[RENCONTRE] Avec Stéphane, nouveau directeur des Abattoirs (Cognac)

L’association West Rock a trouvé un nouveau directeur pour Les Abattoirs, « SMAC assimilée » située à Cognac. Stéphane Rageot a pris ses fonctions en janvier, pour gérer ce projet culturel et artistique qui s’articule autour des axes suivants : la diffusion, l’enseignement musical, l’accompagnement des pratiques, la sensibilisation des publics et le développement territorial par l’animation et l’évènementiel.

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Stéphane RAGEOT se passionne pour la musique depuis son plus jeune âge. L’étincelle se produit dès ses 15 ans avec son premier concert lors des Trans Musicales de Rennes (d’où il est originaire) en 1986. Dès cet instant c’est aussi une attirance pour découvrir l’envers du décor qui finalement l’amène à intégrer une première association organisatrice d’évènements en 1988, c’est le début d’un process qui l’amène à la professionnalisation.

Plusieurs expériences dans les milieux musicaux de Rennes, une expérience longue en animation radio, forgent un parcours qui aboutit un jour à une envie de passer encore un cap : en faire son métier. Alors soutenu par l’équipe des Trans Musicales, avec lequel il est en relation grâce à ses activités d’organisateur, il intègre une formation dispensée par l’IRMA spécialisée musiques actuelles.

C’est le virage attendu entre une activité amateur et une professionnalisation. En effet, au cours de cette formation on lui propose de venir travailler sur le dossier de DSP (délégation de Service Publique) au sein de l’association ArtsAttack, organisatrice du festival Nördik Impakt), avec à la clé un poste dans ce qui va devenir Le Cargö de Caen. C’est ensuite 17 années passées au sein de cette structure, qui mêle activité de salle et festival, en tant que directeur artistique, qui modèlent définitivement Stéphane RAGEOT en un acteur des musiques actuelles.

Ces années amènent aussi la reconnaissance du milieu musical. Il est appelé par le ministère de la Culture pour être membre expert au sein d’une commission du CNV (Centre National des Variétés, aujourd’hui CNM), Il intègre un groupe de travail « Programmation » au sein de la FEDELIMA, il représente sa structure au sein de la fédération « Deconcert » (fédération internationale des festivals rassemblant les Vielles Charrues, Eurockénnes de Belfort, Sziget festival, Dour, Paléo, ….).

Ce parcours se poursuit aujourd’hui avec un nouveau challenge pour prendre la direction-programmation des Abattoirs de Cognac. Un projet prometteur pour lui car il lie un lieu de diffusion et une école qui travaille l’apprentissage et l’éveil artistique. Un projet comme un pont qui ouvre les perspectives d’un environnement propice au travail de l’éducation artistique et l’accompagnement des projets musicaux.

[CNM] Protocole de prévention des violences sexistes et sexuelles

Le Centre National de la Musique a lancé en décembre 2020 un protocole d’accompagnement des acteurs du secteur musical dans la lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles, dont vous pouvez retrouver le contenu ici.

Le CNM a précisé, dans un mail envoyé aux affili.é.e.s début d’année, l’ouverture de la vérification des obligations liées au protocole, informations disponibles ici

Il vous sera ainsi demandé, à partir du 1er mars prochain et avant le 1er avril, afin de pouvoir accéder aux aides du CNM, de justifier en quoi votre structure a travaillé sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles en interne, et de transmettre une attestation de participation à une formation/sensibilisation sur ce sujet.

A cet effet, et afin de permettre à chacun·e de répondre à cette obligation de formation, le CNM met en place en 2022 plusieurs sessions de sensibilisation en visioconférence dispensées par Egaé à destination des personnes responsables légales des structures, ou des personnes disposant d’une délégation de pouvoir (en fonction du nombre d’inscrits, une ou deux personnes par structure pourront s’y inscrire).

Vous en trouverez les dates dans le document ci-après et en pj intitulé « Formations existantes pour répondre au protocole », ainsi que le lien pour vous y inscrire ici.

Sur le même document, vous verrez aussi un lien vers d’autres offres de formation référencées par l’Afdas, qui peuvent répondre aux obligations fixées par le protocole.

Vous trouverez également ci-dessous :

Ainsi que de nombreuses autres ressources sur la page Égalité du site du CNM.

Par ailleurs , nous vous transmettons le kit de communication de l’Afdas sur son offre de services ‘Comprendre, prévenir et agir en faveur de la lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans les relations de travail’, à télécharger ici.

Enfin, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot avait présenté en fin d’année 2021 le Plan de lutte contre les violences et le harcèlement sexistes et sexuels dans le spectacle vivant, afin de conditionner le versement des subventions au bon respect de cinq engagements dont vous trouverez toutes les précisions sur cette page.

Sachez que pour toutes les structures entrant dans le champ d’application du CNM, ce plan de lutte reprend les mêmes points que ceux fixés par le protocole évoqué précédemment dans ce mail : les obligations sont donc les mêmes.

[COMMUNIQUÉ] Pour la reprise des concerts debout !

Communiqué

Lors de l’allocution du 27 décembre dernier, le Premier ministre a annoncé l’interdiction des concerts debout ainsi que celle des rassemblements de plus de 2 000 personnes en intérieur et de 5 000 personnes en extérieur à compter du 3 janvier 2022 et pour une période de trois semaines, cela en vue d’endiguer le nouveau pic épidémique au lendemain des fêtes de Noël.

Nos organisations sont en colère suite à ces annonces qui n’ont donné lieu à aucune concertation préalable avec la profession et les désapprouvent radicalement.

En effet, au printemps dernier, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a conclu que la présence au concert-test d’Indochine organisé en lien avec le Prodiss « n’a pas été associée à un surrisque de transmission du (Covid-19) », y compris « en configuration debout, sans distanciation physique » et ce « chez des personnes masquées avec un test antigénique négatif dans une salle fermée ».
Cette étude a pu depuis être corroborée par d’autres, telles que celle de l’Institut Pasteur qui juge les lieux culturels à faible risque, ou encore celle publiée fin novembre 2021 dans The Lancet qui a montré que les concerts qui se sont tenus entre fin mai et mi-août ne représentaient pas de risque supplémentaire de contracter le variant Delta.

Aussi nous dénonçons une nouvelle fois la stigmatisation du secteur des musiques actuelles dans le cadre de cette épidémie.
Nous servons encore de bouc émissaire au Gouvernement, puisqu’à la période de Noël, les salles de concert étaient en effet fermées, comme chaque année, en raison des fêtes de fin d’année.
En aucun cas, donc, les concerts debout n’ont pu concourir au pic épidémique survenu au lendemain des fêtes de Noël.

Par ailleurs, nous révoquons le traitement inéquitable que le Gouvernement réserve à notre secteur et demandons à ce qu’il cesse au plus vite. En effet, la reprise de nos activités depuis le 1er juillet dernier est déjà extrêmement complexe après tant de mois de fermeture.

Nous demandons une reprise des concerts debout dans les meilleurs délais et dans les mêmes conditions que celles imposées aux autres établissements recevant du public (ERP).
En effet, rappelons que les salles de concert sont d’ores et déjà soumises aux règles de présentation du pass sanitaire et de port du masque.

Les pratiques culturelles comme celle des musiques actuelles favorisent la production de sens, la sociabilité et l’ouverture au monde, autant de sujets vitaux actuellement pour notre démocratie.

La FEDELIMA et le SMA

[Projet OPÉRA] Simulation d’impact de modifications sur le risque par aérosols dans les salles de spectacles

Projet OPÉRA

Simulation d’impact de modifications sur le risque par aérosols dans les salles de spectacles

 Webinaire de présentation le lundi 17 janvier à 15h.

Au premier semestre de l’année 2021, durant le second confinement, les adhérents du RIM ont été mobilisés dans le cadre d’une étude portée par l’Institut Technologique Européen des Métiers de la Musique – ITEMM, avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine et du RIM, et en partenariat avec les réseaux culturels indépendants régionaux (535, AENA, Astre, CINA, Grand’Rue, LINA). Un rapport d’étude a été transmis, mettant en avant notamment les facteurs les plus influents sur le risque de contamination en intérieur, et les besoins de connaissance sur les principes de renouvellement de l’air.

Comme nous nous y étions engagés, une application « Simulation d’impact de modifications sur le risque par aérosols » était envisagée pour faire suite à ces travaux. Celle-ci est maintenant proposée, suite au partenariat entre l’ITEMM et l’équipe Airborne.cam de l’université de Cambridge. Cette application gratuite est en ligne sur le site de l’ITEMM , en suivant le lien ci-dessous (en bas à droite de la page).

Objectifs de l’application

Face à la crise de la CoViD-19, cette application vous aidera à orienter vos décisions et vos actions artistiques (programmation, actions culturelles, …) en fonction de la configuration de votre lieu (espaces de circulation, jauge, système de ventilation, …), afin d’arriver à un meilleur rapport risque / viabilité-faisabilité / localisation en fonction de l’évolution de la pandémie sur votre territoire.

Cet outil est particulièrement utile dans la période actuelle, qui reste très incertaine, pour vous accompagner sur trois objectifs :

Vous adapter aux évolutions de l’épidémie et à ses conséquences réglementaires
Élaborer une offre artistique rassurante pour vos publics
proposer des éléments de dialogue avec vos partenaires publics

L’application existe en deux modes, interface normale et avancée. Il vous est possible de renseigner une vingtaine de paramètres en mode avancé en lien avec vos activités et les différents types de protection et caractéristiques d’aération. Le but est d’évaluer l’évolution du risque de transmission, à partir de divers éléments (application de mesures sanitaires, jauge, aération, pauses, etc.). L’application fournit aussi une évaluation de la concentration en CO2, que vous pouvez comparer avec des capteurs afin d’évaluer le renouvellement de l’air.

Webinaire le 17 janvier à 15h

Un webinaire de présentation et de prise en main vous est proposé par l’ITEMM pour guider l’utilisation. Il aura lieu le 17 janvier 2022 à 15h.

 

Nous précisons que le but de cette application n’est pas de donner une valeur exacte de risque, mais de montrer comment celui-ci peut évoluer en fonction de différentes prises de décision (durée et nature du spectacle, jauge, évolution du système de ventilation, …). L’application a une visée pédagogique et ne peut être considérée comme un support unique de décision. De plus, les résultats ne sauraient se substituer à la législation en vigueur.

Au delà de l’actualité sanitaire, ce projet a également une vision à long terme. Ainsi, le code source de l’application est sous licence libre, proposé par les auteurs de l’équipe airborne.cam (lien ici). L’objectif est de permettre des évolutions futures de l’outil (interface, nouvelles données sanitaires, nouvelles maladies à aérosol, …), mais nous insistons sur le fait que toute modification du code source et des valeurs d’entrée des algorithmes doit être fondée par des articles scientifiques de revues à comité de lecture.