[FOCUS] Où en sont les lauréats des appels à projets 2017?

Les candidatures sont ouvertes ici pour les appels à projets 2018 du Contrat de filière musiques actuelles et variétés en Nouvelle-Aquitaine… Où en sont les projets lauréats en 2017? Focus sur les avancées de certains d’entre eux !

 


Structure porteuse : Einstein on the Beach
Nom du projet : Nouvelle-Aquitaine – Grande Factory

Développement de la collaboration entre Einstein on the Beach et Jazz à Poitiers, deux principales structures de production et diffusion de musique improvisée, expérimentale et autres recherches sonores en Région Nouvelle Aquitaine pour développer un réseau intra-régional de création et diffusion dédié aux pratiques musicales innovantes.

> Site internet ici.

>> Où en sont-ils?

Plusieurs dates ont été organisées et ont eu lieu du 30 novembre au 9 décembre 2017 à Pau, Poitiers, Bayonne et Bordeaux. Jazz à Poitiers et Einstein on the Beach poursuivent leur ping-pong musical  à échelle régionale. Après l’accueil de la création 2017 « Le Lobe » en décembre à Bordeaux, c’est Rühland qui s’est produit à Poitiers le 24 janvier dernier.

 


Structure porteuse : La Motte des Fées
Nom du projet : Festival de la Motte, 9ème édition

Le festival de la Motte est un festival qui se déroule au milieu des bois sur le site d’une motte féodale. Deux soirées sont organisées avec environ 7 groupes par soir. Deux scènes sont présentées : une grande scène avec des artistes confirmés et une petite scène avec des artistes locaux. Cette année, un partenariat s’est créé avec la salle de musiques actuelles de La Rochelle « La Sirène » afin de faire découvrir des groupes sur la petite scène et de mettre en place un projet culturel auprès des jeunes du canton.

> Site internet ici.

>> Où en sont-ils?

Le festival a bien ouvert ses portes. Le jeudi soir, les enfants participant à la chorale du collège de Matha ont eu l’honneur d’ouvrir le bal avec l’artiste Hildebrandt, sur la Scène de la Sirène. L’ambition de ce partenariat avec la Sirène et Hildebrandt est d’enrichir le parcours d’éducation artistique et culturelle des élèves.

Voir l’aftermovie du festival.

 


Structure porteuse : La Route Productions
Nom du projet : Les DANA en mouvement (développeurs d’artistes de nouvelle-aquitaine)

Nous sommes neuf développeurs d’artistes de Nouvelle-Aquitaine réunis dans le but commun de donner plus de visibilité et de poids à nos activités dans la filière des musiques actuelles. Une aide à la mobilité sur des festivals importants du territoire français nous aiderait à valoriser notre travail et participer à l’essor économique et créatif de la Nouvelle Aquitaine.

>> Où en sont-ils?

Les Développeurs d’Artistes de Nouvelle-Aquitaine (DANA) étaient réunis sur un stand commun au BIS de Nantes les 17 & 18 janvier dernier. Le projet agrège autour de lui plusieurs autres adhérents du RIM et acteurs de la région: Collectif Vacance Entropie Limouzart, Hart Brut, Ariane Prod, Mélodinote, Miaou Records, L’équipe-a Tour, Kiéki du Monde, Prod La Route, NR Booking.

Réalisation de 500 totebags, 2500 livrets et 2000 double CD. C’est aussi 10 structures présentes pour représenter les 24 structures qui composent les DANA.

Les BIS furent un événement important pour représenter les DANA, cependant l’aventure ne se termine pas là. Il s’est créer une véritable cohésion de groupe et il y a donc une volonté de poursuivre. Plusieurs structures présentes sont prêtes à représenter leurs artistes sous la casquette DANA lors du Printemps de Bourges, MaMA évent et autre rencontre pro.

 


Structure porteuse : Pays’Sage
Nom du projet : Maillage de compétences / Projet fédérateur

L’association Pays’Sage, dans une dynamique d‘aller vers la mutualisation des réseaux, des connaissances, des savoir-faire, veut entamer la mise en place d’un maillage de compétences avec différentes structures. Cette coopération entre le Café de l’Espace et l’Entente Sud-Est Creuse et Festiv’Art en Berry se fait sur différents de niveaux et sur un temps réparti sur l’année.

> Site internet ici.

>> Où en sont-ils?

Pays’sage investit de multiples lieux du territoire creusois (et au delà!) jusqu’à fin mars dans le cadre de ses Bistrots d’Hiver !

 


Structure porteuse : La Dynamo
Nom du projet : mini-festival de La Dynamo

Festival Niortais, itinérant, proposant des concerts de style différents sur des lieux culturels, dans la rue en déambulation, dans un bar, chez un commerçant, au cœur de la ville, et surtout chez les habitants ! En plus, une proposition « citoyenne » : troc’fringues, conférences, stands d’informations, gestion éco-responsable, éthique et local…

> Site internet ici.

>> Où en sont-ils?
L’association la Dynamo organise ce 1er avril son premier mini festival à travers les rues de Niort. De la place des Halles à l’Alternateur, en passant par le Camji ou en s’arrêtant pour deux concerts intimistes chez l’habitant, venez découvrir ou participer aux trocs, expos et concerts !

 


Structure porteuse : Baco Records
Nom du projet : remettre l’artiste, l’œuvre et la création au cœur des échanges en favorisant l’indépendance, les circuits courts et de proximité

Avec l’arrivée du numérique et de la distribution digitale, nous avons dû revoir notre modèle économique et imaginer des solutions permettant de lutter contre la baisse du chiffre d’affaire liée à la « dématérialisation » de la musique. Nous pensons que la désintermédiation, la diversification de nos activités et la remise de l’œuvre et des artistes au cœur des échanges nous permettra de continuer à nous développer.

> Site internet ici.

>> Où en sont-ils?

1 application gratuite développée : http://bacoshop.fr/produit/application-baco-records/
Développement du community management en lien avec la mise en avant de playlist pour favoriser le streaming.
1 boutique en ligne créée : http://bacoshop.fr/

 


Structure porteuse : Microcultures
Nom du projet : Microcultures v3

Microcultures s’apprête à lancer la nouvelle version de son portail de production à destination des acteurs indépendants de la musique. L’orientation sera donnée vers les coopérations avec les autres structures (labels, collectifs, structures d’accompagnement) et le soutien à l’auto-production des artistes, via un module technique de crowdfunding et une proposition de services ad hoc, adaptés aux besoins de ces différents acteurs.

> Site internet ici.

>> Où en sont-il?

Le nouveau site (objet principal du financement) est en ligne en version
Des expérimentations ont lieu et donnent lieu à des corrections en direct Nouvelle transition marketing/technique envisagée courant 2018 qui réorienterait l’activité sur la production exécutive en déléguant l’activité de crowdfunding

 

[MAISON COMMUNE] Françoise Nyssen rend public le rapport de Roch – Olivier Maistre

Roch-Olivier Maistre, conseiller–maître à la Cour des Comptes, a remis à Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, le rapport relatif à la mission de réflexion sur le projet de « Maison commune de la musique », qu’elle lui avait confiée en juin dernier. Françoise Nyssen rend public ce rapport.

Télécharger le rapport
Le RIM s’est entretenu avec Roch-Olivier Maistre à deux reprises au cours des derniers mois pour aborder ce projet de Maison Commune de la Musique. Retour sur ces deux entretiens.
Au cours du premier rendez-vous, le 28 août 2017 avec Avant-Mardi au nom des réseaux régionaux de musiques actuelles, nous avons évoqué l’histoire des réseaux régionaux et de leurs collaborations inter-régionales, et affirmé leur maturité, tant en termes de périmètre que d’actions. Nous avons également rappelé que les régions qui ont fait le pari de soutenir la structuration du secteur des musiques actuelles dans sa diversité sont des territoires qui sont aujourd’hui efficients et en capacité de produire (des dispositifs, de la politique publique, de la diversité culturelle,…).
Les réseaux régionaux ont bien entendu exprimé leur soutien au processus de création de la Maison Commune de la Musique et affirmé la nécessité d’une présence ambitieuse des territoires dans sa gouvernance, en s’appuyant sur une légitimité multiple des réseaux :

  • diversité professionnelle (activités et syndicale)
  • diversité des territoires et le respect de la complexité en leur sein même
  • capacité à agir sur le fonctionnement de l’écosystème
  • porosité de nos actions vers d’autres formes culturelles, sociales et économiques
  • mise en place d’actions et de dynamiques privilégiant les circuits courts
  • capacité d’impact pour limiter les phénomènes de concentrations (industrielles et territoriales) en cours au sein de la filière, en considérant qu’à ce titre nous sommes en cohérence des politiques publiques de Diversité culturelle (loi NOTRe, …)

Nous avons affirmé que cette Maison Commune de la Musique doit avoir pour objectifs de :

  • débattre et concerter durablement entre les différentes parties-prenantes de l’écosystème (gros, petits, scène, disque, médias, partenaires associés, collectivités, …)
  • construire des dispositifs cohérents et coordonnés au bénéfice de l’ensemble de l’écosystème
  • innover et expérimenter de nouveaux mécanismes de la politique publique, en lien notamment avec les territoires
  • redistribuer en prenant en compte la nécessité d’un meilleur partage de la valeur au sein de la filière
  • réguler le fonctionnement et le développement de l’écosystème (équité des parties-prenantes, éthique de la politique publique,…)

En conclusion de ce premier entretien, le RIM et Avant-Mardi ont réaffirmé la nécessité pour cette Maison Commune de la Musique de répondre aux objectifs de Diversité Culturelle, de garantir l’équité de la représentation de l’écosystème (activités et territoires), et de considérer les territoires comme des partenaires.

Les réseaux régionaux sont capables, et volontaires pour participer à la fondation de cette Maison Commune, potentiellement réfléchir à l’articulation de leurs activités avec elle, mais aussi poursuivre et renforcer l’ambition initiée par les conventions CNV/Région et les Contrats de Filière.

Roch-Olivier Maistre a ensuite reçu le RIM lors d’une seconde audience, demandée conjointement avec la Région Nouvelle-Aquitaine pour aborder cette fois les Contrats de Filière. Nous avons présenté la démarche générale, les enjeux de posture et les ingrédients nécessaires à l’élaboration d’un Contrat de Filière (présence des acteurs, démarche de concertation, disposer réellement de crédits nouveaux pour les nouveaux dispositifs, possibilité d’influer sur les dispositifs de droit commun, capacité à continuer de faire évoluer la démarche).

Nous avons rappelé le caractère innovant du Contrat de Filière Nouvelle-Aquitaine, la volonté de la Région en la matière ainsi que la confiance nécessaire entre les protagonistes et sur la légitimité des réseaux d’acteurs dans la démarche. Nous avons clairement exprimé la nécessité à nos yeux que la Maison Commune de la Musique puisse porter une V2 des Contrats de Filière, c’est-à-dire une capacité stratégique, humaine, technique et économique d’assumer une réelle politique ambitieuse avec les territoires.

Roch-Olivier Maistre a indiqué que la question des Contrats de Filière serait incluse dans ses préconisations et qu’il en comprenait l’intérêt. Il considère que la Maison Commune, au même titre que tous les Centres Nationaux, doit en effet pouvoir se projeter vers les territoires par le biais d’une politique publique.

> Communiqué du Ministère de la Culture

« Fruit d’une large concertation, ce rapport d’une grande qualité apporte des réponses claires et objectives en faveur d’une politique ambitieuse pour la musique en France. Cette ambition passe d’abord par un rôle stratégique et prescripteur de l’État, garant de l’intérêt général.
A ce titre, le rapport insiste sur le rôle essentiel du ministère de la Culture et les prérogatives de ses directions centrales et déconcentrées en faveur des structures musicales relevant du financement public. Le rapport propose même un « visage unique » pour incarner la politique musicale au sein du ministère.Françoise Nyssen partage la nécessité exprimée par Roch-Olivier Maistre d’une affirmation claire du rôle de l’Etat en matière de politique musicale. Elle rappelle les priorités qu’elle assigne à cette politique : le soutien à la création et à l’ensemble des composantes de la vie musicale, la diffusion et le rayonnement national et international, mais également l’accompagnement d’enjeux aussi cruciaux que sont la pratique artistique, l’éducation artistique et culturelle ou le partage de la valeur à l’ère du numérique.A côté de ce ministère fort, le rapport confirme la pertinence d’un opérateur public au service de toutes les musiques, ayant vocation à fédérer les acteurs autour de cinq missions d’intérêt général : l’observation, l’information, la formation, le développement international et le soutien économique à la filière.A partir d’une analyse précise du contexte, qui a profondément évolué, Roch-Olivier Maistre fait une série de recommandations portant sur ce nouvel opérateur : sa valeur ajoutée, ses missions, son financement, qui appelle selon lui de nouvelles ressources, et sa gouvernance, qui devrait être efficace et garantir l’intérêt général.L’engouement des Françaises et Français pour la musique (musique enregistrée, festivals, pratique artistique…) ne cesse de croître, comme en témoignent toutes les statistiques sur les pratiques culturelles. Françoise Nyssen inscrit le soutien à la musique, dans toutes ses composantes, comme une priorité.Dès aujourd’hui, une première mesure importante a été prise avec le doublement de la subvention accordée par l’Etat au Bureau Export. Cet effort a été porté par la ministre de la Culture par amendement adopté en séance publique dans le cadre de l’examen du budget de la Culture.

La ministre salue le travail réalisé par Roch-Olivier Maistre qui, avec ce rapport, répond aux préoccupations de la filière en proposant un projet équilibré et ambitieux pour la musique.

Roch-Olivier Maistre présentera son rapport à l’ensemble de la filière la semaine prochaine. Dans le même temps, le ministère engagera des consultations avec les organisations du secteur avant d’annoncer, au plus tard début janvier, les décisions du Gouvernement.

 

[SERVICE CIVIQUE] Retour en images sur la journée d’accueil des volontaires 2017-2018

Le 6 Novembre, les 44 volontaires de l’agrément Service Civique du RIM se sont réunis au Krakatoa à Mérignac pour une journée de présentation et de rencontre.

Le but de cette journée était d’initier un contact entre les volontaires, mais aussi entre volontaires et tuteurs des 23 structures participantes au dispositif. Créer un esprit de cohésion et offrir l’opportunité aux volontaires d’échanger sur leur expérience est essentiel pour la dynamique d’interconnaissance

La journée s’est déroulée en plusieurs temps.

  • Un temps de présentation du RIM et du dispositif Service Civique dont les formations proposées pendant l’année aux volontaires, ainsi que les autres temps de rencontres et d’échanges qui auront lieu tout au long de leur mission.
  • Un « débat-mouvant », organisé par l’Université Populaire de Bordeaux, permettant à chaque volontaire de prendre la parole et de développer sa vision du volontariat selon deux questions centrales :
    • Être volontaire signifie-t-il forcément s’engager ?
    • Tout travail mérite-t-il salaire ?
  • Un repas commun entre volontaires, tuteurs, membres de l’équipe du Krakatoa et du RIM, ainsi que le conseil d’administration du RIM.
  • Une après-midi introduite par Didier Estèbe, directeur du Krakatoa, avec une présentation du lieu, de son histoire à son fonctionnement, poursuivie par 4 tables rondes thématiques :
    • Anciens volontaires : retours d’expériences et « l’après service civique »
    • Communication
    • Programmation et accompagnement artistique
    • Actions culturelles et transmission

Cette journée riche en rencontres a permis aux volontaires de prendre en main dès le début de leur mission la portée de leur volontariat, les avantages offerts par le statut de volontaire et surtout d’assimiler la notion de réseau et son articulation par rapport à leur structure.

Rendez-vous en février pour la prochaine journée commune avec la Formation Civique et Citoyenne.