés. Malgré cela, nous n’avons jamais renoncé à notre mission de service public, ni bénéficié d’une augmentation de l’aide individuelle à l’exploitation de nos radios. En s’attaquant à l’un des secteurs les plus vulnérables et économiquement modestes, le Gouvernement semble renier ses propres engagements en faveur de la diversité et de la proximité. Nos radios, qui sont un pilier indispensable de la démocratie locale et de la vie culturelle, se retrouvent aujourd’hui gravement menacées par cette décision, dans un contexte déjà difficile.

 À un moment où :

  • les États généraux de l’information sont censés renforcer la liberté et le pluralisme de la presse ;
  • l’ARCOM décide d’accélérer le déploiement du DAB+ dont les radios associatives sont un moteur essentiel
  • la ruralité et les territoires sont au cœur des préoccupations ;
  •  l’éducation aux médias et à l’information est reconnue comme un enjeu sociétal majeur
  • l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) et le tissu associatif sont cruciaux pour la cohésion citoyenne.

Il ne s’agit pas, ici, d’un rabot économique, mais d’un vrai coup de guillotine. Cette exécution est-elle actée, décidée, voulue et assumée ?

Le SNRL et la CNRA sont déterminés à travailler ensemble pour trouver une issue à cette situation critique. Nous appelons dès maintenant l’ensemble des radios associatives à se mobiliser. Nous enjoignons également tout le secteur de la radio (privée et publique) ainsi que l’ensemble du monde de la culture à prendre conscience des répercussions désastreuses que cette mesure pourrait engendrer. Si cette proposition est confirmée, c’est une déstabilisation sans précédent de tout le secteur que nous devrons affronter collectivement.

Nous appelons l’ensemble des Parlementaires à prendre conscience de la dimension mortifère de cette proposition et à agir pour sauvegarder la diversité et la vitalité des radios associatives en France. Nous demandons également aux élus locaux de se mobiliser pour éviter la disparition de ces petites entreprises ancrées dans leurs territoires, ainsi que la perte des emplois de leurs salariés, qui jouent un rôle clé dans la dynamique locale et la cohésion sociale.

Nous appelons le Gouvernement à revoir sa position et à rétablir un soutien digne de l’importance des radios associatives pour notre société. Nos radios, et à travers elles la voix de milliers de citoyens, méritent mieux que l’abandon auquel ce projet de loi les condamne.

[L’INCONNUE] Administrateur•rice

ADMINISTRATEUR•RICE

L’INCONNUE (33)

Labellisée Scène de Musiques Actuelles et agréée Jeunesse et Éducation Populaire, L’Inconnue est un lieu culturel curieux et ancré sur son territoire. Petit écrin de verdure dans le quartier de Thouars, à Talence, L’Inconnue accueille les mélomanes de tout âge, élèves, amateurs et professionnels autour de trois pôles:

LA CRÉATION / DIFFUSION
production déléguée, concerts,
partenariats de diffusion

LA TRANSMISSION / MÉDIATION
école de l’Inconnue, stages, projets de médiation artistique

LE PÔLE « MUSICIEN·NES »
studios de répétition, d’enregistrement, résidences plateau et accompagnement des groupes émergents et professionnels.

Ce projet associatif est mené par des équipes motivées : un Conseil d’administration bénévole composé de 11 membres, 15 salarié·es permanent·es et une constellation d’artistes et technicien·nes intermittent·es. Rock & Chanson – L’Inconnue est membre de la MICs, Mission de Coopération des SMACs, aux côtés du Rocher de Palmer, la Rock School Barbey et le Krakatoa

ACTIVITÉS PRINCIPALES

MISSIONS ET FINALITÉ DE L’EMPLOI

Au cœur de l’activité globale de l’association, l’administrateur·trice garantit le bon fonctionnement de l’association et de ses différents pôles, elle travaille sous l’autorité de la direction et en lien étroit avec le ou la responsable pédagogique.

Le poste d’administrateur·trice s’inscrit dans une dynamique collaborative de partage de projets et d’idées au sein de l’association, et assure la viabilité légale, financière et juridique de ces projets.

Le poste d’ADMINISTRATEUR·TRICE fait partie du pôle Administratif, placée sous l’autorité directe de la personne à la direction. La personne à l’administration encadre l’équipe de l’association Rock & Chanson.

-> ASSURE LA GESTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈRE DE LA STRUCTURE
• Établit le budget général prévisionnel et ajusté, et en suit son exécution
• Supervise les budgets par pôle d’activité en lien avec les chargés de pôle
• Établit un plan de trésorerie
• Établit les demandes de subventions de fonctionnement et d’équipement, et développe les ressources publiques ou privées
• Supervise, en lien avec les Pôles, les demandes de financements au projet
• Assure les relations avec la banque, et les liens avec les prestataires et les fournisseurs
• Prépare et organise la comptabilité, supervise les devis et la facturation
• Supervise, en lien avec les Pôles, les demandes de financements au projet
• Suit et organise la vie associative : AG et différents rapports d’activités
• Développe des tableaux de bord à destination des différents pôles
• Établit les contrats du spectacle : coproduction, cession, partenariat… et gère les déclarations de droits d’auteur
• Assure le montage et le suivi des productions
• Supervise et valide les encaissements et contrôle les caisses (bar, billetterie, accueil)
• Rend compte régulièrement à la direction de l’avancée des dossiers et des différents contrôles budgétaires.

-> ASSURE L’ADMINISTRATION DU PERSONNEL ET DES RESSOURCES HUMAINES
• Est responsable de l’ensemble des travaux administratifs en matière de personnel permanent et intermittent : paies, contrats de travail, DSN, tenue des dossiers individuels, médecine du travail, organisation des élections professionnelles… et participe à l’organisation du travail de l’équipe : répartition des tâches, rédaction des fiches de postes, suivi de l’évolution des postes des salariés, de l’organigramme et des mouvements de personnels
• Supervise le respect du temps de travail, les absences et demandes de congés
• Met en œuvre la politique sociale de l’association (accords et conventions dans l’entreprise), organisation des conditions de travail, gestion des problématiques des salariés, et éventuels litiges et contentieux
• Veille au respect des législations et réglementations en matière de droit du travail et de droit social, dont l’affichage obligatoire, et le suivi de leur bonne application.
• Assure la mise en œuvre de la politique de recrutement du personnel : élabore les profils de poste, organise, met en œuvre et participe aux procédures de recrutements, assure le lien avec les candidats, s’assure de la bonne intégration des personnes recrutées, stagiaires et services civiques compris
• Organise la GEPP, suit et met en œuvre le plan de formation de l’entreprise, suite au bilan des entretiens annuels, et gère l’ensemble des questions de financement de la formation professionnelle
• Assure une partie des entretiens professionnels.

-> ASSURE L’ORGANISATION, LA COMMUNICATION ET LA COORDINATION INTERNES
• Encadre les personnels de l’association
• Elabore avec la direction et met en place le suivi, le contrôle et l’optimisation de l’organisation interne de l’association et des procédures afférentes
• Coordonne les différents pôles
• En soutien à la direction, assure une partie de la distribution de l’information en interne
• Peut animer et coordonner des temps d’échanges en équipe et anime les réunions concernant les dossiers dont il/elle est pilote ou responsable en interne
• Assure, participe et supervise le développement des outils de suivi et de bilan des activités avec les pôles concernés
• Supervise et organise la gestion des adhérents et des bénévoles

-> PARTICIPE AU DÉVELOPPEMENT ET AU RAYONNEMENT DU PROJET ASSOCIATIF ET CULTUREL
• Entretien et développe les collaborations nécessaires avec les acteurs locaux et représente Rock & Chanson auprès de partenaires extérieursSupervise et organise la gestion des adhérents et des bénévoles

-> PARTICIPE À LA VIE ASSOCIATIVE DE ROCK & CHANSON
• Participe aux réunions et aux séminaires d’équipe et de pôles
• Participe à l’Assemblée générale annuelle, et rend compte de la situation financière de l’association aux adhérents
• Assure des astreintes sur les activités publiques, en soirée et/ou le week-end

COMPÉTENCES ET CAPACITÉS REQUISES

SAVOIRS

Très bonne connaissance du spectacle vivant et du fonctionnement du secteur culturel subventionné

Très bonnes connaissances en gestion des ressources humaines et en droit social.

Maîtrise des cadres budgétaires

Aisance dans la maîtrise de l’outil informatique (connaissance des logiciels Cogilog et Spaiectacle appréciée)

Bonne connaissance de la Convention collective nationale de l’Animation ECLAT

Très bonne maitrise de la langue française

Connaissances techniques en paie et comptabilité

SAVOIR-FAIRE

Anticiper et planifier l’activité d’une entreprise culturelle

Analyser et faire évoluer le fonctionnement d’une entreprise

Capacité d’analyse, de synthèse et capacité de développement économique et stratégique

Faire appliquer les réglementations liées au spectacle vivant

Conduire la mise en œuvre de projets collectifs

Aptitude au management, à la gestion d’équipe et à la conduite du changement

Respecter les normes de sécurité

SAVOIR-ÊTRE

Intérêt prononcé pour les musiques actuelles, l’ESS et l’éducation populaire

Grande rigueur, autonomie et sens de l’organisation, capacité à gérer les priorités

Aime travailler dans une logique coopérative

Ecoute, disponibilité, réactivité, patience et diplomatie

Aisance relationnelle dans le travail en équipe, pédagogie et capacité à travailler avec des interlocuteurs variés

SPÉCIFICITÉS DU POSTE

CDI à temps plein en forfait jours (203 jours + journée de solidarité)
période de référence de septembre à août
• Travail régulier le soir et le week-end
• Déplacements possibles en et hors région

CLASSIFICATION

Le poste est classé groupe H de la convention ECLAT, coefficient 400.
• Mutuelle prise en charge à 50%
• Tickets restaurant

POUR POSTULER

envoyer CV + lettre de motivation à
Delphine Tissot uniquement par courriel à
direction@linconnue.fr

DATE LIMITE DE CANDIDATURE

dimanche 27 octobre 2024 minuit

L’association Rock & Chanson tend à construire un environnement diversifié et est fière d’être un employeur qui respecte l’égalité des chances. L’association Rock & Chanson interdit formellement toute discrimination à l’encontre d’un·e employé·e ou d’un·e candidat·e en raison de ses origines, de son identité, de son orientation sexuelle, de son âge, de son handicap ou de toute autre caractéristique protégée par la loi.

[RENCONTRE] Journée de réflexion sur l’accompagnement dans le secteur culturel

Vous êtes une structure proposant une démarche d’accompagnement dans le secteur culturel en Nouvelle-Aquitaine ? Vous avez suivi le projet LOIC-Accompagnement autour de la cartographie de l’accompagnement et le référentiel métier porté par Co ? Vous êtes simplement curieux·euse d’en savoir plus sur cette thématique et sur ces métiers ?

Rendez-vous le 8 octobre à la MECA-Bordeaux pour assister à la présentation des travaux de L’A. et de ses partenaires et échanger tous·tes ensemble autour de nos pratiques d’accompagnement tout en apprenant à mieux nous connaître ! Nous aurons également l’opportunité d’entendre des témoignages inspirants et de prendre de la hauteur sur la notion d’accompagnement (sur nos métiers et dans d’autres domaines).

PROGRAMME

9h • Accueil café, thé

9h30 – 10h • Présentation d’étude

Présentation de la double étude menée par L’A. sur L’accompagnement des professionnel·les des arts de la culture en Nouvelle-Aquitaine par Stella Morin, chargée d’étude et Thomas Vriet responsable du Pôle observation. Cette étude est issue d’une enquête auprès des structures et a bénéficié du regard extérieur de Maela Paul, docteure en sciences de l’éducation.

10h -11h • Conférence

Conférence plénière par Marie-Hélène Doublet, maîtresse de conférence en sciences de l’éducation. Marie-Hélène Doublet propose de prendre de la hauteur sur la notion d’accompagnement et de s’interroger sur le projet politique qui se profile derrière les différents types d’accompagnement. À quel monde voulons-nous contribuer ? Est-ce que nos pratiques correspondent à la société à laquelle nous croyons ? Nous interrogerons aussi nos postures et nos ambitions.

11h15 – 12h45 • Table ronde

À travers les regards croisés de nos invitées, nous nous demanderons comment rendre possible l’accompagnement à l’échelle d’un territoire comme celui de la région.

Intervenantes :

Lucile Riveira-Bailacq co-directrice d’Opale, centre de ressource DLA

Anaïs Rouyer déléguée à l’animation territoriale et à la ressource professionnelle du réseau Astre

Camille Prouteau Chargée d’accompagnement de TRAJET, dispositif co-porté par plusieurs pôles sectoriels de Pays de la Loire

Marie-Lise Hébert chargée de mission accompagnement – L’A. Agence culturelle Nouvelle-Aquitaine

13h – 14h • Repas

14h30 – 16h30 • Ateliers collectifs au choix

Atelier « référentiel métier » animé par Chloé Rouger, CO

L’association CO poursuit son travail sur l’élaboration d’un référentiel des métiers de l’accompagnement dans le secteur culturel. Pendant plusieurs mois, elle va vous solliciter -professionnel·les de l’accompagnement – pour mieux comprendre votre métier, ce que vous faites dans votre quotidien de travail, afin de construire un référentiel au plus près de votre réalité professionnelle. Grâce à ce travail, des fiches métiers pourront être créées, des formations imaginées afin de favoriser la montée en compétence des personnes exerçant ces métiers d’accompagnement.
L’atelier est à destination des professionnel·le•s de l’accompagnement.

Atelier « analyse de pratique » animé par Marie-Hélène Doublet 

Après un temps réflexif et de partage en petit groupe sur les enseignements retenus suite à la matinée, nous nous intéresserons aux pratiques individuelles en situation d’accompagnement. Cet atelier sera animé par Marie-Hélène Doublet.

Atelier « vers un dispositif d’accompagnement en coopération à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine » animé par L’A.

L’A. propose d’animer un premier atelier pour engager la coopération entre les structures (institutions, réseaux, collectivités) de l’accompagnement en Nouvelle-Aquitaine afin de viser la complémentarité voire imaginer un dispositif d’accompagnement en coopération. Avant un temps participatif et créatif, Camille Prouteau présentera Trajet, dispositif inspirant proposé en Région Pays de la Loire et co-porté par les Pôles régionaux.

16h30 – 17h • conclusion et perspectives de travail.

Les travaux de LOIC-Accompagnement :

 

Quand ? Mardi 8 octobre 2024

Où ? la MECA, parvis Corto Maltese, Quai de Paludate, 33800 Bordeaux

Nombre de places ? 80

Gouvernance du RIM : comment ça marche

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Rejoignez la

Gouvernance du RIM

*réservé aux adhérent.e.s du RIM

Être membre de la gouvernance du RIM

C’est contribuer à l’intérêt général de la filière mais aussi enrichir sa pratique professionnelle, rencontrer ses pairs et vivre une aventure collective et solidaire. C’est aussi la volonté de rejoindre nos valeurs communes : la démocratie, le développement des droits culturels, la solidarité, la lutte contre les discriminations, le développement durable ou encore l’éducation populaire.

S’appuyant sur ces valeurs, les membres de la gouvernance ont pour rôle de : porter la voix des adhérents sur les activités et territoires concernés, arbitrer sur les projets du RIM, réfléchir aux perspectives de l’écosystème et débattre sur ses enjeux.

Précision : la gouvernance du RIM est ouverte à toutes et tous, les directions bien sûr, mais aussi les autres membres de l’équipe des structures adhérentes. N’hésitez pas !

PRÉCISIONS

La gouvernance du RIM est composée d’instances élues (conseil d’administration, bureau et comité de ressources éthiques) et d’instances nommées (référent.e.s de thématiques) qui fonctionnent sur le principe de l’holocratie.

J’ai pas les compétences…

Pas besoin d’expérience ni de compétences particulières pour rejoindre la gouvernance, il suffit d’avoir envie de participer à une aventure collective et solidaire et de défendre l’indépendance dans les musiques actuelles en Nouvelle-Aquitaine !

Le bonus : au CA, vous avez la possibilité de candidater en binôme (titulaire / suppléant.e) pour représenter votre structure, et à la gouvernance opérationnelle vous êtes forcément en binôme avec un.e salarié.e de la RIM team.

 

FOCUS CONSEIL D’ADMINISTRATION

Le conseil d’administration est l’instance représentative de l’assemblée générale, À ce titre, il pilote et assure la cohérence d’ensemble du projet de l’association ainsi que l’articulation entre les différentes instances de sa gouvernance.

Composition du CA

Le CA est composé de 22 sièges élus destinés à des personnes morales adhérentes :

11 sièges « activités »

  • 4 sièges « spectacle vivant »,
  • 3 sièges « musique enregistrée »,
  • 2 sièges « éducation, transmission, accompagnement »
  • 1 siège « médias »,
  • 1 siège « partenaires associés » (destiné à 1 membre du collège « partenaires associés »)

10 sièges « territoires »

  • T1 (40, 64)
  • T2 (33)
  • T3 (19, 24, 47)
  • T4 (23, 86, 87)
  • T5 (16, 17, 79)

1 siège « équipe RIM » (destiné à 1 membre du collège « équipe »)

Le CA est composé d’au minimum 40% de représentant.e.s titulaires du genre minoritaire.

> Voir la composition du CA actuel.

> Vérifier votre activité principale et votre collège ici.

Concrètement, que fait le CA ?

Le conseil d’administration prend toutes les décisions qui ne relèvent pas de la compétence exclusive de l’assemblée générale ou du bureau.

Les membres du CA assument principalement les responsabilités suivantes :

  • porter la voix des adhérents de l’activité ou du territoire sur lequel ils ont été élus,
  • arbitrer sur les orientations du RIM : débattre, donner son avis sur les questions d’ordre stratégique, décisionnel, puis voter soit lors des réunions de CA, soit à distance (mail, téléphone…),
  • valider les motions soumises au vote en assemblée générale : projets, rapports d’activité, les comptes de l’association, le règlement intérieur…,
  • travailler en étroite collaboration avec l’équipe salariée sur leurs thématiques de travail pour les conseiller, les orienter et les valider avant qu’elles soient proposées en AG,
  • entériner les demandes d’adhésion en lien avec les délégués territoriaux,
  • élire le bureau.
Engagement nécessaire
  • Durée du mandat : 3 ans renouvelables (mandat actuel jusqu’en novembre 2026)
  • 10 réunions par an, le lundi (6 réunions d’1/2 journée en visio, 4 réunions d’1 journée en présentiel.
  • Réunion à prévoir fin 2024 : le lundi 9 décembre – de 10h à 16h.
  • 1 ou 2 appels de bienvenue aux nouveaux adhérents si vous êtes disponibles.
  • Suivi d’échanges ponctuels sur Loomio (outil de travail collaboratif) : lecture de documents, sondages, commentaires…
  • Arbitrages ponctuels : lors des réunions mais aussi par mail ou par téléphone pour les cas urgents.
  • Si vous choisissez d’être référent⋅e d’un cercle ou d’une thématique : réunions pour conseiller et valider les actions et orientations stratégiques des salarié.e.s.
Expérience nécessaire

Pas besoin de compétences, ni d’expérience particulière pour participer au conseil d’administration. Vous avez envie de vous impliquer ? Vous êtes légitime !

Toutes et tous les adhérents du RIM, quels que soient la taille de leur structure, leur fonction, leur niveau d’expérience, leur âge… ont leur mot à dire pour participer à l’objet de l’association et leur légitimité pour porter la voix des adhérents d’une activité ou d’un territoire (selon le siège concerné).

La seule chose que nous demandons est d’avoir un an d’ancienneté au sein du RIM.

Le projet du RIM vous semble complexe ?

Ne vous en faites pas, on ne vous demande pas de maîtriser la totalité du projet, mais plutôt d’apporter votre regard et de vouloir agir pour l’intérêt général. La seule chose que l’on vous demande est de vous y intéresser.

Être élu⋅e au CA c’est avant tout partir de sa propre expérience pour venir alimenter le collectif sur la base de l’échange, du partage et de la volonté de chacun de contribuer à l’objet et aux orientations de l’association. Donc débutant⋅e⋅s ou confirmé⋅e⋅s : foncez !

Coût

Les membres du conseil d’administration exercent leur mandat bénévolement.

Au regard de la situation budgétaire actuelle du RIM, le RIM ne peut pas rembourser les frais (transports et repas) de participation à la gouvernance. Cependant, un remboursement pourra être envisagé en cas de situation exceptionnelle motivée par l’adhérent.

CRITÈRES

Représenter une personne morale adhérente au RIM

Pour être élu.e à la gouvernance du RIM, vous devez représenter une personne morale, une structure, adhérente du RIM. C’est la structure qui est élue et vous donne mandat pour la représenter.

Adhérer au RIM depuis au moins 1 an

Seules les personnes morales adhérentes au RIM depuis au moins un an peuvent se présenter à l’élection.

Possibilité de candidater en binôme

Vous pouvez postuler en binôme (titulaire / suppléant.e) pour représenter votre structure.

Mandat de 3 ans

La personne morale est élue pour 3 ans renouvelables. Elle peut, au cours de son mandat, nommer un.e autre représentant.e ou démissionner. Cette élection partielle intervenant en cours de mandat, le mandat actuel s’étend jusqu’en novembre 2026.

UNE GOUVERNANCE PARITAIRE ET DIVERSIFIÉE

Pour rappel, nous avons fait le choix dans nos statuts d’une gouvernance paritaire, qui doit garantir une égalité femme-homme au sein de ses différentes instances. Les règles d’élections garantissent donc une représentation d’au minimum 40 % du genre minoritaire au conseil d’administration.

FOCUS GOUVERNANCE OPÉRATIONNELLE

Elle est composée de membres du CA et d’adhérents volontaires. Ces acteurs sont ainsi impliqués dans à la mise en œuvre concrète du projet associatif, auprès des salariés du RIM. Tous les adhérents (y compris les salarié.e.s hors directions) peuvent rejoindre la gouvernance opérationnelle.

L’objectif est de rendre nos actions plus représentatives du terrain, plus réactives mais aussi de partager le pouvoir d’agir entre les adhérents et salariés.

Concrètement, le RIM est organisé en thématiques de travail, correspondant aux différents axes du projet associatif. Avec cette gouvernance opérationnelle, chaque thématique de travail dispose de plusieurs référents :

  • 1 salarié.e du RIM
  • 1 membre du CA
  • 1 adhérent.e volontaire

Ces référent.e.s travaillent ensemble pour définir, orienter, piloter et évaluer les actions du RIM. 

Témoignages d’élu.e.s

Être membre de la gouvernance m’a permis d’avoir une meilleure vision d’ensemble de notre secteur et de ses enjeux, et j’ai l’impression de monter en compétence de manière assez informelle, notamment en rencontrant et côtoyant des personnes investies, passionnées et passionnantes.

Être au CA du RIM m’a aussi donné le sentiment de contribuer à mon échelle à l’intérêt général tout en portant collectivement des sujets qui me sont chers et me paraissent importants.

Pierre Lafaille, Ricochet Sonore

Membre du conseil d'administration

Être membre de la gouvernance du RIM ça m’a apporté beaucoup d’échanges avec d’autres structures, de solidarité (surtout pendant le covid) et des connaissances !!

Nolwenn Migaud, Banzaï Lab

Membre du conseil d'administration

Cela m’a apporté une bien meilleure compréhension des enjeux politiques de la filière et de son fonctionnement !

Judicaël Dacosta, Microcultures

Membre du conseil d'administration

Etre au CA du RIM m’a permis de mieux comprendre les composantes du réseau, leur complémentarité, de mieux connaitre des structures de chaque endroit de la filière et donc de mieux cerner les problématiques aux différents étages de notre secteur. Tout en ayant l’impression de former un front collectif face aux enjeux actuels de concentration, de transition, etc…

Tout cela entre gens sympas et avec la pédagogie des salarié.es du RIM, et bien c’est pas mal !!

Laetitia Perrot, La Nef

Membre du conseil d'administration et du comité de ressources éthiques

Être membre de la gouvernance du RIM, ça m’a apporté plein de matière pour réfléchir, évoluer et faire ensemble. J’ai eu l’impression qu’on était tous dans le même bateau et solidaires entre nous.

Eve Bruballa, Rocksane

Membre du comité de ressources éthiques

Être membre de la gouvernance du RIM, dans la gouvernance élue au sein du Comité de Ressources Ethiques (CRE) comme dans la gouvernance opérationnelle, m’a permis de visualiser le paysage complet des musiques actuelles et de mieux comprendre les interactions entre toutes les parties prenantes.

Cela m’a aussi permis d’échanger, formellement ou non, avec des professionnel·le·s sur le même champ artistique que le mien ou sur des genres musicaux que je ne maîtrise pas du tout. Et en plus, on a quand même bien réfléchi, bien blagué, bien ri…

Ricet Gallet, CRMTL

Membre du comité de ressources éthiques

BESOIN DE CONSEILS ?

Florent Teulé : prenom.nom@le-rim.org / 06 07 38 48 99