[SAVE THE DATE ] Concertation territoriale – 6 octobre 2022 à La Nef

Les partenaires du Contrat de filière musique et variétés de Nouvelle-Aquitaine ont le plaisir de vous annoncer la reprise des Concertations territoriales.

­

le 6 octobre prochain à La Nef (Angoulême)
10h-16h
déjeuner offert aux participant·e·s

Depuis la signature d’un avenant le 13 janvier dernier, le Contrat de filière et ses Concertations sont ouverts à l’ensemble du champ musical, incluant ainsi le Rézo MUSA au sein de son Comité Stratégique pour représenter les structures des musiques de répertoire et de création de Nouvelle-Aquitaine.

La Concertation est l’espace central de gouvernance et de co-construction des mesures du Contrat de filière musique et variétés de Nouvelle-Aquitaine. Elle est l’endroit dédié aux échanges entre acteurs de la filière régionale et ses partenaires publics afin d’ajuster au mieux le soutien à l’ensemble des activités du champ musical.

Dans l’optique de la renégociation du Contrat de filière qui aura lieu au cours de l’année 2023, il est crucial que les acteurs expriment les enjeux prioritaires qui traversent leurs activités au sortir de la pandémie. Comment adapter au mieux l’action publique pour garantir des conditions favorables au développement du champ musical, c’est le débat auquel vous invitent les partenaires du Contrat de filière le 6 octobre prochain.

Au programme :

  • 10h : accueil café
  • 10h20 : introduction des partenaires
  • 10h30 : séquences d’échange autour de la priorisation des enjeux de la filière en vue de la renégociation du Contrat de filière en 2023, contexte et situation du dispositif en vue de cette renégociation, appropriation du dispositif par les acteur·rice·s
  • 12h : pause méridienne
  • 14h : début des ateliers avec en simultané : 1. Atelier autour des ressources humaines et des fonctions stratégiques de la filière ; 2. Atelier autour de la gestion de l’énergie dans la filière musicale
  • 16h : clôture des ateliers et temps convivial

[CONTRAT DE FILIÈRE] Retour en images sur la signature du CDF Musique et variétés en Nouvelle-Aquitaine

UN ENGAGEMENT RÉAFFIRMÉ

Maylis Descazeaux, directrice régionale des Affaires culturelles (Drac), Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Jean-Philippe Thiellay, président du Centre national de la musique (CNM) et Pauline Gobbini, co-présidente du Réseau des Indépendants de la Musique (RIM), ont annoncé l’augmentation substantielle du budget du Contrat de Filière “Musique et variétés” en Nouvelle-Aquitaine, passant de 270 000 euros à 620 000 euros pour 2022 – financé à parité par l’Etat (Drac et CNM) et la Région – ainsi que la signature d’un avenant étendant son champ d’application à toutes les esthétiques musicales, ce jeudi 13 janvier à l’Hôtel de Région à Bordeaux.

OUVRIR À TOUTES LES ESTHÉTIQUES
INITIER DE NOUVEAUX APPELS À PROJETS

Ces annonces réaffirment l’ambition commune des partenaires de répondre aux enjeux de l’ensemble de l’écosystème musical de la région Nouvelle-Aquitaine, composé de plus de 800 acteurs répartis sur l’ensemble du territoire. Conclu en 2020 entre l’Etat (Drac et CNM) la Région et le RIM pour quatre ans (2020-2023), le Contrat de filière a pour objectif de créer les conditions d’un modèle socio-économique durable pour les acteurs de cette filière, notamment par l’accompagnement des différents domaines créatifs et le renforcement des coopérations au sein du vaste territoire régional.

Cette augmentation substantielle du budget alloué pour 2022 par les partenaires – correspondant à plus du double du budget annuel initial – a pour vocation d’amplifier l’action du Contrat de filière en Nouvelle-Aquitaine sur l’ensemble de ses axes et permet notamment :
• d’étendre le soutien aux radios associatives ;
• d’amplifier l’accompagnement aux transitions de la filière ;
• de renforcer les dispositifs favorisant le dialogue entre les esthétiques, mis en place de manière expérimentale en 2021 pour encourager les échanges entre acteurs des musiques actuelles et acteurs des musiques de répertoire et de création ;
• d’ouvrir le champ d’application de cinq dispositifs du Contrat de filière à toutes les esthétiques musicales.

Les partenaires, par leur soutien à la filière en Nouvelle-Aquitaine, mettent l’accent sur la nécessité de susciter, soutenir et encourager de nouvelles pratiques plus responsables et des expérimentations en matière de développement durable et de sensibilisation des personnes à ces sujets. Ils mènent cette action en partenariat avec les deux réseaux professionnels structurés en Nouvelle-Aquitaine : le RIM pour les musiques actuelles et, grâce à l’ouverture à tous les champs esthétiques, le Rézo MUSA qui siègera désormais au comité stratégique du Contrat de filière pour les musiques de répertoire et de création.

En attendant la mise en ligne prochaine du nouveau site internet dédié au Contrat de filière Musique et Variétés en Nouvelle-Aquitaine, retrouvez toutes les informations et actualités sur :

[FILIÈRE] Signature de la convention de préfiguration du contrat de filière musiques actuelles Centre-Val de Loire

Ce samedi 7 juillet 2018, le festival Terres du Son (adhérent de la Fraca-Ma) a accueilli la signature par la Région Centre-Val de Loire, le Centre National de la Chanson, des Variétés et du Jazz (CNV), l’État (ministère de la culture – Drac Centre-Val de Loire), la Fraca-Ma (Pôle musiques actuelles de la région Centre-Val de Loire) et Scen’O Centre d’une convention de préfiguration pour répondre ensemble aux enjeux de l’écosystème des musiques actuelles en région Centre-Val de Loire.

Les appels à projets sont d’ores et déjà ouverts jusqu’au lundi 15 octobre 2018 :

  • Soutien à la structuration des entreprises de développement d’artistes musiques actuelles
  • Soutien à la coopération entre acteurs des musiques actuelles

Source : Fracama

« Un contrat de filière représente la démarche engagée entre différents acteurs opérants sur un même secteur afin d’organiser de manière efficiente la filière.

La signature ce samedi 7 juillet 2018 de la convention de préfiguration du contrat de filière musiques actuelles en région-Centre Val de Loire s’est tenue lors du festival Terres du Son en présence de François Bonneau (Président de la Région Centre-Val de Loire), de la représentante de Jean-Marc Falcone (Préfet de la Région Centre-Val de Loire), de Philippe Nicolas (Directeur du Centre National de la Chanson, des Variétés et du Jazz), de Jocelyn Borde (Président de la Fraca-Ma) et de François Bureau, Président de Scen’O Centre.

À l’échelle nationale, la démarche de préfiguration des contrats de filière musiques actuelles est lancée depuis une dizaine d’années. En région Centre-Val de Loire, la Fraca-Ma (fédération qui fêtera bientôt ses 20 ans) est partie prenante des travaux de préfiguration du contrat de filière depuis plusieurs années. L’ensemble des avancées réalisées permet aujourd’hui de contractualiser ces multiples espaces de dialogue et d’innovation entre acteurs de terrain, organismes professionnels et pouvoirs publics.

Les périodes de réflexion autour du contrat de filière ont permis de constater l’évolution de la filière dans son ensemble et avec toutes ses parties prenantes : les musiques actuelles sont une part intégrante de la famille du spectacle vivant. Elles sont riches et multiples, et cette signature du samedi 7 juillet 2018 témoigne d’un processus de prise en compte de l’ensemble des acteurs de la famille des musiques actuelles : production phonographique, éditeurs, labels, radios associatives, diffuseurs, entreprises de développement d’artistes, managers, réseaux et autres… L’écosystème des musiques actuelles est mouvant et complexe, et ce type de contrat permet d’intégrer tous les acteurs dont la démarche se trouve souvent de manière logique hors de la portée des radars des pouvoirs publics.

Ces contrats de filière personnalisent l’opportunité de repenser la typologie des appels à projets : la logique d’expérimentation est prégnante et en résultera une interface innovante. Le résultat ne sera plus justement le seul prisme de l’appel à projets, mais un souci de réflexion et de prise en compte de l’évolution nécessaire des politiques publiques qui responsabilisent à un degré non plus ascendant, mais horizontal à l’ensemble des acteurs.

L’idée à retenir et l’objectif à atteindre est que nous, acteurs fédérés en réseaux, préconisons de sortir de la segmentation habituelle qui cloisonne les musiques actuelles aux seules politiques culturelles (alors que nous avons déjà intégré ses enjeux transversaux et fondamentaux de développement économique, de l’emploi, les problématiques autour de la formation, et la prise en compte indispensable du rôle de l’éducation dans nos démarches et ce depuis de nombreuses années).

Nous, acteurs fédérés en réseaux, sommes fiers d’être signataire et partie prenante de cette démarche et de l’évolution de nos histoires. À nous tous désormais de prendre nos responsabilités et d’être à la hauteur des enjeux dans la mise en œuvre de ce processus ».

La Fracama

[CO-CONSTRUCTION] Les réseaux régionaux musiques actuelles à l’Assemblée nationale !

Réunis à l’Assemblée nationale le lundi 16 avril dernier, les fédérations nationales et réseaux régionaux de la musique ont appelé de leurs vœux une concertation large sur les politiques publiques en faveur de la musique. Les 120 participants, représentant la pluralité des musiques d’aujourd’hui ont partagé leurs analyses respectives des enjeux auxquels sont confrontés les différents maillons de la filière musicale, convergeant en premier lieu sur la nécessaire défense des initiatives. Lors de ce temps, Jocelyn Borde, président de la Fraca-Ma a pris la parole au nom de la Coopération des Pôles et Réseaux régionaux de musiques actuelles. Vous trouverez ici son texte d’intervention

« Les Pôles et Réseaux pour lesquels je m’exprime aujourd’hui fédèrent les acteurs des musiques actuelles au niveau régional.

Ils créent des espaces pérennes de dialogue et favorisent ainsi la prise en compte de l’ensemble de l’écosystème musical et rendent possibles des coopérations sur de nombreux enjeux artistiques, culturels, économiques et sociétaux.

C’est fortes de la diversité qu’elles représentent que ces organisations souhaitent mettre en partage leurs diagnostics et préconisations en matière de politiques publiques liées au domaine musical.

Depuis le rôle essentiel joué par la France dans l’adoption de la déclaration universelle sur la diversité culturelle, l’objectif des Droits culturels des personnes s’impose peu à peu dans la politique culturelle française.

La loi NOTRe en a défini les contours et l’éthique et la loi LCAP, insistant sur la nécessaire articulation entre l’État, les collectivités et les acteurs pour la mise en œuvre d’une politique « construite en concertation avec les acteurs de la création artistique« .

Il convient ainsi de rappeler avec force les recommandations de l’ONU qui énonce clairement que le respect des Droits culturels est indissociable du « droit de prendre part au développement de la communauté à laquelle une personne appartient, ainsi qu’à la définition, à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques et de décisions qui influent sur l’exercice des droits culturels […] ».

Ce document impose par ailleurs aux États « l’adoption d’une législation appropriée et la création de mécanismes efficaces qui permettent aux personnes, individuellement, en association avec d’autres […] de prendre part effectivement à la prise de décisions […] »

Les pôles et réseaux régionaux souhaitent ainsi affirmer, au regard de la loi et de l’enjeu universel des Droits culturels, leur volonté d’assumer une responsabilité partagée avec les partenaires publics et les acteurs culturels, tel que cela est défini par l’ONU : « Les communautés et les associations culturelles jouent un rôle fondamental dans la promotion du droit de chacun de participer à la vie culturelle aux niveaux local et national, en coopérant notamment avec les États parties à l’exécution des obligations qui leur incombent […] »

Le respect des droits culturels et de la diversité artistique et culturelle est une question fondamentale pour les politiques culturelles.

Les structures que nous représentons contribuent à la diversité culturelle par la multiplicité de leurs identités, formes, publics, créations, activités et disciplines artistiques. Différentes et complémentaires, elles participent à l’évolution de la société et à l’enrichissement sensible et intellectuel des individus qui la composent.

La prise en compte de cette diversité des initiatives est indispensable pour permettre la diversité culturelle et artistique. C’est particulièrement vrai pour le secteur musical, composé aujourd’hui d’une myriade de petites et très petites entreprises (majoritairement associatives), mais également par des entreprises d’envergure nationale, voire internationale, ainsi que par des structures publiques. Les musiques actuelles ne peuvent véritablement se développer sans un maintien, et même un renforcement, de cette diversité et la recherche d’un meilleur équilibre au sein de cet écosystème.

Or, force est de constater que la concentration économique à l’œuvre aujourd’hui est une véritable menace pour la diversité des structures que nous représentons. Dans ce cadre, les politiques publiques, à travers leurs cadres d’intervention au niveau national et territorial, doivent contribuer à garantir le développement équilibré de la filière.

Les musiques actuelles sont bien plus qu’un mouvement artistique. Elles portent en elles une dimension culturelle et sociétale qui ne doit plus leur être nié.

Les réseaux territoriaux défendent et mettent en œuvre le dépassement des segmentations historiques du secteur musiques actuelles, mais aussi celles des politiques publiques. En assumant de prendre en considération un écosystème de plus en plus complexe, bien au-delà des seuls acteurs culturels, les réseaux permettent d’agir, au plus près des acteurs concernés, sur les principales politiques transversales au cœur des enjeux de société :

  • créativité, citoyenneté, liberté, responsabilité
  • participation,production, diffusion et internationalisation
  • développement des territoires, proximité et mobilité
  • développement de l’emploi et des compétences
  • formation et insertion
  • développement économique et numérique
  • transition énergétique, développement durable et responsabilité sociétale
  • recherche et innovation
  • gouvernance

Cette approche systémique des musiques actuelles doit trouver une traduction dans le projet de Centre National de la Musique, tant dans ses missions (concerter, construire, innover, redistribuer, réguler) que dans son processus de création.

C’est pour répondre à cet enjeu que les Pôles et Réseaux territoriaux demandent, aux côtés et en complémentarité des fédérations nationales de notre secteur, une participation pleine et entière à la mise en œuvre d’une co-construction de ces nouveaux modèles de politiques en faveur des musiques actuelles.

A l’heure des lois NOTRe et LCAP, à l’heure également de la gestion par les Régions des programmes opérationnels européens ou des Schémas Régionaux de développement économique, d’innovation et d’internationalisation, la réflexion et la mise en œuvre des politiques publiques de la culture ne peut se faire sans un dialogue étroit et permanent avec les territoires.

C’est un des objectifs de l’interpellation des organisations à l’initiative de cette journée de Concertation. L’État doit être garant, directement ou par le biais de son établissement national, d’une conception et d’un déploiement équitable et concerté de la politique culturelle sur les territoires.

Dans ce cadre, il apparaît nécessaire de renforcer les dynamiques de co-construction engagées localement.

Et ce, afin de favoriser un développement culturel en répondant aux enjeux de tous les territoires, dans leur articulation avec une vision nationale renouvelée.

À ce titre, la mise en œuvre de Contrats de filière « musiques actuelles et variétés » ambitieux, surtout s’ils sont signés aux cotés des Régions, de l’État et du CNV, est perçue par les acteurs comme une opportunité de repenser les politiques publiques en faveur des musiques actuelles.

Les enjeux sont majeurs :

  • accompagner les acteurs de la filière dans les mutations qu’ils rencontrent afin de sécuriser leur développement et d’encourager l’innovation,
  • adapter les acteurs aux enjeux numériques, environnementaux, sociaux, sociétaux et économiques,
  • expérimenter une politique publique conjointe en faveur des musiques actuelles, impulsant ainsi une articulation progressive des politiques publiques de droit commun,
  • élaborer, et c’est bien la question que nous abordons aujourd’hui, une mécanique de concertation pérenne avec la filière et la diversité de ses partenaires publics et privés.

Si les pôles et réseaux se sont constitués progressivement dans des contextes différents, leurs similitudes sont de plus en plus fortes.

La réorganisation récente des régions a favorisé depuis plus de trois ans des dynamiques de regroupement et une forte ouverture des réseaux à l’ensemble de l’écosystème musical.

Preuve de la volonté des acteurs musicaux de se rassembler dans leur diversité pour travailler ensemble et contribuer collectivement à faire progresser les pratiques, en complémentarité et parfois même à l’initiative de structurations ou d’innovations nationales.

Les 14 Pôles et Réseaux régionaux représentent à ce jour plus de 1200 structures du secteur des musiques actuelles : managers, salles de concerts, tourneurs, structures de formation ou d’accompagnement, festivals, labels indépendants, cafés-culture, studios d’enregistrement et de répétition, collectifs d’artistes, écoles de musique, médias indépendants, etc.

Ceci tout en dépassant, depuis longtemps déjà, les segmentations esthétiques et juridiques des musiques actuelles. Au sein des réseaux se croisent tous les métiers, toutes les musiques, tous les modèles économiques et toutes les dynamiques culturelles.

Ils représentent ainsi plus de 4000 salarié.e.s permanent.e.s.

C’est une diversité et une force inédites qui font des Pôles et Réseaux des espaces permanents de concertation pour l’ensemble des parties prenantes des musiques actuelles.

Ils portent des missions d’intérêt général qui, en complémentarité du processus de concertation, permettent d’accompagner durablement le développement et la structuration de l’écosystème musical.

Ils rappellent l’importance d’agir en proximité. Une proximité loin de tout repli sur soi, tournée vers les grand enjeux et interlocuteurs nationaux et européens.

Un grand nombre d’innovations du secteur sont d’ailleurs directement issues des territoires. Pour ne citer que quelques exemples :

  • l’expérimentation du dispositif d’aide à l’emploi artistique dans les Cafés-Cultures en Pays-de-la-Loire avant son déploiement national
  • la création d’un Contrat de Filière régional musiques actuelles et variétés en Nouvelle Aquitaine
  • la création d’un fonds de trésorerie mutualisée dans le Grand-Est
  • le déploiement de Métiers Culture, plateforme emploi-formation-compétences en région Centre-Val de Loire
  • la co-fondation en Ile de France, avec la Fedelima et le SMA, d’une solution nationale de billetterie solidaire portée par la Coopérative Socoop

Plus globalement, l’émergence artistique, les droits culturels, le développement territorial, l’emploi, la formation et l’insertion, l’accompagnement de l’entrepreneuriat, le développement économique, la prise en compte des structures de production et de développement artistique, les méthodes d’observation et les démarches responsables sont autant de thèmes sur lesquels les pôles et réseaux régionaux ont su faire la démonstration de la maturité collective des acteurs de musiques actuelles.

Les acteurs de musiques actuelles, inscrits dans une démarche éthique liée à la diversité artistique et culturelle, sont un atout pour l’ensemble des échelons territoriaux.

Leurs mises en réseaux multiples témoignent d’un engagement responsable exemplaire en faveur d’un développement concerté, solidaire et coopératif de leur secteur.

Aux côtés des organisations fédératives ou syndicales nationales, les réseaux régionaux disposent d’une vraie légitimité et apparaissent comme des interlocuteurs pertinents et précieux dans la dynamique de co-construction des politiques publiques :

  • diversité professionnelle de leurs adhérents et partenaires,
  • diversité des territoires et respect de la complexité en leur sein même,
  • capacité à agir sur le fonctionnement même de l’écosystème (coopérations, accompagnements, etc.),
  • porosité de leurs actions vers d’autres formes culturelles, sociales et économiques,
  • mise en place d’actions et de dynamiques privilégiant les circuits courts,
  • capacité de pondération des phénomènes de concentrations (industrielles et territoriales) en cours au sein de la filière

Œuvrant pour l’intérêt général, disposant d’une expertise sur les spécificités et enjeux territoriaux, les réseaux ont atteint un niveau de maturité tel qu’ils sont une partie prenante légitime et un interlocuteur incontournable de la co-construction de politiques publiques ambitieuses et renouvelées en faveur des musiques actuelles.

Aussi, aujourd’hui, ils souhaitent :

  • réaffirmer leur complémentarité, leur articulation et leur coopération avec les organisations nationales présentes ici
  • être reconnus pour leurs missions d’intérêt général, encore ignorées par de trop nombreux partenaires publics et par les réflexions sur le futur établissement national de la musique,
  • être reconnus et soutenus comme des interlocuteurs majeurs et centraux, tant pour la structuration et le développement des musiques actuelles que pour l’élaboration des politiques publiques nationales et territoriales,
  • défendre la nécessité d’un nouveau modèle de développement global capable de dépasser la segmentation de la filière pour s’emparer autant des enjeux transversaux de l’écosystème (numérique, emploi, économie, développement durable…) que de la notion de développement territorial.

Ce dernier point est tout sauf anodin. Il sous-tend un effort partagé de réalignement, depuis les territoires jusqu’à l’organisation du Ministère de la Culture, en passant par les Contrats de Filière, l’évolution de l’organisation interne du secteur et de son futur établissement national. Il ne peut plus être question uniquement de métiers ou d’esthétiques. Il doit être maintenant question des enjeux transversaux, fondamentaux, que nous partageons tous.

Au final, il s’agit bien de coopération. Il s’agit bien, pour nous tous ici – citoyens, acteurs musicaux, réseaux territoriaux, fédérations nationales, syndicats, collectivités, établissement public national, État – de dépasser les contradictions afin d’assumer collectivement ce que préconisent les principales normes internationales de développement durable, ce que portent les grands textes internationaux et ce que nous dit l’état de droit : nous sommes les parties prenantes d’un fait de société. Nous devons en assumer collectivement la responsabilité. »

[GO] Plus qu’1 semaine pour postuler aux appels à projets du Fonds Créatif 2018 !

Les appels à projets 2018 lancés dans le cadre du Contrat de Filière Musiques Actuelles et Variétés en Nouvelle-Aquitaine sont en ligne !

Le Contrat de filière espace de dialogue et d’innovation, vise à répondre aux problématiques des acteurs du secteur des musiques actuelles et des variétés en région Nouvelle-Aquitaine.

Au sein du contrat de filière, le fonds créatif, abondé par l’État, la région Nouvelle-Aquitaine et le CNV (Centre national de la chanson, des variétés et du jazz), coordonné par le RIM (Réseau des Indépendants de la Musique) permet de lancer des appels à projets expérimentaux co-construits avec les acteurs dans le cadre des concertations.

Le Contrat de Filière, c’est quoi? Nicolas, notre délégué territorial vous répond à l’antenne de Radio Pulsar.

Les appels à projets sont ouverts jusqu’au lundi 9 avril 2018.

Appels à projets 2018

Développement des coopérations professionnelles

Soutenir des coopérations innovantes et la mise en commun de compétences en vue de construire des partenariats durables autour d’enjeux d’utilité sociale pour l’ensemble de l’écosystème musical.

Consultez la page de l’appel à projets

Expérimentation en matière d’action culturelle

Accompagner des projets d’actions culturelles (milieu scolaire, carcéral, hospitalier, zone rurales, zone sensibles…), dont la dimension d’expérimentation est liée à l’intérêt général (modèle économique, co-construction des projets, approche pédagogique, …).

Consultez la page de l’appel à projets

Soutien aux labels indépendants et structurants

Soutenir les projets d’entreprises de labels indépendants reconnus comme structurants, afin de leur permettre de se développer en s’adaptant aux mutations territoriales et à celles de leur secteur d’activité.

Consultez la page de l’appel à projets

Soutien aux lieux et projets culturels de proximité

Soutenir les lieux ou projets de diffusion ou de pratiques, dédiés aux musiques actuelles ou nés d’initiatives portées par des acteurs d’autres secteurs d’activité (médias, cafés cultures, etc.) dans la mise en œuvre de leur projet culturel de proximité.

Consultez la page de l’appel à projets

Mesure transferts de savoir-faire

Parallèlement le dispositif de Transfert de savoir-faire est ouvert jusqu’au 30 juin 2019.

Ce dispositif a pour objectif de faire le lien entre les professionnels de la région Nouvelle-Aquitaine et de leur proposer un cadre d’échange pour partager des outils, des techniques et des modes opératoires répondant à des problématiques communes.

Consultez la page du dispositif

Retrouvez toute l’actualité et les informations sur le contrat de filière musiques actuelles et variétés en région Nouvelle-Aquitaine sur http://musiquesactuelles-na.org

Contact et renseignements :

contact@musiquesactuelles-na.org