« Les députés européens, réunis en assemblée plénière, ont rejeté le mandat de négociation de la directive droit d’auteur voté en Commission Affaires juridiques (…). Ce résultat est le fruit d’une violente campagne des GAFA qui a manipulé l’opinion d’une grande partie des parlementaires européens au mépris du travail accompli par leurs collègues membres de la commission des Affaires juridiques. (…) Nous vivons dans un monde où il y existe des règles destinées à protéger les faibles vis-à-vis des forts, Internet fait partie de notre vie et doit donc être régulé. À défaut, c’est la loi du plus fort, celle des géants de l’Internet, qui s’imposera aux artistes », déclare la Sacem, après le rejet par les députés européens du mandat de négociation proposé par la commission des Affaires juridiques du Parlement sur le projet de directive sur le droit d’auteur, le 05/07/2018.
« Aujourd’hui, c’est une grande déception pour des millions de créateurs, qui font campagne depuis des années pour le droit à un traitement équitable et à une juste rémunération de la part des plateformes Internet. Il est incroyablement décevant que, après avoir été férocement harcelés par des opposants utilisant de faux arguments, le Parlement européen ne se soit pas engagé à soutenir les droits justes des créateurs », indique Jean-Michel Jarre, président de la Cisac.
« Alors que les artistes représentés par l’Adami attendaient que leurs représentants européens fassent le choix éclairé de les défendre, le Parlement européen a préféré suivre les intérêts d’une entreprise américaine aux 110 milliards de dollars de chiffre d’affaires ! Au-delà de la question du droit d’auteur cette décision est un jour noir pour l’Europe », poursuit l’Adami.
News Tank compile les réactions après ce vote du 05/07/2018.
Source : News Tank Culture – lire la suite de l’article
« Pourquoi la directive européenne sur le droit d’auteur alarme tant? »
Source : Numerama
« La réforme du droit d’auteur, proposée par Bruxelles, fait l’objet de discussions au Parlement européen. Deux dispositions en particulier sont très critiquées, parce qu’elles mettent en péril l’organisation du web.
L’Union européenne est à un tournant : en souhaitant créer de nouvelles obligations pour renforcer la protection du droit d’auteur, deux dispositions particulièrement redoutables ont vu le jour. »
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