Après plusieurs mois d’investissement dans leurs structures respectives, les volontaires en Service Civique de la convention RIM se sont retrouvés cette semaine pour des temps collectifs de partage et d’échange.
Animés par l’Université Populaire de Bordeaux, de nombreux ateliers ludiques se sont succédés tout au long de la semaine. Le maître-mot, fédérer ces acteurs des musiques actuelles de demain dans un esprit de convivialité.
Répartis en deux groupes, les volontaires ont pu, entre autres, mutualiser leurs ressources pour réfléchir à des thèmes comme la place du volontariat dans leur structure, les modèles économiques et modalités de financement du secteur associatif, sa démocratie et sa gouvernance ou encore le lien entre musique et politique.
Au milieu de ces sessions de réflexions, la journée du mercredi a permis de réunir les 45 volontaires dans le magnifique cadre du deuxième étage du Marché des Douves, aux Capucins, à Bordeaux.
La matinée, consacrée à la rencontre, a amené nos volontaires en terrain inconnu et leur a permis de tisser du lien avec leurs alter-ego officiant dans d’autres structures, mais surtout, sur d’autres territoires.
L’après-midi, lui, a initié de vastes questions, volontairement polémiques, comme celle de la condition de volontaire en Service Civique, et la notion de sous-salariat qui peut parfois lui être sous-jacente.
L’objectif du RIM et de l’Université Populaire de Bordeaux, à travers ces modules ludiques, est de susciter l’esprit critique, de créer un esprit de cohésion et de faire perdurer les relations initiées au-delà de la stricte mission en Service Civique. Dans l’idéal, les volontaires garderont du lien qui favorisera, à terme, leur intégration future sur le marché de l’emploi … une sorte de mise en abîme du réseau.