[COMMUNIQUÉ] Pour la reprise des concerts debout !

Communiqué

Lors de l’allocution du 27 décembre dernier, le Premier ministre a annoncé l’interdiction des concerts debout ainsi que celle des rassemblements de plus de 2 000 personnes en intérieur et de 5 000 personnes en extérieur à compter du 3 janvier 2022 et pour une période de trois semaines, cela en vue d’endiguer le nouveau pic épidémique au lendemain des fêtes de Noël.

Nos organisations sont en colère suite à ces annonces qui n’ont donné lieu à aucune concertation préalable avec la profession et les désapprouvent radicalement.

En effet, au printemps dernier, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a conclu que la présence au concert-test d’Indochine organisé en lien avec le Prodiss « n’a pas été associée à un surrisque de transmission du (Covid-19) », y compris « en configuration debout, sans distanciation physique » et ce « chez des personnes masquées avec un test antigénique négatif dans une salle fermée ».
Cette étude a pu depuis être corroborée par d’autres, telles que celle de l’Institut Pasteur qui juge les lieux culturels à faible risque, ou encore celle publiée fin novembre 2021 dans The Lancet qui a montré que les concerts qui se sont tenus entre fin mai et mi-août ne représentaient pas de risque supplémentaire de contracter le variant Delta.

Aussi nous dénonçons une nouvelle fois la stigmatisation du secteur des musiques actuelles dans le cadre de cette épidémie.
Nous servons encore de bouc émissaire au Gouvernement, puisqu’à la période de Noël, les salles de concert étaient en effet fermées, comme chaque année, en raison des fêtes de fin d’année.
En aucun cas, donc, les concerts debout n’ont pu concourir au pic épidémique survenu au lendemain des fêtes de Noël.

Par ailleurs, nous révoquons le traitement inéquitable que le Gouvernement réserve à notre secteur et demandons à ce qu’il cesse au plus vite. En effet, la reprise de nos activités depuis le 1er juillet dernier est déjà extrêmement complexe après tant de mois de fermeture.

Nous demandons une reprise des concerts debout dans les meilleurs délais et dans les mêmes conditions que celles imposées aux autres établissements recevant du public (ERP).
En effet, rappelons que les salles de concert sont d’ores et déjà soumises aux règles de présentation du pass sanitaire et de port du masque.

Les pratiques culturelles comme celle des musiques actuelles favorisent la production de sens, la sociabilité et l’ouverture au monde, autant de sujets vitaux actuellement pour notre démocratie.

La FEDELIMA et le SMA

[COMMUNIQUÉ] Déploiement du pass sanitaire : le Gouvernement ne doit pas transférer sa responsabilité aux employeurs des musiques actuelles

Le 23 juillet 2021

Dès l’annonce de la mise en place du pass sanitaire, le 29 avril dernier, nos organisations, représentant les festivals et salles de musiques actuelles, ont exprimé leur incompréhension, face à une mesure qui n’avait pas été mise en débat lors des réunions de concertation, et leurs réserves, quant aux conséquences d’un dispositif qui posait de nombreux problèmes, tant déontologiques que juridiques, tant logistiques qu’économiques.
L’abaissement de la jauge « d’exigibilité » du pass sanitaire de 1 000 à 50 personnes le 12 juillet, avec une mise en application 10 jours plus tard, n’a fait que renforcer ce sentiment, le transformant souvent en colère, de la part d’organisateur·trice·s professionnel·le·s qui avaient adapté leur événement et qui ont ainsi vu leurs efforts réduits à néant.

En tant que professionnel·le·s des musiques actuelles, il ne nous appartient évidemment pas de juger de la stratégie sanitaire du Gouvernement.

Néanmoins, nous estimons avoir toute légitimité à nous exprimer sur la responsabilité que ce projet de loi souhaite faire peser sur les employeurs que nous sommes.
En effet, de quel droit devrions-nous juger les choix des salarié·e·s : permanent·e·s, intermittent·e·s, artistes, technicien·ne·s, mais aussi possiblement des bénévoles avec lesquel·le·s nous travaillons quotidiennement ? Et plus grave, pourquoi devrait-il être de notre ressort de sanctionner parmi ces personnes celles qui refuseraient de se soumettre à ce pass sanitaire, qui deviendra vite un pass vaccinal, dès lors que les tests seraient rendus payants à compter de l’automne ?

Nous dénonçons, encore une fois, l’absence de concertation avec notre secteur nous mettant au pied du mur pour assumer ces obligations, lourdes d’un point de vue logistique et posant de nombreuses questions éthiques.
Nous pointons aussi l’iniquité de traitement avec d’autres secteurs d’activité qui ont pu bénéficier d’un laps de temps supplémentaire pour s’y conformer, ou d’un énième passe-droit.
Nous souhaitons également souligner le coût de la mise en place de ces mesures qui induisent un contrôle nouveau et donc des personnels et une logistique supplémentaire pour les ERP.
Enfin, nous redisons que la mise en place du pass sanitaire a un effet conséquent sur la fréquentation des concerts et festivals que nous proposons. En effet, les personnes semblent refuser une énième contrainte après ces 16 mois de pandémie et, puisque la grande majorité d’entre elles n’a pas encore reçu ses deux doses de vaccin, elles refusent de se soumettre à des tests nasopharyngés. De ce fait, la fréquentation de nos évènements est en baisse drastique, en aucun cas nous ne pouvons parler de réelle reprise.

Par conséquent, nous demandons à ce que l’Etat vérifie lui-même le parcours sanitaire des professionnel·le·s concerné·e·s par le pass sanitaire.
Nous demandons aussi à ce que, dès lors que le pass sanitaire est exigé, les jauges intérieures comme extérieures puissent repasser à 100%.
Nous demandons encore à ce que les effets causés par ce déploiement soient intégralement pris en charge financièrement.
Nous demandons à ce que le gouvernement mette en place un plan de communication adapté auprès du grand public, pour que la pédagogie de cette mesure ne soit pas assurée par les organisateur·trice·s de spectacle.
Nous demandons à ce que le pass sanitaire relève d’une obligation de moyens et non de résultat.
Enfin, comme l’a laissé entendre le Premier ministre lors de son allocution de mercredi concernant les hôtels, cafés et restaurants, nous demandons que le contrôle de l’identité des publics reste de la responsabilité des personnes assermentées et ne soit pas reporté sur nos personnels ou nos prestataires.

Notre objectif commun doit bien sûr être de sortir durablement de cette pandémie, mais nous refusons que le Gouvernement transfère la responsabilité d’une obligation vaccinale masquée sur les entreprises que nous représentons.

Contacts presse :
FEDELIMA / Benjamin Fraigneau – benjamin.fraigneau@fedelima.org – 07 82 83 59 39
SMA / Aurélie Hannedouche – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75

[COMMUNIQUÉ] suite aux répressions de la manifestation musicale des 18 et 19 juin à Redon

 

Nos organisations, fédérations et syndicats représentatif·ve·s de la création, de la transmission, de la production et de la diffusion dans les champs de la musique, du théâtre, du cirque, des arts de la rue, de la marionnette, de la danse, des arts visuels, interpellent par le présent communiqué les pouvoirs publics au sujet des événements qui se sont déroulés les 18 et 19 juin à l’occasion d’une Rave Party sur le territoire de Redon.

C’est avec consternation que nous avons pris connaissance des violences qui se sont déroulées à l’occasion de la manifestation musicale. Des violences qui ont causé des mutilations, et des destructions d’instruments de musique. Nous sommes d’autant plus consterné·e·s qu’il semblerait que la préfecture ait interdit l’accès aux secours alors même que des personnes, dont certaines en « urgence vitale », étaient en attente de soins.

Les tensions entre les forces de l’ordre et le public nous semblent devenir banales et sont peut- être la conséquence d’une criminalisation des événements de musiques électroniques indépendants. Cette manifestation avait certes fait l’objet d’une interdiction préalable par la préfecture. Toutefois cela ne peut en aucun cas justifier le recours à une telle brutalité, qui met en danger des personnes réunies pour partager un temps de musique et exercer leur droit à la participation à la vie culturelle.

La destruction inédite du matériel des artistes nous a de plus fortement choqué·e·s. Les images d’instruments de musique, tables de mixage, d’amplis et de sonorisations, détruits volontairement à coup de masses nous rappellent celles que laissent, dans leurs sillages, les régimes réprimant les libertés d’expression.

Les actions ordonnées par la hiérarchie des gendarmes mobiles, sur ordre de l’autorité préfectorale, entrent en complète contradiction avec les engagements internationaux de la France en matière de respect des droits culturels : Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, convention Unesco de 2005, Pacte international des droits civils et politiques de 1966.

Afin de faire la lumière sur les destructions et violences qui se sont déroulées lors de l’événement artistique de Redon, les 18 et 19 juin dernier, nous appelons de nos vœux la mise en œuvre d’une enquête indépendante. Nous redemandons la mise en place d’espaces de concertation permanents réunissant les pouvoirs publics et les organisateur·ice·s d’événements musicaux et artistiques indépendants. Les contraintes sanitaires ne peuvent justifier la répression de la vie culturelle dont nous avons, individuellement et collectivement, besoin.

 

Premiers signataires:

ACTES IFRéseau solidaire de lieux culturels franciliens / Les Allumés du Jazz / FAMDT Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles / FEDELIMA Fédération de lieux de musiques actuelles / FEDERATION DE L’ART URBAIN / FERAROCK Fédération des Radios Associatives Musiques actuelles / FNAR Fédération nationale des arts de la rue / FRACAMA Fédération Régionale des Acteurs Culturels Musiques actuelles CentreVal de Loire / Futurs Composés, réseau national de la création musicale / GRANDS FORMATS Fédération d’artistes pour la musique en Grands Format / KOLET’ Réseau des acteurs du spectacle vivant La Réunion / Réseau HYBRIDES Coordination régionale des Lieux intermédiaires et indépendants en Bretagne / Les margoulins Productions / LE PAM Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud & Corse / LE POLE Pôle de coopération des acteurs pour les musiques actuelles en Pays de la Loire / RIF Réseau des Musiques Actuelles en IledeFrance / RIM Réseau des indépendants de la musique / SCC Syndicat des Cirques et Compagnies de création / SMA Syndicat des Musiques Actuelles / SYNAVI Syndicat national des arts vivants / THEMAA Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés / UFISC Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelle / ZONE FRANCHE Réseau des musiques du monde.

La liste des signataires sera mise à jour sur le site internet de lUFISC : www.ufisc.org

[PLAIDOYER] Pour que la culture reste un bien commun

À Mesdames les candidates et Messieurs les candidats
aux élections régionales et départementales 2021,

Dans nos sociétés en profonde transformation, l’art et la culture sont une dimension fondamentale. Ils sont de première nécessité et constituent un investissement dans l’émancipation des personnes, contribuant à un développement soutenable et équitable des territoires.

Un tel développement trouvera sa cohérence par la prise en compte de la diversité artistique et culturelle et la reconnaissance de la pluralité des modèles organisationnels et économiques, comme alternative éprouvée et durable aux phénomènes de concentration.

Il s’agit pour la Région et les Départements d’assurer le droit à la liberté d’expression artistique et de création, et de reconnaître comme services d’intérêt général les activités artistiques et culturelles fondées sur les droits culturels des personnes.

Nos réseaux, qui représentent plus de 800 acteurs locaux des musiques actuelles, du cinéma, du livre, des arts plastiques et visuels, des arts de la rue et du spectacle vivant, travaillent ensemble depuis plusieurs années pour partager leurs initiatives. Face à la crise de la Covid-19, nous avons intensifié nos échanges pour répondre aux immenses défis que rencontrent les acteurs artistiques et culturels en Nouvelle-Aquitaine.

Nous demandons que soit soutenue une démarche culturelle collective et citoyenne.
Nous demandons que les politiques culturelles respectent et assurent le droit de chacun de participer à la vie culturelle, entendu comme droit culturel de la personne.

NOS 6 PROPOSITIONS

Créer des espaces de concertation rassemblant tous les acteurs
artistiques et culturels et tous les niveaux d’actions publiques.

La co-construction des politiques publiques dans le respect des droits culturels est une nécessité pour articuler les différents leviers de l’action publique et œuvrer à une relance vertueuse du secteur artistique et culturel.

En 2020, nous avons formulé des préconisations communes pour un plan de relance culturel et appelé à la mise en œuvre d’instance de dialogue pour une co-construction efficace des politiques publiques.

Accompagner l’accès à la Responsabilité Sociétale des
Organisations et à la transition écologique.

Pour faire face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux, il devient urgent de mettre à disposition les ressources nécessaires aux changements (précarité, discriminations, risques psycho-sociaux, mobilisation des bénévoles…) et à la réduction de l’impact de nos activités sur l’environnement.

Garantir les conditions d’accès aux pratiques artistiques
tant pour les professionnel.le.s que pour les amateurs.

La pratique artistique est intergénérationnelle et sert de support à l’émancipation individuelle et collective. Permettre à tous et à chacun de s’exprimer artistiquement et culturellement est un enjeu : celui de l’accessibilité aux espaces de diffusion, de pratique et de création, celui de l’inclusion et de l’égalité entre femmes et hommes, entre ville et campagne, entre classes aisées et populaires.

Soutenir les coopérations artistiques et culturelles dans les territoires.

Face à la réalité des projets dont la mise en œuvre s’avère le plus souvent transversale et transdisciplinaire, il devient incontournable que les pouvoirs publics accompagnent au plus près et renforcent ces fonctionnements coopératifs, quelle qu’en soit la dimension territoriale, professionnels ou bénévoles.

Soutenir l’emploi culturel et le travail artistique dans les territoires.

L’utilité sociale du secteur culturel comme ses impacts économiques et territoriaux ne sont plus à démontrer. Ce secteur représente près de 2 % de l’emploi en Nouvelle-Aquitaine. Cependant il nous semble prioritaire de sécuriser, de sauvegarder et de développer l’emploi culturel et le travail artistique en agissant prioritairement sur les métiers les plus en danger. L’emploi doit donc devenir un levier majeur de la stratégie de relance régionale et départementale.

Faire de la reconquête des publics et du lien aux territoires nos priorités

La reconquête des publics et le lien aux territoires doivent être des priorités pour les partenaires, les professionnels et les habitants. Ceci en mettant en place tous les moyens nécessaires au développement de l’utilité sociale (médiation, expérimentation, communication, coopérations, …).

 

CHIFFRES CLÉS :

STOP à la stigmatisation de la filière musicale ! Lettre ouverte aux Ministères

À l’attention de 

Monsieur Jean CASTEX, Premier ministre,

Madame Roselyne BACHELOT, ministre de la Culture,

Monsieur Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur,

Stop à la stigmatisation

Madame et Messieurs les ministres,

Le contexte actuel, marqué par la crise sanitaire, amène les pouvoirs publics à prendre des mesures strictes afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19, ce que nous pouvons comprendre. Cependant, nous observons ces dernières semaines des décisions nous interpellant, voire nous choquant, ciblant expressément le champ des pratiques musicales, sans que ceci ne soit justifié par la moindre considération sanitaire spécifique. Ainsi et à titre d’exemple, le 29 septembre, dans un arrêté, la préfecture du Morbihan a choisi d’interdire « la tenue de rassemblements festifs à caractère musical et la circulation des véhicules transportant du matériel susceptible d’être utilisé pour une manifestation festive à caractère musical (…) » (étant entendu qu’il s’agit d’une catégorie spécifique de rassemblements), ainsi que « la diffusion de musique amplifiée sur l’espace public quelle qu’en soit l’origine ».

Comment peut-on justifier cette stigmatisation assumée des pratiques musicales ? En quoi le « transport de matériel » peut-il être interdit, alors que dans le même temps, de nombreux professionnels tentent de faire survivre leur activité dans des théâtres, salles de concert, cafés culturels, ceci dans le plus strict respect des consignes et normes sanitaires ? En quoi la diffusion de musique amplifiée, « quelle qu’en soit l’origine », représenterait un risque ?

Nous voyons dans ces décisions une bien triste méconnaissance de ce que représentent les pratiques musicales, une association implicite à des « dérives », loin de leur réalité artistique. De plus, ces décisions locales viennent nier l’expertise des professionnels du spectacle vivant musical, tout à fait compétents pour proposer des rendez-vous culturels adaptés à la situation sanitaire. 

Nous souhaitons vous rappeler que depuis de nombreux mois et comme nous l’a suggéré Monsieur le Président le 6 mai dernier, les artistes, technicien·ne·s et structures organisatrices tentent de réinventer leur activité, de proposer aux personnes de leurs territoires des temps artistiques qui puissent s’adapter au contexte, malgré une grande incertitude et des consignes bien trop souvent contradictoires.  Par là même, ils continuent à répondre à des objectifs forts de politiques publiques, en permettant, en des moments où le lien social est moins évident, de mettre les personnes en relation et en dialogue, en rompant l’isolement, en assurant les conditions du vivre ensemble. Le tout sans mise en danger des personnes, et en leur assurant un cadre sanitaire optimum, selon les obligations auxquelles ils souscrivent en tant que professionnels. Cibler explicitement et dans des textes officiels les rassemblements musicaux, ainsi que la diffusion musicale, revient à nier cela.

Nous vous invitons à reconsidérer ce positionnement, que ce soit à l’échelon national ou local, via les Préfectures. Il est possible de travailler avec les acteurs et actrices du champ musical, d’inventer des propositions – y compris dans l’espace public – qui soient cohérentes avec les impératifs sanitaires, de se nourrir de nos expertises plutôt que de les ignorer. Lorsque des mesures globales sont nécessaires, il est primordial de ne pas cibler de manière différenciée la musique, alors que celle-ci ne représente objectivement pas de danger particulier par rapport à toute autre pratique collective. Il convient enfin de toujours privilégier le dialogue et la co-construction, plutôt que des décisions unilatérales venant aggraver une situation déjà fort préoccupante.

Nous sommes, comme de nombreux autres actrices et acteurs du champ musical, résolu·e·s à être associé·e·s à une réflexion collective, pour imaginer ensemble des solutions crédibles, respectueuses des personnes et rationnelles. 

Dans cette attente, nous vous assurons, Madame et Messieurs les ministres, de nos sentiments les meilleurs.

Les premières organisations signataires :

FAMDT – Fédération des Actrices et acteurs de Musiques et Danses Traditionnelles

FEDELIMA – Fédération des lieux de musiques actuelles 

FERAROCK – Fédération des Radios Associatives Musiques Actuelles

PAM – Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud & Corse

FNAR – Fédération Nationale des Arts de la rue

GRAND BUREAU – Réseau musiques actuelles Auvergne-Rhône-Alpes

OCTOPUS – Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie

RIM – Réseau des Indépendants de la Musique en Nouvelle-Aquitaine

ZONE FRANCHE – Le Réseau des Musiques du Monde