[Projet OPÉRA] Simulation d’impact de modifications sur le risque par aérosols dans les salles de spectacles

Projet OPÉRA

Simulation d’impact de modifications sur le risque par aérosols dans les salles de spectacles

 Webinaire de présentation le lundi 17 janvier à 15h.

Au premier semestre de l’année 2021, durant le second confinement, les adhérents du RIM ont été mobilisés dans le cadre d’une étude portée par l’Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique – ITEMM, avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine et du RIM, et en partenariat avec les réseaux culturels indépendants régionaux (535, AENA, Astre, CINA, Grand’Rue, LINA). Un rapport d’étude a été transmis, mettant en avant notamment les facteurs les plus influents sur le risque de contamination en intérieur, et les besoins de connaissance sur les principes de renouvellement de l’air.

Comme nous nous y étions engagés, une application « Simulation d’impact de modifications sur le risque par aérosols » était envisagée pour faire suite à ces travaux. Celle-ci est maintenant proposée, suite au partenariat entre l’ITEMM et l’équipe Airborne.cam de l’université de Cambridge. Cette application gratuite est en ligne sur le site de l’ITEMM , en suivant le lien ci-dessous (en bas à droite de la page).

Objectifs de l’application

Face à la crise de la CoViD-19, cette application vous aidera à orienter vos décisions et vos actions artistiques (programmation, actions culturelles, …) en fonction de la configuration de votre lieu (espaces de circulation, jauge, système de ventilation, …), afin d’arriver à un meilleur rapport risque / viabilité-faisabilité / localisation en fonction de l’évolution de la pandémie sur votre territoire.

Cet outil est particulièrement utile dans la période actuelle, qui reste très incertaine, pour vous accompagner sur trois objectifs :

Vous adapter aux évolutions de l’épidémie et à ses conséquences réglementaires
Élaborer une offre artistique rassurante pour vos publics
proposer des éléments de dialogue avec vos partenaires publics

L’application existe en deux modes, interface normale et avancée. Il vous est possible de renseigner une vingtaine de paramètres en mode avancé en lien avec vos activités et les différents types de protection et caractéristiques d’aération. Le but est d’évaluer l’évolution du risque de transmission, à partir de divers éléments (application de mesures sanitaires, jauge, aération, pauses, etc.). L’application fournit aussi une évaluation de la concentration en CO2, que vous pouvez comparer avec des capteurs afin d’évaluer le renouvellement de l’air.

Webinaire le 17 janvier à 15h

Un webinaire de présentation et de prise en main vous est proposé par l’ITEMM pour guider l’utilisation. Il aura lieu le 17 janvier 2022 à 15h.

 

Nous précisons que le but de cette application n’est pas de donner une valeur exacte de risque, mais de montrer comment celui-ci peut évoluer en fonction de différentes prises de décision (durée et nature du spectacle, jauge, évolution du système de ventilation, …). L’application a une visée pédagogique et ne peut être considérée comme un support unique de décision. De plus, les résultats ne sauraient se substituer à la législation en vigueur.

Au delà de l’actualité sanitaire, ce projet a également une vision à long terme. Ainsi, le code source de l’application est sous licence libre, proposé par les auteurs de l’équipe airborne.cam (lien ici). L’objectif est de permettre des évolutions futures de l’outil (interface, nouvelles données sanitaires, nouvelles maladies à aérosol, …), mais nous insistons sur le fait que toute modification du code source et des valeurs d’entrée des algorithmes doit être fondée par des articles scientifiques de revues à comité de lecture.

[RENDEZ-VOUS DU RIM] Les différentes facettes de la reprise

Le Réseau des Indépendants de la Musique organise un temps d’échange le jeudi 17 juin 2021 à L’espace Brémontier (Arès, 33) à destination des acteurs des musiques actuelles de Nouvelle-Aquitaine.

C’était long, on peut pas dire que c’était bon. Après tant de visioconférences plus ou moins heureuses, les temps collectifs du RIM font leur grand retour en présentiel le 17 juin prochain à l’espace Brémontier, à Arès (33). Au-delà d’un cadre bucolique sur le bassin d’Arcachon, le RIM vous propose de vous réunir pour un évènement placé sous le signe des retrouvailles et de la convivialité.

La reprise commence à poindre. Ce retour de la vie culturelle tant attendu par les équipes culturelles pose des défis de taille.

Au cœur de tout cela, la santé au travail dans un secteur qui a traversé une période de troubles inédite pose question. Assurer une reprise dans l’intérêt et pour le bonheur de toutes et tous ne peut pas se faire au détriment de la santé des professionel·les. Les métiers de la culture sont associés à la passion des personnes qui les exercent. Cette passion peut cacher des situations de mal-être qui ne doivent pas gâcher la fête que constitue cette reprise.

  • Comment appréhendez-vous la reprise d’un point de vue de santé au travail ?
  • Sur quels leviers s’appuyer pour assurer le bien-être de tous et toutes ?
  • Comment participer ensemble à une reprise à la hauteur de nos envies ?

Autant de facettes à explorer ensemble le jeudi 17 juin dans ce Rendez-vous du RIM à destination des acteurs des musiques actuelles de Nouvelle-Aquitaine de 11h30 à 18h en chair et en os pour notre plus grand plaisir.

PSSST ! Le lendemain, KiéKi Musiques organise pour les professionnel.le.s la troisième édition de [Privé 2 Concerts], au même endroit ! Retrouvez le programme et le formulaire d’inscription de cet évènement ici.

Programme RENDEZ-VOUS DU RIM / Les différentes facettes de la reprise :

Jeudi 17 juin

  • 11h30 : Accueil des participants
  • 12h – 14h : Repas
  • 14h – 15h30 : Premier module « (Re)structurer son activité dans un contexte post-crise »
  • 15h30 – 16h : Pause
  • 16h – 17h30 : Deuxième module « Santé au travail : attention à la surchauffe »
  • 18h : Fin et apéritif convivial offert par le RIM

Tous debout contre la mise à genoux de la musique

Le RIM s’associe aux 1500 structures et artistes et signe une lettre ouverte au gouvernement pour demander des perspectives claires et cohérentes en vue de la réouverture des salles de concerts.

La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid 19 que nous traversons depuis plusieurs mois impacte très violemment l’ensemble de l’écosystème culturel.Les interdictions de regroupements et mesures de distanciation nécessaires ont des conséquences évidentes et très concrètes pour l’ensemble de la filière du spectacle vivant, et par capillarité sur l’intégralité des entreprises culturelles reliées à cette filière.La filière des concerts de musiques dites actuelles présente quelques particularités ayant tendance à accentuer la crise évoquée : forte dépendance de la billetterie, faible niveau relatif de financement public, forte proportion de publics debout et en mouvement, habitudes de consommation plus volatiles, etc.

Aujourd’hui, nous avons besoin de visibilité en vue de la reprise de notre activité, c’est pourquoi nous adressons la lettre ouverte au gouvernement. Elle est signée par plusieurs centaines d’artistes, de structures et de professionnels des musiques actuelles qui ont souhaité parler d’une voix unie.

LIRE LA LETTRE OUVERTE

[SAUVER LA MUSIQUE] TPLM met en avant 10 priorités pour la filière musicale

En 2020, la musique va perdre 4,5 Mds€ sur les 10,2 Mds€ qu’elle devait générer : le spectacle vivant est le plus durement touché avec des effets en cascade sur l’ensemble de la chaine de valeur, de la diffusion à la création en passant par la production et l’édition musicale. L’interdépendance est l’essence même de notre filière. Et parce qu’il est encore temps de protéger les créateurs, de soutenir les structures et les entreprises qui les accompagnent, de sauver les 257 000 emplois qui font vivre la musique et de se battre pour que la diversité reste la priorité de tous, TPLM formule 10 propositions aux pouvoir publics.

RÉPONDRE À L’URGENCE DE LA CRISE

1 – Apporter davantage de clarté et d’anticipation dans les conditions de réouverture des salles de spectacle et d’autorisation des festivals, afin de répondre au besoin de visibilité de la filière musicale.
• Élaborer des aides publiques spécifiques pour compenser les surcoûts et les pertes en revenu liés aux mesures sanitaires qui seront imposées aux salles et aux manifestations.

2 – Mettre en place un accompagnement social et fiscal adapté à l’ampleur de la crise.
• Préciser le contenu des « quatre mois sans charges pour les artistes-auteurs » annoncés par le chef de l’État.
• Prolonger d’au moins 18 mois le dispositif d’activité partielle pour les entreprises de la musique.
• Faire jouer pleinement à l’assurance-chômage des intermittents du spectacle son rôle de filet de sécurité.
• Prendre des mesures vouées à préserver la trésorerie des entreprises, notamment en renforçant le crédit d’impôt phonographique (CIPP) et le crédit d’impôt pour le spectacle vivant (CISV), et en mettant en place un crédit d’impôt pour les éditeurs de musique.
• Défendre une TVA à 5,5 % sur les CD et les vinyles.

3 – Obtenir que les aides et subventions soient instruites, votées, validées et versées le plus rapidement possible, indépendamment de la réalisation ou non des actions aidées, et que la clause « de service fait » soit effectivement levée.

4 – Reconduire en 2021 la mesure permettant aux organismes de gestion collective (OGC) de consacrer une partie des « 25 % » de la copie privée à des mesures d’urgence.

5 – Ouvrir des discussions entre représentants des bailleurs et représentants des salles de spectacle sur les loyers correspondant tant à la période d’interdiction d’ouverture qu’à la période de réouverture en mode dégradé.

RECONSTRUIRE LA FILIÈRE

6 – Organiser un « Valois de la musique ».
• Bâtir avec l’État et les collectivités locales une véritable trajectoire pluriannuelle de relance de la filière, dotée de moyens correspondant à l’ampleur de la destruction de valeur à l’œuvre depuis la mi-mars.
• Créer un pacte d’investissement public en faveur de la création à la mesure de la place de ce secteur dans l’économie française.

7 – Faire bénéficier le Centre National de la Musique de ressource fiscale nouvelle, significative et pérenne (TOCE, GAFAN, etc.) dans le prolongement de l’annonce faite par le chef de l’Etat d’un abondement de 50 millions d’euros pour le CNM. Compte tenu de la destruction de valeur que subit la filière, l’établissement public a besoin de moyens adaptés à ses missions et à la relance. La fragilité du CNM est aggravée par le fait que son financement actuel repose en majeure partie sur la taxe fiscale sur les spectacles de variétés, dont le produit sera quasiment nul en 2020. Face à une telle situation, le CNM est dans l’incapacité de soutenir durablement la filière musicale.

8 – Transposer dès que possible les trois directives adoptées à Bruxelles l’année dernière (droit d’auteur, câble-satellite et services de médias audiovisuels) et qui posent notamment les bases d’une plus juste rémunération de tous les acteurs de la création au titre de l’activité des Gafas, singulièrement de YouTube.

9 – Exhorter radios, télévisions, plateformes et lieux de diffusion de musique lorsqu’ils rouvriront, à diffuser et programmer un maximum de titres de production française.
• Demander en outre aux pouvoirs publics, en particulier au Conseil supérieur de l’audiovisuel, de défendre avec force les quotas radio, qui s’avèrent encore plus vitaux en période de crise.

10 – Prendre des mesures de soutien à la demande de biens culturels produits en France.
• Conforter le programme de commande publique annoncé par le chef de l’État.
• Réorienter le Pass Culture vers les arts vivants et les productions locales.
• Acheter massivement des instruments de musique pour concrétiser l’objectif d’un orchestre dans chaque école.
• Conforter l’audiovisuel public, partenaire indispensable de la filière musicale.

ÉTUDE D’IMPACT DU COVID-19 SUR LA FILIÈRE MUSICALE :
4,5 MILLIARDS D’EUROS DE PERTES : LA DIVERSITÉ CULTURELLE FRAGILISÉE

Cette étude, réalisée par EY à la demande de l’association Tous Pour La Musique, répond aux objectifs suivants :

• Fournir une évaluation globale, et par marché, des pertes de la filière musicale sur l’année 2020 suite à la crise sanitaire et économique du C-19, en termes de perte de chiffres d’affaires, par rapport aux revenus prévisionnels qui auraient été ceux de la filière musicale en l’absence de C-19 en 2020 ;

• Proposer des éclairages qualitatifs sur les impacts artistiques, culturels, sociaux et territoriaux, au-delà des pertes économiques, afin de construire un narratif partagé des enjeux communs de la filière musicale.

Consulter l’étude EY