[AIDES CULTURE] Poursuite de l’accompagnement économique de l’État dans les secteurs du spectacle vivant et du cinéma

La ministre de la Culture a annoncé le 11 février dernier la poursuite de son accompagnement à ces secteurs affectés par la 5ème vague de l’épidémie afin de soutenir l’activité et l’emploi artistique et culturel.

Pour tenir compte des mesures d’interdiction de vente de boissons et de confiserie dans les lieux culturels, un dispositif spécifique de compensation permettra la prise en charge d’une partie de la perte de chiffre d’affaires sur l’ensemble de la période de restriction. Le Centre national du cinéma (CNC), le Centre national de la musique (CNM) et l’Association de soutien au théâtre privé (ASTP), qui gèreront ce dispositif, bénéficieront d’un soutien de 14 M€.

Les dispositifs de soutien sectoriels portés par le CNM et l’ASTP seront réactivés, pour tenir compte à la fois des annulations de spectacles liées à ce nouvel épisode de l’épidémie et des mesures de restriction sanitaire (limitation de jauge jusqu’au 2 février, interdiction des concerts en configuration debout jusqu’au 16 février). Le CNM mobilisera à ce titre le Fonds d’urgence du spectacle vivant.

Les dispositifs suivants seront prolongés jusqu’au 31 juillet 2022 :

  • L’aide à l’emploi artistique dans les salles de petites jauges (APAJ) et l’aide unique à l’embauche en CDI ou CDD dans le spectacle vivant (AESP) du Fonds national pour l’emploi pérenne dans le spectacle (FONPEPS), ces mesures visant, notamment, à conforter les plateaux artistiques et à allonger la durée d’emploi ;

  • Le fonds spécifique temporaire de solidarité mis en place en partenariat avec le Guichet unique du spectacle occasionnel (Guso) qui permet de soutenir l’emploi des artistes et techniciens du spectacle, recrutés par des employeurs n’ayant pas pour objet principal le spectacle, afin de favoriser la reprise d’activité. 60 000 structures sont potentiellement concernées par cette prolongation.

https://www.culture.gouv.fr/Presse/Communiques-de-presse/Secteur-du-spectacle-vivant-et-du-cinema-poursuite-de-l-accompagnement-economique-de-l-Etat

Droits culturels et pratiques en amateur : exigence éthique, ambition démocratique

Le CESER a adopté le 23 janvier 2020 le rapport « Droits culturels et pratiques en amateur : exigence éthique, ambition démocratique. Pour une transition culturelle de l’action publique en Nouvelle-Aquitaine » présenté par la commission « Vie sociale, culture et citoyenneté ».

Le CESER de Nouvelle-Aquitaine a souhaité aborder les pratiques en amateur comprises dans leur sens large tel que défini par l’UNESCO. Ces pratiques culturelles en amateur (dont les pratiques artistiques) intéressent une large partie de la population, mais restent, pour l’essentiel, assez mal reconnues dans les politiques publiques.

L’analyse des pratiques en amateur réalisée par le CESER révèle qu’elles ne sont pas uniformément ou également réparties dans la société, selon l’origine sociale, le niveau de diplôme ou de revenu. La participation effective ou active à la vie culturelle implique un minutieux travail d’accompagnement, de médiation et d’éducation populaire, au plus près des personnes et des territoires, afin de mettre celles-ci en capacité de s’exprimer, de créer, de partager leurs imaginaires…

Le CESER propose de réinterroger le sens et la portée des politiques culturelles en région, et ainsi contribuer à une transition culturelle de l’action publique en Nouvelle-Aquitaine.

Éric ROUX, représentant du RIM au CESER et rapporteur de ce dossier « Il ne s’agit pas simplement de nourrir le champ étroit d’une politique culturelle définie comme secteur d’intervention. Il s’agit plus fondamentalement d’irriguer les politiques régionales à l’éclairage des droits culturels des personnes. »

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